Car la langueur et la pusillanimité ennemie de l’exercice naissent du laisser-aller de l’âme qui vaque toujours au plus simple, et se détourne des contrariétés pour suivre la pense naturelle du bon désir. Mais l’âme qui, méditant sur la pensée des maladies, des fatigues, de l’exil, se raffermit et se force elle-même à considérer chaque épreuve avec l’aide de la raison, verra qu’il y a beaucoup de fausseté, de vacuité, de caducité dans ce qui paraît si fâcheux et si redoutable.