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Critiques de Pilote (47)
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Les plus belles histoires de Pilote, tome 2..

« Pilote» fut un hebdomadaire BD de 1959 à 1974, un mensuel jusqu’en 1989. Il renaitra ensuite sporadiquement, jusqu’à nos jours, sur le fil incertain de parutions ponctuelles et aléatoires. Ce fut d’abord, en sous-titre, « Mâtin quel journal .. ! », puis « Le journal qui s’amuse à réfléchir ». Le voici « qui s’amuse à revenir » en 2013, le temps d’une magnifique évocation de ce qu’il fut. Cinq tomes en rang chronologique, sur le fil d’extraits emblématiques soigneusement choisis (mais non inédits, du moins dans cet épisode). Nous nous intéresserons ici au volume 2 qui courre de 1970 à 1974. Cà tombe bien : c’est l’intervalle de temps pendant lequel je me suis intéressé au périodique.





C’est un bien beau livre relié qui nous est ici proposé. Sous le parrainage rêvé de Dargaud éditeur (une référence es-BD quand-même), il est construit grand luxe, en format XL (24x31.5 cms). C’est un généreux florilège (220 pages, excusez du peu) d’histoires courtes et de curiosités parues de 1970 à 1974. Elles ont été piochées à l’envie, de ci de là, dans les très nombreux numéros que l’hebdo délivra en cette époque faste et mythique, en son Age d'Or. L’embarras du choix, semble t’il ? Si ce n’est que certains one-shots ne purent être présentés en raison d’itinéraires éditoriaux inextricables. D’autres extraits, liés de trop près à une actualité d’époque maintenant préhistorique, furent aussi éliminés sous peine de paraitre incompréhensibles car périmés. Ce sont des historiettes BD, détachées en spin-offs des grandes séries mythiques du journal (Achille Talon, Dracurella, Le Génie des Alpages, Philémon … etc) ou strictement indépendantes. Quelques vraies pubs d’époque ont été insérées pour recadrer l’air de ce temps-là dans ce qu’il fut (béta-consumériste). Quelques encarts pubs, souvent pleine page, internes à la revue, ont été ajoutés ; ils annonçaient, en avant-première, pour le numéro à venir, le premier épisode d’une des séries-phares du journal (Valérian, Tanguy et Laverdure, Blueberry ...).





A l’orée des 70’s. C’était nos 15 ans.





«Pilote» se dénichait en kiosque ou en tabac-presse, rayon revues BDs (Tintin, Spirou … etc). Tous les mardis matin, le nouveau numéro était à l’étalage. A 10 heures pétantes, allez savoir pourquoi ? Qui, alors, au lycée et à tour de rôle, pour sécher les cours et ramener un lot aux poteaux ? « Pilote », au quart du format de presse quotidienne, était invariablement en rayon dédié le même jour et à la même heure, clignait de l’œil et guettait ses proies consentantes. Y’avait qu’à succomber ..!La revue s’habillait alors aux couleurs de l’arc-en ciel ou de sobre noir et blanc d'encre de Chine sombre, de vignettes et d’onomatopées, de bulles et de phylactères, de rêves dessinés et de promesses graphiques novatrices. Elle décortiquait l’actualité façon potache poète, poursuivait ses séries-phares (Valérian, Achille Talon, Iznogoud, Blueberry … etc), proposait des histoires courtes, affichait à ses génériques successifs des dessinateurs (et scénaristes) si talentueux. Le vent en poupe, succès critique aidant, les poussaient vers des expérimentations graphiques ou scénaristiques souvent probantes et efficaces. Après lecture gloutonne, à froid le lendemain, nous discutions inlassablement des détails: de la coccinelle en « Rubrique-à-Brac » et de ses apparitions saugrenues et hilarantes en coins de vignettes, du nombre de fois où « Le Concombre Masqué » allait dire « Bretzel Liquide » et le papa de Philémon écrire que « le fond de l’air était Fred ». Tout cela en running-gags que j'avais bel et bien oubliés.





1970-1974. Cette période signe l’Age d’Or du périodique : celle, pendant laquelle, la ligne éditoriale (définie par René Goscinny) fut, avec succès, de rendre adulte une BD jusqu’alors bien juvénile. Une pépinière de talents féconds y transita quatre ans durant (sans compter ceux qui, avant 1970, étaient déjà là et ceux qui, après 1974, resteront). Ce fut une pléiade de dessinateurs et de scénaristes qui, du zénith à l’implosion douce, se mit à l’œuvre sur tant de pages dédiées au 9ème Art. Certains noms, mouvance « Pilote » sur le déclin, migrèrent vers les successeurs naturels de la revue dans l’espoir d’un renouveau ou d’horizons autres : « Fluide Glacial », « L’Echo des Savanes » et « Metal Hurlant » ; ils y essaimèrent leurs expériences acquises au service de trois nouveaux fleurons naissants de la BD. Une école était née, « Pilote » portait bien son nom, ce fut le journal BD qui, en éclaireur, illumina le chemin. On y sentait les prémisses d’une liberté presque totale à venir. Ce fut ce qu’il advint …





Que de talents alignés, en voici un listing non exhaustif, centré sur celles et ceux qui m’ont marqué : Giraud/Moébius (sa dichotomie Western réaliste vs SF déjantée), Druillet et ses flamboyances gothiques architecturales, Brétécher et ses crobars faussement simplistes, Gotlib et sa pédagogie animalière si peu académique, Mézières et Christin au service du Space Opera, Alexis (pour qui le temps n’était qu’argent), Greg et son tendon d’Achille, Charlier, Mandryka, Morchoisne et ses caricatures, Lob, Goetzinger, Tabary, Forest, Leconte, Ribera, Caza, Solé… etc.





