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Critiques de Lou (216)
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Détectives, tome 5 : Frédérick Abstraight - A C..

J'ai tout simplement adoré ce cinquième opus. J'ai retrouvé le plaisir du tome 1.



Ce cinquième flic, qui veut mourir se noie dans la dépravation et l'alcool. Il ne se remet pas de son échec avec l'éventreur. Mais malgré tout il montre un grand talent et un grand humour. Les personnages secondaires ne sont pas en reste.



Le scénario est bien pensé et nous envoie sur de mauvaises pistes .. ce qui fait qu'on se régale de l'épilogue de l'enquête. Quant à celle de ce tome il promet du bon voire du très bon et j'ai franchement hâte que la suite sorte
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Détectives, tome 7 : Nathan Else - Else et la..

J'étais contente de retrouver les 7 détectives de cette série dans ce dernier opus. J'avais de grand espoir, et une grande envie de les voir à leurs plus hauts niveaux, alors certes pas d'affinités avec tous mais certains m'avaient marquée par leur ingéniosité et leur caractère.



Mais malheureusement les "anciens" sont restés des figurants, qui plus est tourné en ridicule. Je sais que les auteurs l'ont fait sciemment du fait de l'énormité burlesque du scénario de ce dernier opus. Je ne vais pas prendre tous les personnages un par un on ne s'en sortirait pas. Prenons donc le héros du tome 5, Fréderick Abstraight qu'on retrouve coiffé et avec la barbe taillée, je trouve qu'il perd tout son caractère graphiquement parlant (mais comme il joue les figurant c'est sans doute un parti pris également), d'un autre côté cela prouve que psychologiquement il va mieux, mais cela n'apporte pas d'eau à notre moulin.

Et puis, il faut bien avouer qu'a part la première partie qui est ubuesque et qui sert a comblé les pages (a mon sens) la fin de cette BD était plus que prévisible.



En parallèle du côté négatif qui malheureusement a un pourcentage important, il reste quand même du positif. J'ai complètement adoré les petits clin d'œil fait inévitablement a Sherlock Holmes (d'ailleurs la planche de la page 6 est plus qu'éloquente - et graphiquement est juste magistrale -). Mais également a Agatha Christie avec les éditions le masque. Il y a bien évidemment une tonne d'autres clins d'œil qui ont réjouis mon coeur de lectrice.



Les graphismes sont quand a eux, toujours très travaillés et très juste. Un régal pour les yeux, avec une très belle colorisation.



Mais au final, je suis assez déçue par ce dernier opus que j'attendais grandiose mais qui semble juste là pour clore une série, et qui n'apporte aucune nouveauté malheureusement.
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Détectives, tome 4 : Martin Bec - La Cour sil..

Un policier de bon accabit. Avec une histoire prenante et bien pensée. Mais surtout un personnage principal avec du charisme.

D'ailleurs comment pourrait-il en être autrement puisque quasi tout est repris de Maigret : le chapeau, la pipe, le comportement, même la façon de mener les intérrogatoires avec un sandwich jambon beurre et une pinte de bière. Et également les discussions entre collègues au troquet du coin devant un p'tit salé lentilles.. et bien sur le fait que ce soit une tête de mule.



Au niveau graphismes les personnages ont des visages à couper au couteau, mais ils sont très cohérents avec l'histoire.



en bref j'ai adoré
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Wollodrïn, tome 10 : Les Derniers Héros 2/2

J'ai dit tellement de bien de cette série et de ses auteurs, que c'est avec une immense tristesse que je suis obligé de faire la chronique de ce dixième et dernier tome de la série "Wollodrïn" qui pire qu'une immense déception laisse derrière lui un terrible sentiment de trahison... J'ai mis 2 étoiles pour le magnifique travail de Jérôme Lereculey aux dessins et de Lou aux couleurs, mais franchement le coeur n'y est vraiment pas hein... « La fin surprenante d'une série qui revendique une fantasy différente ! » : si surprenante veut-dire déplaisante à ce point-là, on aurait pu et aurait dû s'en passer, et la fantasy différente si c'est pour faire cela et on bien on s'en passera aussi... Pourquoi, oui pourquoi nous avoir laissé entrevoir une Justice League médiévale-fantastique pour à la fin tout envoyer valdinguer avec autant d'injustice ? Malédiction du grimdark martinien qui ne mène à rien ???





