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3.19/5 (sur 13 notes)

Nationalité : États-Unis
Biographie :

Marybeth Mayhew Whalen est une romancière à succès.

Cofondatrice du site de littérature féminine "She Reads", elle donne des conférences dans le cadre d’associations féminines partout aux États-Unis.

Elle vit en Caroline du Nord avec son époux et leurs six enfants.

son site : http://marybethwhalen.blogspot.com/
page Facebook : https://www.facebook.com/marybethwhalen
Twitter : https://twitter.com/marybethwhalen
Instagram : https://www.instagram.com/marybethwhalen/

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Bibliographie de Marybeth Mayhew Whalen   (1)Voir plus

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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Il allait s' octroyer une vraie pause. Il allait regarder du sport à la télé - peu importe le programme, n'importe quelle chaîne sportive ferait l'affaire -, boire une bière, traîner en caleçon. Aujourd'hui, il ne serait pas papa. Il ne se lèverait pas d'un bond pour résoudre les problèmes de quelqu'un d'autre. Il resterait assis plus de cinq minutes d'affilée. Pour le déjeuner, il se préparerait un gros sandwich baguette qu'il dévorerait sur le canapé. Il ne prendrait pas d'assiette. Il allait roter et péter sans avoir besoin de s' excuser, car il ne serait le modèle de personne pendant deux bonnes heures. Il avait rêvé de ce moment presque autant qu'il fantasmait autrefois sur le sexe.
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Le silence s'est fait pendant qu'elle réfléchissait.
- Il le fait pour sa maman.
Je trouvais ça bizarre, mais bon.
- En sa mémoire. c'est gentil, non? ai-je dit en faisant mes yeux de cocker.
Je n'utilisais cette mimique que pour des occasions spéciales. Si on en abusait, ça ne marchait plus pareil. C'était mieux de la garder en cas d’extrême nécessité. Ma mère appelait ça "sortir l'artillerie lourde"
( p 270)
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Elles restaient assises ensemble des heures durant, à se plaindre du prix de la vie, des enfants et, inévitablement, de leurs maris. Mais c’était le genre de jérémiades qui apportent du réconfort, qui lui donnaient le sentiment d’appartenir à un ensemble plus grand. Pendant ces jours sans fin à la maison, où elle se sentait isolée et oubliée, elle songeait à ses copines de piscine occupées aux mêmes tâches qu’elle dans leurs maisons respectives, et se sentait moins seule. En hiver, elle se surprenait à compter les jours jusqu’à la réouverture de la piscine. Elles ne gardaient pas contact pendant l’année scolaire comme elles le faisaient pendant les grandes vacances. Elles formaient une petite communauté d’été.
Cet été-là, elle se retrouva attirée de nouveau dans l’univers des mamans et des enfants, assise sur un transat non loin de ces femmes plus jeunes – car c’étaient surtout des femmes, malgré tous les progrès de la société – parce que c’était là que voulaient aller Alec et Lilah. Enfin, surtout Lilah. Alec restait dans son coin la plupart du temps. Elle s’inquiétait pour lui, se demandait quels dégâts il avait subis dans tout ce qui s’était passé.
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Je n’aimais pas quand les gens parlaient mal de ma mère. Son ex-copain, Joe, disait beaucoup de méchancetés sur elle, et aussi sur Cutter et moi. Il n’était pas très gentil avec elle, et la nuit où il lui a dit les choses les pires, je l’ai prise dans mes bras pour lui chuchoter de ne pas l’écouter. Je me sentais mal parce qu’il m’avait surprise en train de fureter dans son portefeuille, et c’est ce qui avait causé leur dispute. Mais elle avait dit que ce n’était pas ma faute, même s’il ne fallait pas fouiller dans les affaires des gens. (J’essayais toujours de m’en empêcher.) Puis elle m’avait serrée contre elle et m’avait fait promettre d’avoir une meilleure vie qu’elle quand je serais grande. Elle n’avait pas cessé de pleurer avant que je le jure, croix de bois, croix de fer. Le problème, c’est que je ne savais pas vraiment comment me procurer une meilleure vie, ni même ce qu’elle avait en tête.
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Cutter aimait les émissions sur les animaux, et moi la télé-réalité. On adorait tous les deux la téléréalité avec des animaux, comme l’émission où ils attrapent des animaux sauvages dans des maisons, ou celle où ils se battent contre des alligators. Parfois, on regardait juste des dessins animés. Le fournisseur de télé s’était trompé et nous avait donné plus de chaînes que ce qu’on avait payé, alors on avait l’embarras du choix, bien plus qu’avant. J’avais dit à maman qu’elle devrait leur signaler qu’il y avait une erreur, mais elle avait répondu que ça ne leur causait pas de tort et que, parfois, la vie vous faisait des cadeaux. Ce n’était pas l’expérience que j’en avais, cependant.
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C’était ce qu’ils aimaient ici, cette sensation d’être parfaitement dissimulés. À une époque où ils n’avaient pas d’endroit à eux, c’était exactement ce dont ils avaient besoin : un lieu où se soustraire aux regards, se terrer et disparaître ensemble. Dans cet espace, ils pouvaient faire tout ce qu’ils voulaient… et ils ne s’en privaient pas. Elle avait si souvent menti à ses parents. Elle allait chez Lucia, au cinéma, à une soirée, à la bibliothèque. Mais c’était ici qu’elle venait. Cet endroit était le seul où elle se sentait toujours en sécurité. Jusqu’à ce qu’elle ne se sente plus en sécurité nulle part.
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Elle avait entendu parler d’un lait maternisé spécial, expédié sur un lit de glace à prix d’or, de sièges auto plus sophistiqués que la voiture elle-même, d’allergies, d’intolérances et de diagnostics. Cette nouvelle génération de parents était tout simplement trop savante à ses yeux. Internet fournissait trop de carburant à leurs neurones et leur donnait tous les droits. Quant à leur addiction à la technologie, c’était navrant : ils passaient leur temps sur leur téléphone et se limitaient au strict minimum en matière de sociabilité.
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Nous observions tous la grosse araignée dodue, jaune avec des rayures noires, qui se tenait pile au milieu de cette toile. Elle semblait nous attendre, comme si elle avait un message à nous transmettre afin que l’été puisse commencer, comme sa congénère dans Le Petit Monde de Charlotte. Mais personne ne souhaitait entendre le message de cette araignée-ci. Les gens n’avaient qu’une idée en tête : la faire disparaître. Une fois que la voie serait libre, on pourrait enfin s’amuser.
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Elle avait connu une Jencey autrefois, une fille de l’âge de son fils, Tyler. C’était la cheftaine des enfants du quartier, autoritaire et bien décidée à conquérir le monde. Tous les garçons étaient amoureux d’elle, y compris Ty, même s’il ne l’aurait jamais avoué. Puis elle s’était retrouvée victime d’une histoire sinistre, et ses parents l’avaient emmenée en pleine nuit, pour la cacher dans une école située dans le Nord.
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elle se souvenait encore des paroles qu’il lui murmurait à l’oreille. Il y avait les rêves et les chuchotements, les batailles et les redditions, les vérités et les mensonges. À l’époque, elle était elle-même, avec lui, mais cet être était-il l’ombre de sa véritable personnalité, ou la version plus aboutie ? La vie enlevait-elle ou ajoutait-elle à ce que nous sommes à seize ans ?
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