Le « Pilote » d’alors n’était pas underground, ne mordait que peu dans la politique, la religion, l’armée, les difficultés économiques ou alors de manière suffisamment allusive et détournée pour n’y laisser rien paraitre. Apparemment apolitique il n’en filait pas moins en douceur sur les chemins de l’après 68. Des signes de ci de là ..! Il ne mettait pas la sexualité au rang d’indispensable ingrédient. D’autres publications s’y consacraient en toute liberté sous caution, pleinement réservées aux adultes celles-ci et conscients de l’être, au premier rang desquelles « Actuel » en prise avec la mouvance hippie. « Pilote » jouait le jeu mainstream qui lui était imposé en tant que publication destinée à la jeunesse. Il ne déplaisait pas aux parents, les rassuraient. « Pilote » se cherchait une responsabilité à endosser, celle d’une publication jeunesse pleinement adulte. Difficile équilibre : beaucoup d’humour potache, de tendresse et de poésie absurde au menu y réussirent pleinement. Le Grand Duduche de Cabu ne rêvait que d’instants romantiques en compagnie de la fille du proviseur. Philemon et Mr Barthelemy, en quête du « A » de l’Atlantique sur une Terre conçue comme une mappemonde, lettres incluses, montraient Fred, l’auteur, au sommet de son absurde poésie. Solé peignait le rock aux flamboyantes couleurs du psychédélisme. F’murrr montait en alpages, jetant un regard étonnant sur le monde d’en-bas…





« Pilote » : un regard sans cesse décalé sur les instants d’un monde désormais effacé, dans le respect de ce qui lui était alors imposé. Ce fut, à l’orée de la dernière décennie des Trente Glorieuses, une parenthèse littéraire qui mettait des maux et des remèdes sur le monde, sans y paraitre, et nous permettait de plus d’en rire.





J’ai ressenti une nostalgie prégnante à parcourir ces 220 pages, à retrouver un monde plus simple, moins creux, moins illogique. L’humour libre, potache, tendre et absurde d’un simple journal BD parvenait à dégoupiller les menaces latentes d’une autre vie à venir, celle pleinement adulte et responsable qui guettait.





Joli voyage dans le temps que celui, ici, offert. Merci.
Lien : https://laconvergenceparalle..
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Super Pocket Pilote, n°6

Dans ce numéro de la série Super Pocket Pilote, que j'ai acheté d'occasion vers mes 12 ans, il y a une aventure originale de Submerman qui m'a marquée et dont le détail s'est révélé avec les ans : l'aquarévarium est une "salle de spectacle" dans laquelle les spectateurs visualisent les rêves des artistes; le champion de tous les rêveurs est Fantasmagor, qui un jour... devient insomniaque ! Il se livre aux drogues pour continuer ses succès et finira par ne plus pouvoir se débarrasser de ses rêves les plus effrayants même après les spectacles. La légende raconte "qu'il a finit par s'entendre avec ses démons; ne pouvant s'en débarrasser, il s'est habitué à leur présence et ferait maintenant bon ménage avec eux..." Merci Jacques Lob...
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Les meilleures histoires de Pilote : L'albu..

que de souvenirs en revoyant cette couverture, des histoires lues et relues, une vrai "bible" de mon enfance
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Pilote, n°70

Si le journal de Tintin avait bercé l'enfance des amoureux de BD, Pilote, plus adulte, l'a remplacé auprès des jeunes des années 70.

Révolutionnaire par son graphisme, ses sujets il collait alors à une époque en pleine mutation.
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Pilote, n°63

Un album pour la jeunesse qui a révolutionné la bande-dessinée pour la faire sortir de son statut de livre pour les enfants.
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Pilote, n°424

N'est-il pas un peu tard pour évoquer la fin d'année ?

J'y-vas-t-y ? J'y-vas-t-y-pas ?

Allez, entrez et prenez place à la conférence de rédaction de "Pilote" en vue de préparer le sommaire de ce numéro spécial géant.

Les rédacteurs en chef sont René Goscinny et Jean-Michel Charlier.

Gotlib a pensé à un truc : ça serait de faire un "Dingodossier" qui montrerait comment se passe les réunions de rédaction ...

Godard, qui a tout fait pour y aller, n'ira pas ...

Chakir, que cela fait suer mais qui n'aime pas mentir, en sera ...

Gébé a mené l'enquête : "Pilote" est fait scientifiquement !

Reiser révèle ce que l'on a failli vous offrir comme supplément ...

Finalement, Lob et Dufranne, vous invitent au repas traditionnel de la rédaction ...

Et sur une idée de l'éditeur, une page spéciale est consacrée au champignon, cet inconnu ...

Ce numéro est un petit bijou de 68 pages.

Mâtin, quelle fin d'année 67 !

Mâtin, quel sommaire !

Le "Pilotorama", intitulé "un mystère à Paris en 1467" est exceptionnel.

Le Théâtre y est à l'honneur !

Du côté de la bande-dessinée, c'est un véritable festival caché par sa superbe couverture :

- un conte de Fred, "le petit chaperon blanc" ...

- "la vengeance du père-noël" racontée par Noiret et dessinée par Desclez ...

- "l'Histoire de France en 80 gags" de Reiser et de Pouzet ...

- "au gui l'an IX", deux planches inédites des aventures d'Astérix et Obélix ...

C'est, bien sûr, sans compter les histoires à suivre, les jeux et quelques autres petites pépites ...

Il n'était pas trop tard pour évoquer la fin d'année !

J'y-vas ...



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Super Pocket Pilote, n°1

C' est mon grand frère qui l'avait acheté! Mon petit frère et moi ne l'avons dévoré qu' après.

Le souvenir d'une bonne surprise, avec des histoires complètes à déguster.
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Pilote, n°152 : du 20 septembre 1962 -

Ce 152ème numéro de "Pilote" est une véritable malle aux trésors.