Livrés pieds et poings liés au petit-fils de Sauron et Thulsa Doom, nos 5 héros représentant de 5 peuples n'ont pas d'autre choix que de faire un pari : est la nostalgie d'autrefois et l'envie d'autre chose ou la soif de haine qui anime le plus l'adversaire de 5 peuples ? le défi est lancé et c'est sous l'étroite surveillance des sbires du Sombre Seigneur que nos quêteurs repartent à l'aventure : amener Nethenol aux survivants du peuple akkrân, s'il tant est qu'ils existent encore... L'histoire se pose un peu et c'est l'occasion de clarifier et approfondir le relationship drama qui comme l'ont voulu les auteurs passe de l'héroïsme à l'humanisme (avant de faire n'importe quoi, voir plus bas) : Tridîk le nain est un faible qui est devenu fort sans pour autant perdre son coeur d'or, Haffanen l'elfe qui a été éduqué en tueur apprend à devenir guérisseur, Winhbor l'orc champion de la solitude devient le champion de la solidarité, Wffnïr dragon piégé dans le corps d'un humain sans âge comprend qu'on peut être respecter sans être craint, et Halhmgar use de son omniscience non pour son intérêts particulier mais bel et bien pour le bien commun (même Nethenol le méchant millénaire se met douter : pourquoi avoir tant haï au lieur de faire sa vie?)... Pour ne rien gâcher Onimazu qui mène la fine équipe parvient à renoncer à la haine qui l'habitait, et on fait le lien avec tous les albums précédents. Après moult péripéties (personne ne sait nager ? personne ne sait construire un bateau ?), les quêteurs parviennent au bout de leur quête : il faut boucler la série et les choix opérés par David Chauvel sont tellement... je n'ai même pas de mot pour exprimer ma déception et ma désillusion, qu'après avoir kiffé les 9 tomes précédents j'ai jeté l'album par terre... Tout ça pour ça ? Non seulement c'est importe quoi, mais en plus l'espoir est mort de chez mort !!!





ZONE SPOILERS : à vos risques et périls

Alors les Akkräns obligent Nethenol à se suicider pour tous les crimes qu'il a commis car par ses actes il a déshonoré son peuple... Pourquoi pas, mais on aurait pu aller au bout du bout avec une rédemption du tyran comme cela a déjà été très bien fait ailleurs.

Mais ils décident aussi par principe de précaution extrême de buter nos héros salement (dont 2 enfants et 1 adolescent) parce que le pouvoir corrompt et que le pouvoir absolu corrompt absolument : le monde n'a pas besoin de héros, donc il faut buter les héros avant qu'il ne deviennent des salauds... Déjà d'où qu'ils mettent sur le même plan le tyran génocidaire et 5 pauvres bougres qui ont tenté vainement de s'opposer à lui en essayant de transformer l'ennemi en ami : ça n'a putain aucun de sens bordel de merde ! En plus on suggère que Nethenol avait hérité d'un super-pouvoir comme ses opposants, or cela n'a jamais été dit ou montré auparavant sans parler de la prophétie de la main qui du coup est balayé d'un seul geste après avoir guidé la série depuis un paquet de tomes (et ouais David Chauvel, une main ça a 5 doigts et non 6 doigts). Et puis tout ce qui a été mis en place de puis un paquet de tomes démontre aussi le contraire (cf. ma description du relationship drama juste au-dessus), donc ça n'a vraiment putain aucun de sens bordel de merde ! Cela aurait été une critique de l'homme providentiel au moins, mais non car dans ce cas aucun des 5 héros n'a la tête de l'emploi à part Halhmgar qui comme Ivan Whisky dans "Cyborg 009" n'est pas bien loin du bon vieux deus ex machina... Halhmgar qui après avoir tout fait pour assurer sa survie et celle de ses compagnons se laisse buter sans rien dire et sans rien faire en sachant par avance tout ce qui allait survenir, laissant ses dits compagnons à leur triste sort... Soupirs... C'est comme si dans "Le Seigneur des Anneaux" dont se revendique David Chauvel la Team Aragorn se faisait massacrer à son retour à Minas Tirith par la population parce qu'on n'a plus besoin d'eux et que par principe de précaution on les butait tous pour qu'aucun n'entre eux n'ait la tentation de devenir le nouveau Sauron... (et même si tu voulais aller par là, il aurait fallu un nouveau cycle et pas quelques pages !)

L'épilogue aurait pu rattraper le coup, mais même pas en fait ! Car on nous montre une Onimaku âgée et désabusé qui a perdu son époux avant de perdre son unique enfant sans jamais savoir ce qui est arrivé à elle et à tous ceux qui l'accompagnaient, et elle qui nous explique que si les Elfes et les Dragons sont revenus avant que tous les peuple cohabitent en paix c'est elle l'espère grâce à leurs efforts... Donc David Chauvel, si j'ai bien compris et si on est raccord avec ta logique c'est n'importe quoi : si le super-héros ne sont responsables de rien pourquoi les avoir tous butés salement et inutilement ? et si les super-héros sont responsables de tout ce qui est bien pourquoi les avoir tous butés salement et inutilement ? Même chose pour le super-vilain : pourquoi prendre pour fait accompli qu'il est responsable de tous les maux et qu'il suffit de s'en débarrasser pour y mettre fin après avoir montré dans tous les tomes précédents que les peuples n'avaient besoin de personne, et encore moins d'un méchant millénaire pour se détester et s'entretuer... Bref, David Chauvel semble se contredire dans toutes les configurations possibles ce qui invalide tout ce qu'il a construit durant 10 tomes : on se retrouve donc avec un album final qui ne donne absolument pas envie de relire tous ceux qui l'ont pourtant si joliment précédé... Soupirs...
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Wollodrïn, tome 6 : Celui qui dort 2/2

