NevraX

Des êtres étranges, les Telluriennes, qui sont à l'origine de la drogue que Lola doit consommer pour survivre ont copulé avec notre héroïne. Elle se réveille suite à un orgasme hors du commun mais les Telluriennes ont disparu ainsi que tout ce qu'il y avait sur cette planète. Voilà alors qu'apparait un être étrange, mi-organique, mi-robot. Il apprend à la belle qu'elle est le fruit d'une fusion et qu'elle est devenue une nouvelle espèce d'être vivant. Elle est en possession d'étranges pouvoirs qui peuvent agir sur la matière et sur son corps. Tout deux décident de se rendre au conseil de Primalus pour leur prouver que l'avenir de la vie, ce sont les êtres organiques et non les robots. Lorsqu'ils arrivent, il semble que le centre de Primalus est inoccupé, qu'il a subit de graves avaries...

Vraiment bien ficelé, l'histoire. C'est surprenant. Là, on dépasse le simple porno. Nous nous retrouvons dans un univers fantasque mais qui pourrait nous paraître plausible. Une apocalypse pour basculer vers la création. Tout est matière et tout reste matière. Une boucle sans fin. Cette histoire en devient philosophique. Le scénario est vraiment intéressant, même s'il fait la part belle à l'érotisme, la pornographie. Les dessins ont encore gagné en maturité. C'est vrai que le nombre de personnage à fortement diminué, il en reste a peu près trois dans ce dernier opus. Lola est pratiquement présente à toutes les pages et a beaucoup plus de charme que dans les épisodes précédents. Dans le même temps, ses pouvoirs la font basculer dans le genre hentai, sans pour autant tomber dans le style des mangas japonais.

Pour conclure, cette petite série qui, ici, s'achève, m'a accrochée par la qualité de son fond, de son scénario. Une petite réflexion : Et si le big bang était le résultat d'un orgasme féminin ? L'idée me séduit beaucoup.

Primalus, organisme qui pourrait être assimilé à une sorte d'ONU intergalactique, à décidé de détruire Lola car elle est une arme biologique de niveau 4. Tout être organique qui échange un rapport sexuel avec notre héroïne est condamné à une mort certaine. Jyr, le robot qui l'a arrêtée sur la terre, a testé le transtech, appareil qui permet aux machines d'avoir un rapport sexuel avec un humain. Il a découvert l'orgasme avec Lola et ne pouvant plus se passer d'elle, l'a aidée à fuir et ils se sont réfugiés sur une planète qui masque quelque peu leur trace énergétique. La tête de la belle est mise à prix dans tout l'univers. Lola, isolée, s'ennuie. De plus, pour survivre, elle doit continuer de consommer la drogue qui l'a infectée, le Mollum. Les effets secondaires augmente la libido de la jolie femme, elle qui était déjà disposée à la nymphomanie. C'est alors que deux autres robots les repèrent et tentent de les arrêter. Jyr et Lola ne se laissent pas surprendre et emprisonnent leurs ennemis. Jyr leur place, chacun leur tour, le transtech. Après avoir fait l'amour avec Lola, les deux cyborgs décident de s'allier avec leur amante. Tous les quatre fuient la planète car ils se savent menacés. ...

Quelle imagination débordante. Même si tout est prétexte à ce que Lola s'envoie en l'air, le scénario est intense, épais et mystérieux. Il nous entraine dans une suite d'évènements passionnants. Sans la pornographie qui pourrait heurter certains esprits, cette série mérite réellement d'être découverte car l'histoire est d'une grande qualité. Quant aux critiques que j'avais émises pour le premier volume, je dois dire que pour le second, l'auteur a mûri. Les dessins ont gagné en qualité. Les textes sont plus clairs donc plus lisibles. Le nombre de personnages a diminué et les couleurs sont moins "pochées", mieux finies. C'est encore perfectible mais l'histoire m'entraîne, m'emballe donc je continuerai de lire cette série.

Lola Star, jeune femme très belle, surdiplômée dans cette société futuriste impitoyable, n’a d’autre choix pour survivre que de se prostituer. Elle est soutenue par un extraterrestre, plus machine qu’humanoïde. Il lui fournit une drogue qui la protège des MST et qui lui dope la libido. Malgré tout, un de ses clients, policier de surcroît, l’agresse en l’accusant de lui avoir transmis un virus à cause de ses rapports fréquents et non protégés. Elle comprend qu’elle est peut-être infectée tout en restant saine. C’est alors que d’autres cyborgs fracturent son appartement pour éliminé son macro et l’arrêtent en lui annonçant qu’à cause de la drogue que lui fournit son amant extraterrestre, elle est devenue une arme biologique redoutable. ...

Bien sûr, en téléchargeant ce livre sur le site de La Musardine, bien sûr, Tabou Edition, bien sûr, au regard de la couverture avec une jolie paire de fesses juste habillée d'un joli string, je sais ce que je vais découvrir au fil des pages. J'ai téléchargé cette bande dessinée, premier épisode d'une série qui s'annonce croustillante pour me faire une opinion. Et là, surprise. Oui, c'est pornographique mais l'auteur nous gratifie d'un scénario, d'une vraie histoire, pleine de suspens. L'action est réellement prenante même si le sexe est le thème principal de cette histoire. Pour le graphisme, je serai plus critique. La qualité des dessins n'est pas toujours au rendez-vous. Surtout les visages, les expressions. Il y a beaucoup de personnages, parfois dans une seule case et les scènes d'action sont parfois confuses. J'ai un peu de mal aussi avec la mise en couleur. Souvent criardes, avec des effets proches de l'aérographe. Les textes, à l'intérieur des bulles sont serrés, d'un lettrage gras, comme manuscrits quand les humains s'expriment et sont parfois difficilement lisibles. Mais l'histoire, elle, m'a accroché, donc, je charge la suite et vous informe du contenu. Evidemment, uniquement pour un public adulte.

Néanmoins, plutôt que d’opter pour la facilité en faisant subir continuellement à son héroïne différentes expériences avec des partenaires aussi divers que variés, NevraX se paye le luxe de pondre un scénario autour. Alors, oui, forcément, le scénario est là principalement pour servir de prétexte à des scènes explicites (en même temps, c’est le but recherché du lectorat de ces albums), mais malgré tout, il y a une réelle intrigue.
Lien : http://www.bdencre.com/2014/..

On ne peut que reconnaître à NevraX d’avoir su capter l’attention avec cette œuvre que l’on peut qualifier d’extraterrestre dans le genre de la BD érotique.
Lien : http://www.bdencre.com/2016/..