Bandes-dessinées, reportages, humour, aventure et jeux sont au programme ...

Pourtant aujourd'hui je n'ai pas le coeur à faire l'article.

Et, seule, une page de ce magazine des jeunes de l'an 2.000 sait retenir mon attention :

"L'ami public n°1 de la T.V. est un homme orchestre"

Il mérite de porter ce surnom d'ami public n°1 !

Il est passé du reportage à l'émission de variétés, de la minute culturelle à l'animation de jeux populaires ...

Pierre Tchernia avait fait, en 1948, ses débuts au micro du Club d'Essai de la RTF.

Il devint ensuite, durant cinq ans, le reporter des temps héroïques du journal télévisé.

Il fut acteur, scénariste ... et tant de choses encore ...

En ce mois de septembre 1962, Pierre Tchernia revient de Bretagne où, comme Cadet Roussel, il a, paraît-il, trois maisons ...

Et "Pilote" lui consacre une page pour quelques photos, pour un court hommage, pour une jolie rencontre ... Une petite page qui aujourd'hui résonne tristement !

Pierre Tchernia nous a quitté.

Je crois, qu'avec lui, j'ai définitivement perdu mon coeur d'enfant ...

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Le livre d'or du journal Pilote

Happy Birthday !

En octobre 1979, pour son vingtième anniversaire, le journal "Pilote", devenu mensuel, sort un numéro spécial.

En trois ou quatre chapitres, il va survoler deux décennies d'une histoire "à suivre".

Vingt ans, c'est rien mais ça fait quand même pas mal de coups de crayon !

Alors, ceux qui ont fait le journal ont décidé de le raconter dans un livre d'or ... et ce magnifique album est né.

Ça va bouillir !

Gare aux anciens combattants, prévient Cabu ... un petit jeune qui ne respecte rien !

C'est pourtant très illustré, très documenté, pris sur le vif.

Entrez voir la femme à barbe !

Venez écouter les divagations de monsieur "Saitout" !

Et retrouver Astérix et Obélix, le grand Duduche, Jacques le Gall, P'tit Pat, Tanguy et Laverdure, Zappy Max et le petit Nicolas ...

Ils sont tous là, du plus petit au plus grand, du plus ancien au plus récent, du plus raisonnable au concombre masqué ...

Gare aux anciens combattants, prévient Cabu ... un petit jeune qui ne respecte rien !

Pourtant ce sont ceux qui l'ont fait qui en parle mieux.

Et "Le livre d'or" leur donne la parole : Uderzo, Forlani, Charlier, Greg, Gotlib, Mandryka, Godard, Tacq, Jean-Charles, Morris, Lob, Caza, Cabu, Christin, F'murr ... bien d'autres ... et partout le souvenir de René Goscinny !

"Le livre d'or" est certainement l'ouvrage "biographe" le plus fidèle à l'esprit "Pilote", certainement le plus réussi et le plus vivant.

Un journal, "l'Express" pour ne pas le nommer, vient de sortir un hors-série intitulé : "Gotlib, l'inventeur de la BD adulte" - 120 pages d'humour corrosif ... et d'amnésie !

Si j'osai, je conseillerais bien aux auteur du dit fascicule de soit modifier leur titre, soit se replonger dans "Le livre d'or du journal Pilote" ...

Mâtin, quel plaisir en perspective !



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Pilote, n°57

La presse anglaise a déclaré que : "les français sont sales, obsédés sexuels et malhonnêtes".

En mai 1971, grâce aux plumes et crayons de Pelaprat et de Poppé, le journal "Pilote" s'amuse à riposter.

Non, mais, Ho ! ...

Une autre presse, excellente au demeurant, nous alerte périodiquement : "il existe de faux clochards !"

Qui sont-ils ?

Dionnet et Solé, en quelques fines leçons, nous apprennent à reconnaître le milliardaire qui se cache derrière le costume garanti de mauvaise qualité ...

Patrice Leconte, lui, craint, qu'à cause du principe des vases communicants qu'il ne peut s'empêcher d'observer entre les militaires et les civils, la guerre soit pour demain ...

Ce que chaque "Recueil du journal Pilote", outre qu'il protège efficacement le journal d'Astérix et d'Obélix contre les attaques du temps et des jeunes lecteurs, a de plus avantageux est qu'il offre une certaine continuité dans la lecture des fameuses "histoires à suivre" et dans la compréhension de l'évolution du journal.

En juin la miss météo est Claire Brétécher.

Elle met, avec Pélaprat, "la charrue avant les boeufs".

Et Lob, Gotlib, de Beketch et Fred font parler cette histoire sans parole ...

Ce 57ème recueil offre un mélange de bandes-dessinées à suivre, de rédactionnel, de gags en une, deux, trois ou quatre planches, d'histoires complètes, d'annonces et de publicités.

Fred y annonce "l'île aux brigadiers" et "quatre pas dans l'avenir".

F'murr y rencontre Mr Perrault et poursuit ses "contes à rebours".

Le loup, à qui l'on ne peut décidément pas faire confiance, ne sait pas son texte ...

"Les grandes gueules" se suivent et parfois se ressemblent : Dutronc, Francis Blanche, Jacques Martin, Steve Mac Queen, Alain Delon, Louis de Funés, Georges Brassens, Roger-Pierre et bien-sûr Jean-Marc Thibaut.

Comme à l'accoutumée, quelques B.O.B.D.N.I. à signaler dans le paysage :

"l'oiseau de malheur", la sordide histoire de Caïn en six planches de SF par de Beketch et Poppé ...

"Le cerveau", premier "dossier du fantastique" pâr Florenci et Clavé ...

Un numéro "spécial Agricole", le 607ème paru le 24 juin ...