C'est l'heure des confrontations entre notre jeune nain Tridïk et son père et une bonne partie du clan derrière. Alors que les hommes nains s'apprêtent à abattre Haffanen, l'elfe qui se trouvait endormi dans cette grotte depuis de nombreuses années, Tridïk s'interpose. Non seulement cet elfe est devenu ce que l'on pourrait presque appeler un "ami" mais il a pleinement confiance en lui. Entre les deux êtres 'est créé une sorte de devoir de respect, d'autant plus que le jeune nain a sauvé la vie de l'elfe et que celui-ci a, en retour promis de cueillir la fleur qu'il cherche pou son amoureuse. Amour, confiance, joie, tristesse, que de mots que notre jeune elfe (il est seulement âge de 42 ans, ce qui est à peu près l'âge de l'adolescence pour un elfe tout comme notre héros qui en a 38...autant dire que dans une autre vie, ils auraient pu faire partie de la même bande de copains) ignore. C'est en cheminant aux côtés de Tridïk qu'il va non seulement apprendre mais aussi désapprendre ce que l'on lui a toujours enseigné, à savoir se battre contre les races ennemies jusqu'au dernier, enfant ou pas, pas de pitié, ce que le jeune nain ne peut pas comprendre. Comment peut-on être ainsi dépourvu de sentiments ? Se battre face au danger, oui, cela il le conçoit, mais massacrer des innocents sans défence , non !

Beaucoup d'incompréhension entre ces deux peuples qui ont pourtant autrefois été alliés.



Certes, ils n'ont pas été élevés de la même façon et on ne leur a pas enseigné les mêmes choses mais est-ce une raison pour ne pas s'entendre ? Avec l'exemple de Tridïk et d'Haffanen, nos auteurs démontrent à merveille que tout est possible. Si un minimum de communication s'établit entre des personnes, aussi différentes soient-elles et, qui de plus, œuvrent et cheminent ensemble, il n'est pas toujours nécessaire de passer par la voie des armes...Bien au contraire ! Un graphisme que j'apprécie beaucoup et un scénario qui nous laisse nous évader et espérer en un monde meilleur même si l'on se trouve dans un monde fantastique ! Je pense qu'il y a beaucoup de leçons et de morale dans ces ouvrages et que nous devrions parfois plus nous en inspirer (je sais, je vis dans un monde utopique où les conflits seraient réglées par entente, échange et discussions entre les peuples et même si je sais pertinemment que cela n'arrivera jamais, je ne peux m'empêcher d'espérer ! En attendant, je ne puis faire que rêver et je suis gré aux auteurs de nous donner à lire des ouvrages comme celui-ci !
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Les 7 Merveilles, tome 1 : La Statue de Zeus

Je me suis lancé dans cette BD juste pour mon amour de l’Antiquité sans rien attendre de plus que de satisfaire ma curiosité concernant le projet de raconter une histoire autour de chacune des Sept Merveilles antiques… Et j’ai été carrément embarqué par le récit de Luca Blengino et les dessins de Stephano Andreucci.

On nous raconte les événements qui se déroulent durant les 88e Jeux Olympiques, en 432 avant Jésus-Christ, et suit le parcours de 3 lutteurs qui s’affrontent dans la palestre et en dehors :

- Kionis, le champion athénien doit mettre la main sur le trésor dérobé et caché par le poète de la pierre Phidias

- Pantarké, le champion olympien doit assassiner son maître et amant Phidias pour discréditer la cité d’Athènes

- Aurelios, le champion de Mykonos qui vient pour la 3e fois à Olympie pour des raisons connues de lui seul…

On ne nous dit pas tout d’eux, et c’est tant mieux… Ils sont à plusieurs facettes et conservent une part de mystère.



Derrière les luttes de pouvoir et la recherche d’un trésor, quel est le véritable fil directeur du récit ?

- d’un côté nous avons un père qui revient à Olympie à la recherche de l’enfant perdu de son amour disparu

- d’un autre côté nous avons un enfant paria qui reste à Olympie dans l’unique espoir de retrouver son père inconnu

Alors que le père et le fils se retrouvent enfin et décident de prendre un nouveau chemin, le tragédie les rattrape… Une historie sur la famille, très bon racontée, touchante et émouvante car simple et universelle. Ceux qui la juge fouillie et peu lisible n’ont pas du faire beaucoup d’efforts pour la comprendre… Ou alors, habitués aux longues séries à rallonge, ils n’ont aucune indulgence pour les one-shot soumis aux rudes contraintes du format qui tient beaucoup de l’exercice de style.





Décidément l’école italienne regorge de talents ! Les dessins de Stephano Andreucci sont très maîtrisés, chaque personnage est bien campé, et dispose d’une belle palette d’expressivité. Le cadrage et la mise en scène bien que misant davantage sur l’ambiance que sur l’action sont aussi bien fichus qu’un storyboard hollywoodien. Et les couleurs de Lou se marient bien aux dessins et leur apportent une belle plus-value : on passe de la lumière à l’obscurité, de l’aube au crépuscule, des extérieurs délavés par la pluie à l’obscurité des temples éclairée au rouge de la flamme… Tout cela est vraiment très beau !





L’épilogue est une histoire en soi car que nous dit Aurelios Junior ?

« Je ne suis jamais retourné à Olympie. J’ai longtemps vagabondé, vu la mer et les montagnes aux frontières du monde… Et moi aussi, j’ai combattu… En Attique, sur les côtes du Péloponnèse, dans colonies de Sicile. »

Il faut comprendre qu’il a cherché vengeance des responsables de la mort de son père en combattant les Athéniens sur tous les champs de bataille de la Mer Méditerranée…

« A mon tour j’ai trouvé la paix, dans les bras de la femme qui m’a offert un fils… à qui j’ai donné mon nom. »

Il faut comprendre que la violence appelle stérilement la violence, et que pour trouver la paix il faut s’extirper de cycle éternel de la haine pour profiter des bonheurs simples de la vie, en aimant les siens et en respectant son prochain. Appartenir à cette grande humanité quoi, et pas aux homines crevarices… Un David Gemmell, un Javier Negrete ou un Paul Kearney nous en aurait fait un chouette cycle !





