AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Citation de michfred


CONGRION.

Est-ce que le vieillard ne pouvait pas faire les frais d'un festin, pour la noce de sa fille ?

STROBILE.

Bah !

CONGRION.

Qu'est-ce qui l'en empêche ?

STROBILE.

Ce qui l'en empêche ? tu le demandes ? On tirerait plutôt de l'huile d'un mur.

CONGRION.

Oui-dà ? Vraiment ?

STROBILE.

Juge-s-en toi-même. Il crie au secours, il invoque les dieux et les hommes, et dit que son bien est perdu, qu'il est un homme ruiné, s'il voit la fumée sortir du toit de sa masure. Quand il va se coucher, il s'attache une bourse devant la bouche.

CONGRION.

Pourquoi ?

STROBILE.

Pour ne pas perdre de son souffle en dormant.

CONGRION.

S'en met-il une aussi à la bouche de derrière, pour conserver son souffle pendant le sommeil ?

STROBILE.

Tu dois m'en croire, comme il est juste que je te croie.

CONGRION.

Ah ! je te crois, vraiment.

STROBILE.

Encore un autre tour (38). Quand il se baigne, il pleure l'eau qu'il répand.

CONGRION.

Crois-tu que, si nous lui demandions un talent pour acheter notre liberté, il nous le donnerait ?

STROBILE.

Quand tu lui demanderais la famine, il ne te la prêterait pas. L'autre jour, le barbier lui avait coupé les ongles ; il en ramassa les rognures, et les recueillit toutes.
Commenter  J’apprécie          20





Ont apprécié cette citation (2)voir plus




{* *}