De l'humour, de la philatélie, de belles couvertures, du dessin, de l'intelligence, de l'audace et de l'impertinence ...

Au début des années 70, C'est ça et tant d'autres choses, le journal qui s'amuse à réfléchir !

Et en rappel, puisqu'il n'existe pas de gala sans rappel !

Une petite devinette :

"Lorsque Gotlib et Mandryka se rencontrent, qu'est-ce qu'y se racontent ?

Des histoires de "Clopinettes" ... dans la fable express du professeur Glützenbaum, bien sûr ...

Pour faire plus concis, il m'aurait fallu dire que ce 57ème recueil part du 603ème numéro paru le 27 mai pour arriver jusqu'au 612ème paru le 29 juillet 1971...







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Le journal de Pilote

Après avoir fait, avec son numéro 0, un faux départ, le "Grand Magazine Illustré des Jeunes" faisait, le 29 octobre 1959, sa première apparition dans les kiosques.

Mâtin, ça c'était un journal !

"Pilote", le journal d'Astérix et d'Obélix contenait déjà tout ce qui fera son succès.

La recette allait être de mêler, avec beaucoup d'intelligence, de la bande-dessinée à un rédactionnel captivant.

A ses débuts le journal ne se veut pas précurseur.

Il ne le deviendra qu'avec sa transformation au début des années 70.

A sa création, il s'installe dans une formule classique déjà rodée par Tintin, Spirou, Vaillant et surtout par l'Intrépide-Hurrah qui m'a toujours paru être son plus proche "aîné".

Le journal va, bien sûr, nous présenter le petit gaulois irascible devenu célèbre, mais aussi le verbeux Achille Talon, homme de qualité au journal "Polite".

Il va nous présenter, au fil des ans, une impressionnante galerie de personnages.

Il va surtout très vite se transformer, pendant plusieurs décennies, en un véritable festival de bande-dessinée.

Il va changer de format, de formule, de ton et de teinte.

D'hebdomadaire il va devenir mensuel, et même annuel.

Il va se faire "Super Pocket" et offrir des numéros "Géants Spéciaux", des suppléments.

Il se vantait même, dans son 699ème numéro, d'offrir, lui-aussi, un gadget.

Beaucoup des plus grands dessinateurs et scénaristes font leurs débuts dans "Pilote".

Le journal va grandir avec ses lecteurs.

Et à l'aube des années 70, il va devenir, délicieusement contestataire, avant de disparaître, à la fin des années 80, et de devenir une véritable légende.

Mâtin, ça c'est journal !

Son histoire a été ponctuée de coups de génie et d'éclats de rire.

Il a été le journal des jeunes de l'an 2.000, le journal qui s'amuse à réfléchir.

A y regarder de plus près, l'on peut s'apercevoir qu'il est aussi celui qui s'amuse à cacher de nombreux trésors injustement oubliés.

Quelques unes de ses superbes couvertures en sont le meilleur témoin.

Placé devant le cruel dilemme de n'en choisir qu'une, ce serait celle du 176 numéro qui annonce, rien moins qu'un petit chef d’œuvre, l'adaptation en BD du "Monde perdu" de Sir Arthur Conan Doyle, qu'après beaucoup d'hésitations, je choisirai ... ou celle du 354ème qui suggère que Fracasse a des ennuis d'argent ... ou celle du 456ème qui invite à plonger dans le fantastique avec Philémon ... ou celle du 140ème qui signale que P'tit Pat est de retour.

Finalement, "Pilote" est le journal qui s'amuse à être irremplaçable ...









































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Pilote, mensuel n°1, le journal pavé de bonne..

En 1974, "Pilote" fut d'abord le journal qui souhaite la bonne année.

Puis, il s'afficha comme celui qui prête l'oreille, comme celui qui cultive les jardins d'Eden, celui qui inclut sa T.V.A., celui qui lutte pour l'opprimé le légume et l'orphelin ...

En mai, il fut celui qui sait plus où il a mis sa carte d'électeur.

Et en juin, pour son 760ème et dernier numéro hebdomadaire, il fut celui qui se mensualise.

"Pilote mensuel" est né.

Il est pavé de bonnes rubriques.

Le directeur de sa publication est René Goscinny.

Son rédacteur en chef est Guy Vidal à qui est adjoint Guy Jitton.

Albert Uderzo en est le conseiller artistique et Jean-Michel Charlier, en compagnie de Georges Leclerc et de Claude Moliterni, anime le comité de rédaction.

L'inoxydable Achille Talon, peut-être sur les conseils de Woody Allen, entame une analyse ...

Tandis que Fred, dans un récit complet de dix planches, nous présente Jules-Émile, un nouveau personnage ...

Gotlib et Alexis, d'après l'adorable bluette de la comtesse de Ségur née Rostopchine*, nous content "les malheurs de Sophie" ...

Solé nous offre une superbe "animalerie" grâce à laquelle chacun pourra garder ses mains propres et sèches ...

F'murr, au Jardin des Plantes, fait la connaissance de Naphtaline ...

Lone Sloane, sous la plume de Philippe Druillet, le temps d'un autre récit complet de dix planches, s'embarque pour Nova ...

René Goscinny et Harry North recommande à la demoiselle de ne pas trop s'approcher de l'écran lors de la représentation du "dernier tango à Vichy" ...

Une petite pépite, au milieu de ce riche sommaire, réussit presque à passer inaperçu :

la bande annonce, dessinée par Druillet, d"un gars et son chien", une nouvelle écrite par Harlan Ellison dans le 22ème numéro de "Fiction Spécial" intitulé "Nouveau monde de la science-fiction" ...

Quinze ans, et 760 numéros qui se sont amusés à réfléchir, ont passé.

Le journal de"Pilote" est toujours celui qui s'amuse à nous faire plaisir !