4 étoiles, mais 1 de plus juste pour lui donner le coup de pouce qu’elle mérite bien…
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Détectives, tome 6 : John Eaton - Eaton in love

Une bd qui commençait bien, ou le côté psychologique prenait l'ascendant sur le reste.

Mais avec un couple de détectives qui est le portrait craché de celui demeurant au 221 B Baker Street l'histoire est retombée comme un soufflé. Tout simplement parce que a vouloir en faire trop on tombe vite dans les clichés.

De plus vient en plus se greffé un Jack l'éventreur qui plombe encore plus l'histoire.

Les auteurs ont pourtant décidé de laisser une porte ouverte au lecteur en lui laissant faire sa propre opinion...ce qui est également dommageable parce qu'on se trouve a la fin avec un épilogue qui n'en est pas un.



Malgré tout cette BD garde des qualités ou certains personnages se trouvent avec une personnalité forte et intéressante.

Je ne regrette aucunement d'avoir lu ce sixième tome (même si il est en dessous des autres).

Maintenant il me restera a voir avec le dernier opus car jusqu'à présent , chaque BD était indépendante les unes des autres mais j'ai la vague impression qu'il va en être différemment pour le final.. c'est pourquoi j'ai bon espoir de voir mon opinion changé sur ce tome 6... seul l'avenir nous le dira
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Wollodrïn, tome 6 : Celui qui dort 2/2

Les retrouvailles entre Tridïk et les membres de la communauté naine partis à sa recherche sont l’occasion pour son père de lui raconter la terrible vérité qui entache l’histoire du peuple nain…

Au-delà de l’hommage à l’héritage tokienien, on sent que les auteurs en gros sur la patate : les peuples vivaient en paix avant que les crevards ne divisent pour régner en remplacement la coopération par la compétition, le commerce par l’accaparement des ressources, la solidarité par l’accumulation des richesses… Fatalement il s’ensuivit une longue guerre qui mena chaque camp à l’épuisement, les dirigeant ne souhaitant l’armistice qu’à condition d’être sûrs de conserver les pouvoirs et les privilèges précédemment, ce qui passa par l'élimination des pacifistes et des contestateurs de tous bords. C’est n’importe quoi, mais comme cela que cela fonctionne avec les crevards IRL : on est dans un pamphlet contre la pensée unique des élites mondialisés qui je ne jure que par l’avidité si chère au cœur d’Adam Smith le père de capitalisme et du libéralisme modernes.

On apprend aussi la malédiction du héros Bhaälzec, qui s’est battu avec ses amis jusqu’au dernier souffle contre la haine et la violence, le mépris et l’indifférence : personne ne profitera des richesses au-delà d’Ahrëezlohk et le peuple nain ne connaîtra plus de héros avant que ne vienne au monde un cœur pur rejetant la maxime du chacun pour soi…



Tridïk prend la décision d’accompagner son ami Haffanen dans sa quête à la surface pour retrouver le pays des elfes, et Aärndehale la cité de l’exil… En affrontant diverses péripéties rendant encore une fois hommage à l’héritage tokienien, le jeune nain au cœur pur apprend à connaître le côté sombre de son compagnon, élevé par les siens pour haïr les étrangers et être une implacable machine à tuer… Jusqu’au moment où se dernier se rend compte de la vacuité de la mission qui lui a été confiée et ne décide de l’abandonner en en révélant la teneur à celui qui le considère comme un ami.



Un tome qui m’a laissé grandement sur ma faim vu qu’il n’y a pas de fin. La montagne aurait accoucher d’une souris et j’aurais été sacrément déçu si je n’avais pas très vite compris qu’il s’agissait d’une transition vers quelque chose de plus grand et de plus noble, les auteurs développant depuis longtemps d’œuvre en œuvre leur univers fantasy par petites touches. Tridïc, dépositaire des dernières volontés du héros nain Bhaälzec, et Haffanen, en quête des derniers représentants de son peuple, se mettent en route pour Marmaëkard où Onimaku s’apprête à donner naissance à un enfant métisse réceptacle de tout le savoir des Anciens…

Que disait déjà Martin Luther-King ? « Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots. »



Mention spéciale aux dessins de Jérôme Lereculey qui non seulement sont très réussis, mais également sublimés par les couleurs de Lou au meilleur de sa forme. Ils nous offrent tous les deux des planches faisant la part belle à des paysages superbes, véritables invitation à la rêverie et au voyage en terre de fantasy. D’ailleurs je ne résiste pas à retranscrire sa petite dédicace :

« Un grand merci à Basil Poledouris, Nic Raine et l’orchestre philharmonique de Prague pour m’avoir si bien épaulé durant la réalisation de ce diptyque. »

https://www.youtube.com/watch?v=4XsTt3UYYOA



Qu’est-ce qu’attendent les éditeurs français pour leur confier l’adaptation BD du "Seigneur des Anneaux" ? Ils n’attendent que ça et je moi je trépigne déjà… ^^
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Wollodrïn, tome 9 : Les derniers héros 1/2

