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Citations de Revue Nouveaux Cahiers du socialisme (19)


Parler de culture de viol réfère à des pratiques et à des structures sociales qui minimisent, normalisent, cachent et donc encourage les violences sexuelles
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Davantage qu’il y a cent ans, le défi de com­prendre l’interaction des di­men­sions économiques et po­li­tiques ap­pa­raît comme un vé­ri­table casse-tête dont le nombre de pièces est dédoublé par la né­ces­sité d’intégrer éga­le­ment les dimensions cultu­relle et idéolo­gique à l’analyse du pro­blème. Il ap­pa­raît donc né­ces­saire de pré­senter plu­sieurs ap­proches concur­rentes qui sont au cœur des dé­bats ac­tuels pour permettre de mieux les évaluer
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147 multinationales possèdent 40% de la valeur économique et financière de toutes les multinationales du monde entier
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la violence des drones a ceci de particulier qu’elle n’a pas d’unité de lieu, les machines étant assujetties à une logique opérationnelle qui métamorphose le principe des frontières
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Ce n’est pas la nature qui est en crise, mais la relation historiquement déterminée entre l’humanité et son environnent
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Il s’agit donc :

de substituer à la croissance quantitative du capitalisme et à sa logique d’accumulation une autre logique que l’on pourrait nommer croissance qualitative, laquelle implique une importante décroissance quantitative avant tout dans les pays capitalistes dominants ;

de changer radicalement la répartition de la richesse. L’écart est gigantesque en ce qui concerne la répartition de la richesses mondiale, puisque 2% de l’humanité détient 50% du patrimoine des ménages tandis que 50% de l’humanité n’en détient que 1%.
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la destruction de l’identité, de la langue, de l’imaginaire autochtone, couplées à la destruction de l’économie autochtone, l’accaparement des terres et la clochardisation dans le système apartheid mis en place depuis la Confédération
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En 1867, les peuples autochtones sont devenus une minorité sur leurs terres
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cette restructuration spatiale et sociale du capitalisme a produit une expansion massive du prolétariat
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L’image du vaisseau-Terre dont nous serions tous passagers, donc interdépendants et coresponsables, partageant une communauté d’intérêts face à notre avenir commun, masque la réalité des antagonismes sociaux. Les effets de la pollution ont des impacts diversifiés sur les communautés humaines, poussant à leur paroxysme les conflits sociaux.
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Le système capitaliste de production pollue à grande échelle et en profondeur. Les écosystèmes sont fragilisés, certains sont définitivement morts. La déforestation se poursuit pour produire notamment des agrocarburants ‘verts’, largement subventionnés, qui ont des effets sociaux tout aussi destructeurs que leurs conséquences sur les écosystèmes. Surtout, toutes ces activités se conjuguent dans un processus cumulatif d’effet de serre que l’humanité ne peut empêcher, mais seulement espérer amoindrir. A la condition toutefois de remettre rapidement en cause la logique même de l’accumulation du capital et de transformer radicalement notre monde
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En définissant le fait d’être victime comme un état psychologique, une faiblesse de la victime même, et non comme une condition objective qui peut durer plus ou moins longtemps, le discours antivictime contribue à nier la violence masculine et l’injustice sociale qu’elle représente et à délégitimer et à désamorcer les revendications des femmes qui ont subi des violences. Ainsi, il devient de plus en plus difficile d’affronter et de contrer la violence des hommes à l’égard des femmes et des enfants, et le système social qui la perpétue.
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Jamais on ne parle de ‘violence masculine‘ préférant utiliser des termes génériques comme ‘violence envers les femmes‘ ou des euphémismes comme ‘gender based violence‘.
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La cohabitation hétérosexuelle signifie un surcroît de travail pour les femmes et, au contraire, une diminution de travail pour les hommes
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toutes les formations sociales connues dans l’histoire ont bénéficié de la force de travail des femmes des classes subordonnées dans la production
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Le discours dominant occulte l’oppression et ses violences sous le couvert de valeurs dites universelles, mais qui s’avèrent masculines
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« Bien que l’oppression des femmes soit antérieure au capitalisme, il n’en reste pas moins que ce mode de production lui a imprimé des spécificités. En outre, les femmes sont touchées de manière différente des hommes par la mondialisation néolibérale. Les rapports sociaux de sexe font partie des fondations et de l’agencement de ce capitalisme financiarisé, lequel a exacerbé la division sexuelle du travail. Ces rapports nous permettent de comprendre des phénomènes internationaux aussi important que la marchandisation du vivant (entre autres, du corps et du sexe), les mouvements migratoires, qui se sont féminisés, les nouvelles pauvretés, les hiérarchies sociales (caste, classe, groupes racialisés et ethnicisés), les violences, etc. Les femmes sont à la fois une main-d’œuvre capitale tant pour le travail salarié que pour celui qui est non rémunéré, une source formidable de profits pour les entreprises et de travail gratuit pour la société dans son ensemble et pour les hommes en particulier. En même temps, grâce à cette position subordonnée dans la société et à la surexploitation qui en découle, les femmes constituent un groupe très actif tant dans l’analyse du monde actuel que dans les luttes et dans la mise en place d’alternatives. Sans cette perspective analytique, tout reste obscur. Pour les Nouveaux Cahiers du socialisme, les questions de l’oppression des femmes et du féminisme sont fondamentales. On ne peut imaginer penser et construire une alternative au capitalisme sans s’attaquer au patriarcat. Notre dossier est divisé en quatre parties. La première se penche sur différents enjeux politiques et théoriques, tant par rapport au socialisme marxiste qu’à l’intérieur du féminisme. La deuxième concerne quelques questions québécoises, dont la lutte du Front commun intersyndical, l’impact des politiques néolibérales sur la main-d’œuvre féminine, les effets de ces politiques dans les domaines de la santé et de l’éducation en rapport avec la dégradation de la condition des femmes et la question des différences salariales et la lutte pour l’équité salariale. La troisième examine la masculinité, ses violences, son hégémonie. La quatrième fait état des luttes tant par les organisations autonomes des femmes que par celles qui sont mixtes et discute du Nous féministe. »

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Le changement des rapports de production ne constitue que la condition nécessaire – mais non suffisante – d’un changement social extrêmement profond, impliquant la modification substantielle des modes sociaux de consommation et de mobilité
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les différences qualitatives sont décisives à l’élaboration des stratégies écologiques adéquates, dans lesquelles les moyens mis en œuvre sont cohérents avec la fin – le passage sans casse sociale à un système énergétique économe et décentralisé, basé uniquement sur les sources renouvelables
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