Le mois prochain, il sera celui qui connaît les bonnes adresses de vacances ...



*c'est pas de sa faute, elle est née comme ça

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Pilote, n°321 : Géant Spécial Noël -

En 1965, il y a cinquante ans déjà, "Pilote", avec ce numéro spécial vous souhaitait un "Joyeux Noël".

Astérix et Obélix se sont occupés de la décoration du sapin.

Par ailleurs, l'équipe de la rédaction du journal a fait les choses en grand pour concocter un numéro vraiment exceptionnel :

Gotlib narre et enlumine "Le cartable", un merveilleux dingoconte de Noël ...

Le rédacteur en chef a écrit, tout d'une traite avec un talent fou, un cantique de "Nouvel An".

Et, bing, émotion générale ! C'est Achille Talon qui va tenter de le chanter ...

Oui, le Père-Noël existe encore !

Fred met fin à ces rumeurs mettant en doute son existence et qui circulaient depuis trop longtemps ...

Martial nous glisse sous le sapin un petit "pense-bête" pour bien fêter Noël ...

Le grand Duduche organise un réveillon surprise ! ...

Un "Pilotarama" exceptionnel présente toute l'Histoire de France sur une carte géographique ...

Et Hop ! Si vous voyez ce que je veux dire ?

Christian Godard, avec "Dis moi quel est ton sapin, je te dirai qui tu es !", tente un essai d'investigation caractérologique absolument révolutionnaire, tout à fait inédit et parfaitement de saison ...

Dans sa grande bonté, la rédaction vous offre un catalogue d'objets usagés et détériorés qui pourtant amuseront les plus jeunes ...

Pour la première fois Zoum, le vénusien de Mallet fait irruption dans la vie de Jeff ...

Et la rubrique "Cinéma" de Noël est consacrée aux "aventures de Peter Pan", le grand dessin-animé de Walt-Disney ...

Joyeux Noël pour tout l'équipage, garçons !

Me' 'y Ch'istmas !

Un bon Noël, tout près des étoiles !

Un Noël silencieux avec des cantiques très doux !

Hooka Hey !

Un heureux Noël à la belle étoile !

Bonnes vacances de Noël !

Et Hop ! ...

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Plus belles histoires de Pilote (Les) - tom..

Trois cents pages de très bonne bande dessinée de styles variés (dont une bonne partie inédite en album) : largement de quoi passer une ou plusieurs soirées agréables au coin du feu !
Lien : http://www.bdgest.com/chroni..
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Pilote, n°56

Au mois de mars 1971, "Pilote", le journal d'Astérix et Obélix, s'amuse, plus que jamais, à réfléchir.

Vidal et Gir proposent que la France abandonne le système décimal ...

Deux spécialistes de la psychologie animale, Lob et Gotlib, se penchent sur les bas-fonds du monde animal ...

Reiser vous apprend à organiser votre guerre personnelle ...

Lob et Gir vous présentent le magazine des années 70 ...

Peumery et Leroy pensent que, chiche, la vie n'est qu'un pari ...

Chakir se penche sur la civilisation des loisirs ...

Gébé et Glay rendent grâce au fromage qui comble le fossé entre les générations ...

Caza a imaginé ce qui se passerait si les costumes avaient des dents ...

Ce 56ème recueil de "Pilote" est un condensé d'intelligence, d'ironie et d'humour, agréablement saupoudrés de contestation et d'anti-militarisme.

Il contient dix numéros du journal, du 593ème paru le 18 mars au 602ème paru le 20 mai 1971.

Il est plein de "grandes -gueules" : Jacques Brel, Brigitte Bardot, Lee Marvin, Régine, Jean-Paul Belmondo, Georges Pompidou, Boris Karloff ...

Il est enrichi par un numéro spécial consacré au cinéma.

Si il est vrai que la société des années 70 a engendré le monde dans lequel le français d'aujourd'hui tente, parfois vainement, de trouver ses repères, alors il paraît judicieux, voire indispensable de se replonger dans ces vieux numéros de "Pilote".

Dans une planche, signée Beketch et Poppé et intitulée "Restons français", un ouvrier étranger, pour un contremaître à béret basque, colle sur de nombreux colis des étiquettes "réalisé par des ouvriers français" ! ...

Reiser n'est pas en reste, qui découvre, que dans le Morvan, un monsieur qui regardait trop la télévision, propriétaire de 800 hectares de feuillus dont il voulait se débarrasser, fut un jour tenté par le défoliant et les méthodes américaines utilisées au Vietnam ...

Dans notre monde agité et mécanisé, nous aspirons tous au bonheur et au rêve ... et pour cela Goscinny, entouré de toute l'équipe de la rédaction, a créé "Piloteword"... un parc d'attraction, presque le plus grand du monde, où l'on peut s'amuser dans :

- le manège de Philémon

- le test à potion magique

- le P.C. de Tanguy et Laverdure

- le château de Cellulite

- la fusée de Lone Sloane

- le guignol de Duduche ...

117 fois plus grand que Disneyland, vous y trouverez les plus extraordinaires reconstitutions historiques et le monde de l'avenir !

Mâtin, Quel journal ! ....

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Pilote, n°55

Lorsque s'annonce, en son frisquet mois de janvier, la bonne année de 1971, "Pilote", même s'il reste toujours le journal d'Astérix et Obélix, est plus que jamais le journal qui s'amuse à réfléchir.

D'ailleurs toute l'équipe de la rédaction vous y propose de faire Youkaïdi et pas la guerre !

Ce 55ème recueil nous offre dix numéros du journal, ceux compris entre le 583ème paru le 7 janvier 1971 et le 592ème paru le 11 mars de la même année.

Sur sa couverture, Uderzo s'est amusé à croquer, sous la forme des célèbres "grandes gueules", les deux gaulois hilares qui lui doivent une partie de leur notoriété.