Dans ce tome 9 intitulé "Les Derniers Héros" nous avons d'un côté un elfe dépressif, un ado nain manchot, un jeune guerrier orc en deuil et un dragon ancestral piégé dans le corps d'une fillette, tous porteurs d'un super-pouvoir qui les dépasse, d'un autre côté Jökki le nain berserk, Ebrinh l'archer et Ivarr le voleur, et entre les deux groupes le bébé d'Onimaku et Hazngar traquée par les cavaliers noirs de Sauron (car les forces obscures de la crevardise ne veulent pas que la détentrice des pouvoirs d'Eekhlör ne rejoigne la Ligue de Justice qui pourrait mettre fin au règne des ténèbres)

1) je ne sais si David Chauvel connaît Shotaro Ishinomori, mais la petite métisse aux yeux jaunes, ses grands pouvoirs et ses grandes faiblesses ne sont pas sans rappeler Ivan Whisky le bébé surdoué transformé en cyborg 001, super-héros psionique piégé dans un corps de nourrisson et ses besoins ^^

2) je sais que Jérôme Lereculey connaît "Le Seigneur des Anneaux", et il s'éclate et nous éclate avec des clins d’œil aussi réussis que savoureux ^^

Top scénario de David Chauvel, top dessins de Jérôme Lereculey, top couleurs de Lou... Le relationship drama de nos héros et l'expression de leurs super-pouvoirs sont très cool (mention spéciale à l'orc-multiple ^^), mais je ne peux pas vous mentir : il s'agit d'une tome très sombre où les morts violentes et tragiques sont légion et frappent des personnages qu'on a depuis longtemps pris en affection (et ce dès la première page !)... Les survivants finissent en très mauvaise posture, et désormais il est sans doute plus probable que cela finisse mal que cela ne finisse bien... Comme IRL quoi : Monde De Merde gouverné par les forces obscures de la crevardise !



Messieurs et mesdames les dirigeants des éditions Delcourt, qu'est-ce que vous attendez encore pour confier à ces artistes passionné et talentueux l'adaptation de tout ou partie des univers de J.R.R. Tolkien ? Ils sont faits pour cela, mieux ils s'attendent que cela et j'imagine par avance le nombre de séries d'une immense supracoolittude qu'ils pourraient par exemple tirer du Silmarilion...
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Wollodrïn, tome 10 : Les Derniers Héros 2/2

Une belle série de 10 albums qui nous fait vivre moult aventures, bien mises en images et couleurs, dans un univers où se côtoient des hommes, des nains, des orcs, des elfes... Nous suivons des personnages de différentes races au passé et au destin plus ou moins heureux dont l’histoire générale se nourrit et fait évoluer savamment jusqu’à la quête finale. Certes le dernier opus présente une histoire avec des attitudes et comportements des personnages et une fin quelque peu surprenants et même déroutants. Cela reste un beau voyage dans un temps et un univers différents.
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Détectives, tome 4 : Martin Bec - La Cour sil..

Comment cela se fait-il que j’aie oublié de lire le tome 4 de la saga des "Détectives" ? Je ne sais pas, mais je pourrai chanter, en imitant Johnny ♫ J’ai oublié d’le lire, j’ai oublié d’le lire ♪ (sur l’air de "J’ai oublié de vivre").



Un crime a eu lieu dans la cour d’un immeuble : la femme a été défenestrée.



Toutes les fenêtres donnent sur la cour et pourtant, personne n’a rien vu, tout le monde dormait, épuisé, éreinté par une dure journée de travail.



Le commissaire Bec se retrouve devant une impasse, mais il est tenace, il cherche les détails, ce qui cloche, ce qui ne va pas… Et ce qui cloche, c’est ce clochard qui vivait dans la cour de l’immeuble et qui a disparu.



Si je n’ai pas vraiment apprécié les dessins assez anguleux des visages et les grosses rouflaquettes des hommes (dont celles du commissaire Bec), le scénario, par contre, m’a époustouflé et jusqu’au bout, il m’a tenu en haleine, m’apportant son lot de surprises inattendues.



Le commissaire Bec n’est pas un causant, il parle peu, mais réfléchi beaucoup, est méticuleux et droit dans ses bottes. Il a un sacré caractère et n’hésite pas à tenir tête au divisionnaire, lui rappelant toutes ces affaires qu’il a résolues parce qu’il ne s’est pas contenté de la facilité et qu’il a persévéré, qu’il n’a rien lâché.



La femme défenestrée est celle d’un collègue de la Mondaine et le divisionnaire voudrait que l’on avance plus vite dans la résolution de ce crime, pour ne pas fâcher le collègue, qui possède des copains haut placés (mais jamais plus haut que leur cul, comme le disait Audiard).



Nous sommes dans les années 30 (1930 pour ceux qui penseraient que l’on se trouve dans le futur) et les ambiances de ces années sont bien rendues, avec les petits troquets où l’on vous sert des potées aux lentilles et des gros demi. Les policiers sont un petit peu caricaturaux, mais il reflètent bien ce qu’était la maison poulaga à l’époque : gros godillots et pas toujours de la cervelle.