Même si Goscinny en est encore le directeur de publication, les rédacteurs en chef du journal sont désormais Jean-Michel Charlier et Gérard Pradal.

Ils entraînent derrière eux une joyeuse équipe qui a une furieuse envie de contestation :

Gotlib, bien sûr mais aussi Reiser, Chakir, Gébé, Hubuc, Cabu, Brétécher, Lob, Alexis, Vidal, Lucques, Pélaprat, Martial et bien d'autres ...

Le journal est devenu un génial fourre-tout.

Il n'est plus tout à fait le journal des jeunes de l'an 2.000.

"Youkaïdi, c'est fini !" claironne un Gébé que l'on imagine goguenard.

Où sont nos scouts d'antan ?

"Fin de la belle histoire. Amen" écrit le cinéaste Patrice Leconte.

Le journal tend à devenir adulte mais ne compte pas s'assagir !

Il se divertit, il se moque et s'amuse à réfléchir et, même si l'on sent qu'il se retient bien un peu, entend bien agiter l'eau du bocal ...

Une bande-dessinée plus classique, pourtant, y est toujours présente.

Elle fait bon ménage avec ses colocataires un peu remuants.

On y retrouve :

- Lucky Luke dans "Canyon Apache",

- un épisode de "Chapeau melon et bottes de cuir" réalisé en exclusivité par Gotlib et Alexis,

- Blueberry dans "Chihuahua Pearl",

- Cellulite dans "les bonnes oeuvres",

- Valérian dans "le pays sans étoile",

- Tanguy et Laverdure dans "la terreur vient du ciel",

- les aventures potagères du concombre masqué,

- Astérix et Obélix dans "le domaine des dieux",

- Ian Mac Donald dans "le grand complot",

- Thorkaël dans "l'oeil du dieu" ...

Et bien sûr, l'inoxydable, le roi de la science-diction, Achille Talon, héros du journal "Polite" ...

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Pilote Spécial Géant - Fêtez avec nous notre X° a..

J'ai dix ans. Je sais que c'est pas vrai mais j'ai dix ans. Laissez-moi rêver que j'ai dix ans ... je l'admets aisément, c'est un peu facile, un peu convenu mais je n'ai pas pu m'en empêcher ...

Ce 520ème numéro, spécial et géant, du journal d'Astérix et Obélix fête son dixième anniversaire.

Déjà dix ans que "Pilote", s'inspirant beaucoup de "l'intrépide Hurrah", un peu du journal de "Tintin" et de peut-être d'autres publications pour la jeunesse, a commencé à réinventer la bande-dessinée.

Par l'intelligence de sa ligne éditoriale, en prenant l'avis de ses lecteurs très au sérieux, l'équipe de rédaction, emmenée presque depuis le début par Goscinny, a contribué fortement, durant les années 60, à changer l'image que véhiculait la bande-dessinée dans une société enfermée parfois dans un conformisme étouffant.

"Pilote" est le journal d'Astérix et Obélix.

Mais derrière le menhir et la bedaine de ce dernier, se profilent les silhouettes de Blueberry, du démon des Caraïbes, d'Achille Talon, de Tanguy et de Laverdure, du P'tit Nicolas, de Valérian, de Philémon, d'Iznogoud et de la coccinelle des rubriques à brac ...

Ceux-là, personne ne les a oubliés. Ils ont immortalisé le journal.

Mais innombrables sont les autres qui parfois n'ont même pas fait l'objet d'une transposition en album.

L'histoire du journal regorge de découvertes, de surprises, d'originalité et d'audace.

De ceux qui sont un peu oubliés, j'ai une tendresse, particulière et nostalgique pour "P'tit Pat", "Jacques Legall", "Jeff Arnold", "Zappy Max", "Pierre et Paul" et "Rémi Herphelin" ...

Deux albums prestigieux, sont aussi l'objet d'une publication exceptionnelle, qu'il est impossible d'oublier : "Winston Churchill, l'histoire d'un lion" et "Le monde perdu", transposition magnifique du célèbre roman de sir Artur Conan Doyle ...

On pourrait discourir à n'en plus finir sur ce que nous ont offert les dix premières années de "Pilote".

Elles se terminent avec ce numéro.

Il est exceptionnel à plusieurs titre car s'il vient annoncer la fin d'une époque, il en relance aussitôt une autre.

La semaine suivante, le 521ème numéro n'est plus le journal des jeunes de l'an 2.000.

Une nouvelle formule, amorcée par Gébé, Reiser, Pouzet, Alexis, Chakir et quelques autres, emmenant Gotlib, Cabu et Fred dans leur sillage, est annoncée ...

Un nouveau "Pilote" va naître, plus adulte, beaucoup plus impertinent, que certains ont parfois comparé au "Mad" d'outre-Atlantique.

Il va être à l'origine de "Fluide Glacial", de "Métal Hurlant" ... mais ceci est autre histoire !

La couverture du vingtième anniversaire sera réalisée par Solé et le journal, s'approchant de sa fin, sera alors devenu mensuel.

Mais en attendant, quel plaisir de déguster ce 520ème numéro exceptionnel et de savourer des yeux le splendide gâteau d'Uderzo ...



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Super Pocket Pilote, n°4

Il y avait à Bagdad la merveilleuse, un bon, un doux calife nommé Haroun El Poussah.

Il y avait aussi, hélas, un grand méchant vizir, appelé Iznogoud, qui voulait devenir calife à la place du calife.

Or, le jour où commence ce récit, le vil Iznogoud crut trouver le moyen de satisfaire son ambition insensée ...

Ce quatrième volume de la version de poche du journal "Pilote" s'ouvre donc sur une tragédie.

Paru en juin 1969, il annonce, comme ses prédécesseurs, 268 pages inédites de gags, d'aventures complètes et de jeux.

Et "Pilote" n'est pas le genre de journal qui s'amuse à se vanter !

Effectivement, le sommaire, très axé sur la BD, contenant humour, reportages et jeux, est réellement impressionnant.

Goscinny et Tabary revisitent "les mille et une nuits" avec "Le défi" ...

Fred réinvente "Guignol" avec "Ainsi font, font, font ...", une aventure de Philémon ...

Reiser et Pouzet réécrivent "L'épopée des conserves" ...

Gotlib ouvre un nouveau chapitre de sa "Rubrique-à-brac" et conte "Une bluette en zone bleue" ...

Fred, encore lui, et Mic Delinx dévoilent un tableau jusque-là inconnu de la mythologie grecque : "Pan, la Syrinx et Bacchus" ...

Gir et Charlier, en pleine guerre de Sécession, retrouve le jeune Mike.S. Blueberry pour "3.000 mustangs", un western, tendu et crayonné de noir et de blanc ...

Lucky-Luke prend la relève en se lancant dans la "La bataille du riz" ...

Si le souffle vous manque devant tant de bandes-dessinées prestigieuses, Hubuc peintre mondain et Fred homme de lettres vous proposent un délicieux intermède avec un récit inédit extrait de la collection de "l'Aéromédon Populaire" : "Bombax et le clown triste" ...

Sitôt terminée cette petite pause, Tanguy et Laverdure auront fort à faire avec "Le rapt en plein ciel" que leur font vivre Charlier et Jijé ...

Tracassin est un bon gros très influençable selon qu'il écoute Séraphin, son ange gardien ou Angelure, son petit démon.

Chakir nous offre "Tracassin aide-mémoire", huit planches pleines de tendresse ...

En Polynésie, lorsque l'on a une rage de dents, on ne va pas au dentiste mais chez le dentiste.

Godard, qui signe texte et dessin, ne semble pas avoir pitié de ce pauvre Norbert ...

Achille Talon méprise l'obstacle et vous souhaite le bonjour !

"Comment ça vache et doigt ?" ...

Départ imminent, à travers l'espace et le temps, vers la planète Uxgloa autour de laquelle Valérian, le jeune agent spatio-temporel, se trouve en orbite ...

Cet après-midi, exercice de ravitaillement à la mer ! Rémi Herphelin, jeune enseigne de vaisseau, est pour la première fois à la manoeuvre comme chef de quart.

Il va s'agir de viser juste pour que cela passe comme une lettre à la poste ...

Affecté au "Royal Flying Doctor Service", Ian Mc Donald vient d'être appelé dans un ranch isolé. Persuadés qu'il vit des aventures extraordinaires, deux journalistes américains l'accompagnent. Ils ont "Rendez-vous à Sly-Grog".

Le dépaysement est garanti par Vidal et Parras dans cette balade australienne ...

La petite perle du volume s'annonce : "La rentrée gauloise" ...

Submerman vient clore ce festival de bande-dessinée en proposant de découvrir "La faune des profondeurs", en compagnie du docteur Lob et du professeur Pichard, qui sont de retour aux Fonds Jolis ...

Comment faire court pour donner envie de redécouvrir ce quatrième numéro du "Super Pocket Pilote" ?

Tous simplement en disant qu'il est, comme les trois premiers, "superpocketextraordinaire" et que pour 3 francs, il est donné !

C'est un peu court, jeune homme, vous oubliez de préciser que Mandryka, Gébé, Arcaini, Reiser et Cabu sont aussi de la partie, celle de l'humour bien sûr ...

Reste le rédactionnel, intelligent et malicieux, que je vous laisse découvrir.

Je retourne à ma lecture ...
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Super Pocket Pilote, n°5

En ce début septembre 1969, c'est encore l'été. Achille Talon se prépare à affronter Hilarion Lefuneste en duel flottant au cours de joutes nautiques épiques !

Tandis que ce cinquième numéro de "Super Pocket Pilote" arrive en kiosque.

Mâtin ! Quel sommaire ... 268 pages inédites de gags, d'aventures complètes et de jeux.

Il fallait bien que cela se produisît un jour ou l'autre, des relations commerciales devaient fatalement s'établir entre le monde de la surface et la cité des Fonds Jolis.

Comment s'est déroulé ce premier échange entre les deux civilisations ?

Lob et Pichard le racontent dans cette nouvelle aventure, en 16 planches, de Submerman ...

En 1960, les lieutenants Tanguy et Laverdure appartenaient à la patrouille acrobatique de l’École de l'Air.

La base accueillait de nombreux pilotes étrangers mais leur initiation ne se limitait pas toujours uniquement au pilotage.

Jean-Michel Charlier et Jijé nous présentent, en 16 planches crayonnées noir et blanc, "Le saboteur" ...

En 8 planches, également en noir et blanc, Reiser et Pouzet entament "La grande épopée du savon" ...

Et Buck Gallo fait du camping ...

Gotlib s'associe avec Mandryka pour une "surproduction", un "Rébus au pied de la lettre" où, géniale particularité, une série de magnifiques dessins illustrent quelques expressions très connues comme ... "hisser le grand foc", "prendre un coup de soleil" ou "casser du sucre sur le dos de son rédacteur en chef" ...

Où se rendre en vacances ? En Daltonie, bien sûr ! Un célèbre guide international s'avisa un jour d'y envoyer un de ses experts !

L'humour inimitable de Martial, en 8 planches de couleur, se met au service de la principauté ...

Sur le même format, Fred et De Groot prouvent, avec 4X8=32 l'espion caméléon, qu"Il ne faut pas jouer avec les amulettes" ...

Fred est décidément homme de lettres et fin diseur, lorsque associé à Hubuc, peintre mondain et de genre, il présente, dans la fameuse collection de "L'Aéromédon Populaire", les nouvelles aventures de Bombax, l'aviateur mystère ...