Une bédé ambiance années 30, une excellente bédé policière, où le scénario a été bien pensé, réfléchi, bien mis en scène et où rien n’est comme on pourrait le penser.



Même si les rouflaquettes du commissaire Bec sont moches à mourir, j’ai aimé le suivre dans son enquête, lui, son pardessus et sa pipe.


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Détectives, tome 1 : Miss Crumble - Le Monstr..

Les enquêteuses Anglaises ont toujours un petit truc en plus que les autres n’auront jamais. Est-ce dû au climat de l’Angleterre ? Au charme surannée des petits villages tels qu’on trouve chez nos voisins d’outre-Manche ?



Je ne sais pas. Une chose est sûre, cette miss Crumble ne déroge pas à la règle.



N’allez pas croire que parce qu’elle porte un nom de dessert qu’elle est une vieille tarte, bien qu’elle ait un caractère bien trempé et une main d’acier capable de broyer une paire de burnes.



Miss Crumble a des atouts dans sa manche, de la sagacité, de l’intelligence, un sens de la déduction à faire rougir les enquêteurs mâles célèbres et si on ne lui avait pas donné ce nom, on aurait même pu l’appeler madame Bellepaire de Loches car elle a la poitrine volumineuse et cette dernière n’a pas encore été soumise aux terribles lois de l’attraction terrestre qui touche certains appâts à partir d’un certain âge, âge certain qu’elle a déjà.



Il est sûr et certain que les hommes qui font sa connaissance ne prendront pas garde à son sens de la déduction mais verront, en premier lieu, son sens de la séduction, magnifié par ces deux obus, avant de se prendre une de ses cinglantes réparties dans la tronche.



Les Sept détectives m’avaient bluffés et notre Miss Crumble en était, son histoire solo ne pouvait être que bonne. Pari gagné haut la main et entre nous, Miss Crumble a plus d’allure qu'Agatha Raisin.



Les dessins sont agréables pour les yeux, le petit village de l’Angleterre d’après guerre est bien représenté, on a l’impression que nous avons franchi la Mer du Nord et que nous avons mis le pied chez nos futurs voisins, 100 ans avant leur Brexit.



Les dialogues sont savoureux comme des scones de Dame Ida, onctueux comme une crème qui descendrait toute seule dans la gorge (telles les sucettes à l’anis d’Annie), épicé comme un bon curry et le tout a le goût fumé et précieux d’un Lapsang souchong grand cru !



Anybref, ceci n’est pas une BD qui se dévore en 10 minutes pour cause de dialogues aussi fin que du papier cigarette, mais c’est dense et on est assuré d’en avoir pour son argent en temps de lecture.



Les crimes sont mystérieux, énigmatiques et je n’ai pas su où donner de la tête tant je me creusais les méninges afin de savoir QUI avait tué, nom d’un pipe. À un moment donné, j’ai suspecté une personne, mais je m’étais fourrée le doigt dans le nez jusqu’au coude. N’ébruitez pas cette erreur au Maître des détectives, merci (Holmes).



Le final, je ne l’ai pas vu venir et je me le suis pris dans la gueule, tel un train de l’époque, lancé à pleine vitesse. Fallait y penser, c’était vicieux comme je l’aime.



Une réussite en images, en dialogues, en suspense et en "j’en suis tombée sur le cul".


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La route de Tibilissi

Dans l'introduction de ce roman graphique, nous découvrons une famille, la mère, le père et leurs deux jeunes fils, qui fuient dans un paysage enneigé.



Les parents sont criblés par les flèches de mystérieux poursuivants, les deux jeunes garçons se retrouvent seuls.



Le reste du roman, nous présente la fuite des enfants, bientôt rejoints par une bizarroïde créature pelucheuse répondant au nom de Didou, et un robot nommé Trois-trois.



Leur but, l'hypothétique refuge de la ville de Tibilissi, où ils espèrent trouver la sécurité.



Etonnant récit que voilà ! Les personnages évoluent dans un univers à mi-chemin entre la Fantasy (dragons compris) et l'Europe de l'Est médiéval.



Le lecteur est donc laissé un peu perplexe par la présence d'un robot très perfectionné, malgré un vocabulaire assez sommaire (ccrrzz bddd !) dans ce monde résolument archaïque.



Nous aurons une -possible- explication dans les toutes dernières pages.



Malgré les petites réserves que je peux émettre quant au scénario, force est de reconnaitre que l'on suit avec intérêt le difficile parcours des deux frères, donc les rapports entre l'ainé et le cadet sont bien rendus.



Graphiquement La route de tibilissi est une incontestable réussite, tant pour le dessin que pour les couleurs.









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Détectives, tome 1 : Miss Crumble - Le Monstr..

Une professeur à la retraite , au caractère bien trempé est une parfaite détective. Rien ne lui échappe.. Un Mix de miss Marple et de Calamity Jane... en moins prude car ses atouts physique sont bien mis en avant. Elle a des réparties cinglantes (comme je les aime);



l'histoire est agréable et drôlement bien tenue.Jj'ai apprécié la reprise de toutes les étapes étayant la démonstration de détective de Miss Crumble.



Pour être honnête je suis complètement sous le charme de cette dame
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Tamara, tome 16 : Taille adulte

J’aimais bien cette série mettant en scène une ado bien en chair qui avait du mal à s’accepter et qu’on voyait grandir au fil du temps.

Mais ce volume m’a semblé un peu brouillon, on y trouve un peu de tout : une Tamara qui passe le bac, un mystérieux bébé qui apparaît et disparaît comme par magie, des histoires d’amour qui se font et se défont, et on a même droit aux soucis divers et variés des parents des camarades de classe de Tamara.

Au final, j’ai trouvé ce volume assez fourre-tout mais pas très profond.

Tamara ne sait plus trop où elle en est sentimentalement, entre ses regrets et ses futures envies mais rien de concret n’a lieu dans ce volume qui sert de transition puisqu’à la toute fin, on la découvre étudiante à Paris. Peut-être que le prochain tome sera plus intéressant.
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Détectives, tome 1 : Miss Crumble - Le Monstr..

Une bande dessinée avec pas mal de bons points : une héroïne à la perspicacité hors du commun, une atmosphère et des décors léchés, des caractères bien trempés, de magnifiques dessins, une intrigue peut-être un peu classique mais rondement menée.

Un bémol : pourquoi avoir fait une poitrine pareil à l'héroïne?! Qu'on veuille malgré son âge la garder sexy, attirante, pourquoi pas? Mais pourquoi tomber dans cette surenchère de chair qui n'apporte rien? Marre de voir systématiquement des héroïnes avec une paire de loches énorme et exhibée. Si même l'âge du personnage ne la protège pas de cette mise en scène vulgaire... Cela m'a fortement agacée. Je ne suis pas puritaine ou prude plus que de raison. Je ne bondis pas dès qu'il y a des seins ou de la chair dans une image, cela peut être joli/apporter du sens à l'histoire/bien dosé. Mais là je ne vois pas.

Dommage.
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Détectives, tome 2 : Richard Monroe - Who kil..

Une histoire sous forme d'interrogatoire. Le détective Monroe a pour mission de protéger une belle et talentueuse actrice. Quand celle-ci tire sur son partenaire et le tue , c'est le détective qui prend le relais au garde du corps.



Monroe a un visage coupé a le serpe, il porte un costume.. un peu le genre Dick Tracy. Il est hyper compétent et surtout tétu comme un mulet.



Je ne suis pas très fan des dessins, car ils ne sont pas assez doux à mon goût, néanmoins ils correspondent parfaitement au personnage. Si l'histoire en fait un bon policier, elle reste quand même loin derrière le tome un : moins palpitante et le héros est beaucoup moins charismatique que notre vieille professeure (que j'avais adoré)... j'ai malgré tout de même passé un bon moment de lecture
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Détectives, tome 5 : Frédérick Abstraight - A C..

Vu ainsi, on pourrait dire que l’ancien inspecteur Frédérick Abstraight s’est fait agresser par Johnnie Walker et William Lawson tant il est bourré de chez bourré.



Pourtant, des policiers ont été le rechercher, lui qui est maintenant considéré comme le pire des inspecteurs du royaume, alors qu’avant, il était le meilleur.



Sa mission, s’il l’accepte… Retrouvez un chat ! Non, je ne plaisante pas, et les policiers anglais non plus : ce chat a de l’importance, nom d’une croquette Friskies !



Autant où miss Crumble avait de la classe, autant l’ex-inspecteur Abstraight n’en a aucune ! Il boit comme un trou, chasse le dragon et malgré toutes ses tentatives pour se donner la mort, il n’a toujours pas réussi.



Une fois de plus, les dessins sont très agréables à regarder, les couleurs aussi et le scénariste n’était pas en vacances, même si, contrairement au 1, le coup de pied au cul est moins grand.



Malgré tout, je ne m’y attendais pas, d’ailleurs, lorsque le train qui emmenait Abstraight loin de Londres se retrouve bloqué par une chute de neige, j’ai même pensé que nous allions avoir un remake du crime de l’Orient Express.



Que nenni ! On a un train bloqué, de la neige, un crime, deux crimes, trois crimes ? Des personnages hauts en couleurs, mais ceci n’est pas un remake de la célèbre enquête de Hercule Poirot sous alcool.



Malgré le fait qu’il soit une épave, j’ai apprécié les réparties cinglantes d'Abstraight, son franc-parler et le fait qu’il se foute des ordres, directives et autres.



Oui, Abstraight est un grand enquêteur et non, ce n’est pas de sa faute si l’égorgeur de Greenhill lui a échappé durant sa carrière.



Une bédé polar sous un froid polaire, un suspense mené de main de maître, du mystère bien dosé, un nuage de lait et quelques sucres, on touille et on obtient un thé délicieusement corsé qui se boit avec un petit sourire aux lèvres.



Un album au scénario cohérent, des personnages hautement suspects, un huis clos et une vieille connaissance qui s’invite à la fin de l’album. Le pied total !


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Détectives, tome 7 : Nathan Else - Else et la..

Heureusement que j’ai acheté cet album pour clore ma série de Détectives (que j’ai lue sur le tard) car il est bel et bien la prolongation du tome 6.



Les questions que je me posais à propos du tueur de femmes sont résolues, je sais QUI (je m’en doutais mais bon, on peut se tromper) et surtout, POURQUOI.



Dès les premières cases, je me suis demandée si ce n’avait pas été une erreur de l’acheter car la réunion de 6 de nos détectives ne les mettait pas en valeur.