Fred, encore Fred, est aussi un poète qui, au clair de lune, avec Philémon, Anatole et monsieur Barthélémy, rencontre le tailleur d'ombres qui ajuste, répare et vous laisse finalement avec "Deux ombres au tableau" ...

Fred, toujours Fred, réinvente la mythologie avec "Pan, la Syrinx et le pêcheur" ...

Et toujours les championnes des bandes-dessinées ! Mâtin, quel sommaire ...

Blueberry dans "Chevauchée vers la mort" ...

Ian Mac Donald, le médecin volant dans "Le carnaval des moutons" ...

Norbert et Kari dans "La superstition en Polynésie" ...

Valérian, l'agent spatio-temporel dans "Tsirillitis l'astéroïde" ...

Rémi Herphelin, jeune enseigne de marine dans "La samba explosive" ...

Tracassin, Séraphin et Angelure, dans "Tracassin et Cupidon" ...

Des histoires dessinées complètes, de l'humour, des jeux et des reportages !

Sans oublier de nombreuses surprises :

- "Les fables express de la rubrique à brac" de Gotlib ...

- "A quoi s'amusent nos bucherons" par Chakir ...

- "Les belles histoires du grand Duduche" de Cabu ...

- "Un rêve idiot" et "La publicité est-elle efficace ?" de Godard et Loro ...

- "Comment Obélix est tombé dans la marmite du druide" ...

Mâtin ! Quelle malle à trésors que ce petit opuscule ! Il est marqué de l'empreinte de René Goscinny, son directeur de rédaction, de celles de Jean-Michel Charlier, d'Uderzo et de Gérard Pradal qui en sont les conseillers de rédaction.

Mais il est aussi teinté du talent de Fred, de Godard, de Chakir, de Greg, de Giraud, de Mézières et de tous les autres auteurs venus de "Pilote", le journal d'Astérix et Obélix ...
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Super Pocket Pilote, n°1

Paru en juin 1968, ce premier numéro de "Pilote", en format de poche, est alors une nouveauté.

Il annonce 260 pages de jeux, d'aventures complètes et de gags.

"Super Pocket Pilote" est né.

Il aura une courte existence, 9 numéros, tous meilleurs les uns que les autres.

A la tête du projet, il y a bien sûr Réné Goscinny mais aussi, dans le conseil de rédaction, Jean-Michel Charlier, Gérard Pradal, Y. Krier, J. Tremblais et Albert Uderzo.

Le sommaire de cet exceptionnel numéro 1 est divisé en quatre parties :

celle des histoires dessinées complètes, celle des reportages, celle de l'humour et celle des jeux.

Le rayon BD s'ouvre avec "Tonnerre sur la sierra", une aventure inédite de Blueberry, en 14 planches...Les frères Dawson n'ont qu'à bien se tenir ! ...

En 6ème A, le cours se poursuit depuis bientôt une heure. Les élèves, attentifs, écoutent le prof. Pourtant l'un d'eux laisse vagabonder ses pensées ... Textes et dessins de Gotlib c'est "Chaprot Société Anonyme" en 8 planches ...

Idéfix est un chien terrible ! L'ennui c'est qu'Astérix ne lui fait pas confiance.

Alors ça lui donne des complix*. Il va pourtant, le temps d'un court récit complet et inédit en 8 planches, devenir "La mascotte des romains" ...

Godard présente Norbert et Kari, Hopla-Hopla, le chinois et Cie dans "L'autobus" une petite leçon de pédagogie en 8 planches ...

Buck Gallo, sous la plume de Tabary et de Mic-Delinx, est champion de course à pied ...

Comment le commandant Dorochaux a-t-il rencontré le matelot Goutatoux ?

Mouminoux, dans "To big or not to big ?", un récit complet de 12 planches, une fois de plus reprend la mer ...

Qui ne connaît aujourd'hui le capitaine Michel Tanguy et le lieutenant Ernest Laverdure ? "Première mission", en 16 planches, raconte leur rencontre, à une époque où Tanguy, étudiant désargenté, tentait de gagner quelques sous en jouant les hommes à tout faire sur un petit altiport isolé des Alpes ...

Tony Laflamme par Martial : "L'ennui vient de l'uniforme (ité)" en 8 planches ...

Séraphin contre Angelure par Chakir : "Tracassin et Hilary Deboncoeur" en 8 planches ...

Rémi Herphelin, jeune enseigne de vaisseau, est, à bord du sous-marin Narval qui regagne Lorient, de "Retour de mission". Gépral et Clavé nous offrent, en crayonné noir et blanc, une superbe aventure en 16 planches ...

Toujours en mer mais à une autre époque, le démon des Caraïbes est à la recherche de l'or du San-Christobal ... un classique en 16 planches ...

Quelque part au fond de l'océan s'étend la pittoresque cité sous-marine des Fonds-Jolis. C'est le journal "Pilote" qui, grâce aux "Mémoires de Submerman", révéla au monde l'existence du peuple aquatique. Transcrite par Lob et mise en images par G. Pichard, cette nouvelle interview télépathique, en 8 planches, est recueillie par le Cdt Goujon ...

Achille talon n'a pas qu'y faire ..." par Greg ...Il faudrait songer à réglementer la profession ! ...

Et pour finir Omer Marshmallow lance un "Défi à Lucky Luke en 9 planches ....

Ce petit opuscule est un véritable festival de la bande-dessinée !

De plus les reportages, les jeux et les planches d'humour disséminées dans la revue sont autant de surprises et de savoureux petits morceaux d'anthologie.

Ce "Super Pocket Pilote", devenu depuis longtemps un objet de collection convoité, est un véritable petit bijou d'imagination, d'intelligence et de talent.
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