Et puis, j’ai compris : le livre dans le livre. Nathan Else, tout comme Sherlock Holmes, a ses enquêtes publiées et ses fans sont nombreux. Pourtant, ce dernier tome est un ramassis d’horreurs sans noms, comme si l’auteur de cette dernière aventure avait voulu mettre dedans tout ce que la littérature compte de créatures fantastiques.



Si pour Sherlock Holmes, Watson était son biographe, dans le couple Else – Eaton, ce n’est pas ce dernier qui écrits les enquêtes de Nathan Else. Et le dernier livre est une daube sans nom.



On pourrait croire, en commençant ce dernier album, qu’on est dans la simplicité, dans le déjà-vu mais ce serait une grossière erreur que de penser cela car l’auteur avait plus d’un tour dans son sac pour clore magistralement la série.



Mon seul bémol serra pour le fait que les 5 autres détectives (Miss Crumble, Martin Bec, Fréderick Abstraight, Richard Monroe et Ernest Patisson) sont sous-exploités et plongés parfois dans le ridicule, le burlesque.



Vous me direz que l’album est consacré à Nathan Else et pas aux autres, d’accord, mais justement, puisque Nathan Else brille par son absence durant la majeure partie du récit, on aurait pu donner un peu plus de présence aux autres.



De plus, je préférais le physique de John Eaton dans l’album 6, avec les dessins de Mara plutôt que ceux de Sylvain Guinebaud dans ce tome 7.



Malgré ces petits bémols, j’ai passé un bon moment avec ce dernier album, j’ai apprécié les révélations faites car elles lient le tout, la tournure prise par les événements, les coups de pieds au cul et maintenant que je sais tout, il faudrait que je relise "Sept Détectives" pour me remettre tout en tête.



Une bien belle saga, des scénarios bien ficelés, des décors so bristish et des personnages bien détaillés. Il ne me reste plus qu’à découvrir Martin Bec et Richard Monroe.


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Détectives, tome 2 : Richard Monroe - Who kil..

"Ceci n’est pas une pipe". Voilà comment on pourrait résumer en quelques mots cet album car, tout comme la célèbre toile de Magritte qui représente une pipe, ce n’est pas une pipe.



Juste l’image d’une pipe… Autrement dit, méfions-nous de ce qui pourrait être trop flagrant.



Aimez-vous vous faire mystifier, gruger, vous faire avoir jusqu’au trognon dans une lecture ? Moi, oui. Mais faut que cela soit fin, très fin.



La mère Agatha savait le faire mieux que personne, comme elle le fit dans "Le meurtre de Roger Ackroyd", jouant avec les phrases à double sens que l’on ne comprenait qu’une fois le roman terminé (ou à sa relecture).



Attention, faut pas qu’on ne me sorte pas un lapin d’un chapeau. Trop facile. Ce ne fut pas le cas dans cette enquête où je me suis faite avoir dans les grandes longueurs, revenant même en arrière pour tâcher de comprendre où l’auteur m’avait prise par surprise.



Pas de lapin sorti d’un chapeau, tout était sous mes yeux mais je n’ai pas vu. Enfin, si, j’ai vu mais je n’ai pas observé, me chuchote Sherlock Holmes dans mon oreille.



Heureusement que le scénario était à la hauteur, parce qu’il n’est pas évident d’apprécier une bédé lorsque les dessins ne vous reviennent pas, que vous les trouvez trop rigides, les épaules des personnages trop carrées, le trait trop simpliste (les oreilles ne sont même pas détaillées).



Certes, si je devais dessiner, ça ne ressemblerait à rien, je vous l’avoue, mais ce n’est pas mon job.



Le découpage de l’histoire est bien pensé, en commençant pas la scène de la défenestration (du 47ème étage du building) et en suivant ensuite par l’interrogatoire de Richard Monroe, cette ellipse permet de faire monter le suspense et les questionnements de suite.



Nous racontant l’histoire en commençant par le début, Monroe qui s’empêtre souvent dans son récit, nous permet de la vivre après coup, après les meurtres, et durant toute son histoire, je me suis posée des questions à savoir "Qui a vraiment fait ça et pourquoi ? La belle actrice a-t-elle bien tué son partenaire ?".



Ajoutant dans les dessins de l’histoire la tête bandée de Monroe et la tête de l’agent du FBI, les auteurs ont pu insérer des petites questions et des réponses, des petits piques d’humour et de la suspicion, sans devoir revenir au moment présent par une autre case.



Moins charismatique que Miss Crumble du premier tome, Richard Monroe a une gueule taillée à la serpe, un caractère de cochon, têtu comme une mule, mais au moins il est compétent et il observe au lieu de voir. Sorte de détective à la hard-boiled, il a tout d’un Dick Tracy ou d’un Mickey Spilane.



Commencé en huis clos dans une salle d’interrogation de la police, l’histoire repassera en huis-clos dans l’hôtel où avait lieu la pièce de théâtre et les meurtres avant de se finir en course-poursuite qui fera le bonheur des vitriers tant on cassera des vitrines.



Un bon album, dans la continuité des autres (que j’avais lu pour le Mois Anglais de Juin 2019) mais mes préférés restent Miss Crumble, Frédérick Abstraight, Nathan Else et Ernest Patisson).


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