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Critiques de Professeur Choron (7)
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Je bois, je fume, et je vous emmerde

Attention !

Si vous ouvrez ce livre, sachez que tout peut y être dit : le meilleur comme le pire ... surtout le pire, d'ailleurs !

Attention !

Ne faites pas comme si vous n'aviez pas été prévenus.

Ce petit livre est un livre d'entretien.

Non pas qu'il serve à récurer les sols ou à astiquer les cuivres, non !

Mais c'est qu'à l'intérieur, un petit con de journaliste - c'est pas moi qui le dit - s'est mis en tête d'interviewer le professeur Choron :

- Alors professeur, quoi de neuf ?

- Pas grand chose ! "Je bois, je fume et je vous emmerde" ...

La routine, quoi !

Mais après une heure d'entretien, exactement vingt-trois pages plus tard, toujours pas de couilles, ni de bites, ni de cul, ni de merde et encore moins de vomi à l'horizon !

Que se passe-t-il ?

Attendez, ce n'est pas terminé.

Il y a plus de bonheur à donner des coups de pied au cul qu'à en recevoir !

Avant, il était un fumeur non-violent.

L'alcool et le tabac, c'est ce qui l'aidait à tenir.

Et, ils ont fait de lui un fumeur féroce ...

C'est court, provocateur, grossier et parfois drôle.

Malheureusement, il semble que le coeur n'y soit plus.

La provocation y a comme un petit goût de retour.

Le temps a filé.

Le temps a passé où tout n'était pas prescrit, ou interdit.

La provocation, lorsqu'elle est outrancière, a besoin de tomber très juste pour être drôle.

Et le temps a passé, qui lui a imprimé un léger décalage, un petit côté artificiel et forcé.

Il n'en reste pas moins que parfois le propos est ici réjouissant.

Et que d'être trop "con", il en devient parfois bienfaisant ...













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Les jeux de con du Professeur Choron

Trouvé ce livre quand j'avais 10ans. Autant dire que ce fut une experience space et inoubliable.



De l'humour très noir, absurde, idiot mais j'avoue assez drole.



Avec le recul, je serais curieux de le revoir un jour

A ne pas mettre entre toutes les mains ^^
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Vous me croirez si vous voulez

Alcool, putes... ad nauseam... ai abandonné la lecture
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Vous me croirez si vous voulez

En cette rentrée littéraire, les Éditions Wombat lancent une nouvelle collection, "Les Intempestifs", sous les couvertures inspirées de Kiki Picasso. C'est Pacôme Thiellement avec Tous les chevaliers sauvages (Tombeau de l'humour et de la guerre) qui ouvre le bal. Et intempestif, ce texte l'est avec une fureur réjouissante. Il s'agit d'une analyse au plus près du rire d'Hara-Kiri à travers les figures de Mishima, Cavanna, Fred, Reiser, Topor, Gébé, Andy Kaufman, Wolinski, Zappa, et bien sûr du Professeur Choron.



"Il y a deux types de rire : le petit rire né de la soumission aux limites - incarné par le "chroniqueur" actuel, mi-humoriste, mi-valet du pouvoir - et le grand rire né de la confrontation à l'illimité, de la mise en pièces de nos conditionnements."



Le deuxième texte de la collection à paraître est Vous me croirez si vous voulez (Mémoires de guerre et d'humour) de Choron dont la vie entière est un pied de nez, disons plutôt un bras d'honneur, à notre société. Tout dans Choron est hénaurme. Qu'il soit voleur, arnaqueur, proxénète, cannibale, alcoolo, gigolo, militaire ou éditeur, rien n'est jamais étriqué chez cet homme-là. Face à l'absurdité sidérale de la vie, Choron oppose un rire tonitruant et ravageur qui sape toutes nos fondations. Thiellement l'associe à la figure du samouraï dans son mépris souverain de la mort, trait déjà en soi scandaleux dans une époque vouée à la recherche quantitative de la longévité.



Ce rire se construit sur la détestation de tout sentimentalisme et de l'amour-même. Ce rire est de mauvais goût, "bête et méchant", à l'exact opposé de l'esprit français, de la blague bourgeoise et du calembour, et même de l'humour noir cher à André Breton. Ce rire veut faire mal. Il est un coup de poing dans la gueule.



Et s'il est une chose que Choron déteste autant que le rire étriqué, c'est l'ennui. Ilg travaille sans arrêt. Sa vie durant, et jusqu'au bout, il ne cessera d'avoir des projets de publication, menant souvent plusieurs journaux de front, avec une exigence et un professionnalisme constants. Reste que la grande affaire de sa vie sera Hara-Kiri qu'il fonde en 1960 avec Cavanna. Cette aventure qui dure jusqu'en 1985, bénéficie de l'extraordinaire alignement des planètes que sont Cabu, Gébé, Wolinski, Topor, Reiser, Willem, Delfeil de Ton, Fred, Vuillemin, Gourio, Berroyer, excusez du peu. Ceux-là ne sont pas amis, ils ne dînent pas les uns chez les autres, mais leurs talents, leurs génies parfois, et leurs folies forment une incroyable alchimie en forme de journal qui va dynamiter les règles en vigueur dans les sociétés gaullienne, pompidolienne, giscardienne puis miterrandienne.



Si les réunions de rédaction se terminent souvent en orgie, c'est parce que c'est carnaval toute l'année. Tout doit passer cul par-dessus tête, rien n'est respecté. Seul Choron pouvait mener une telle horde de barbares, car Choron n'a peur de rien, ni des interdictions, ni des huissiers, ni des banqueroutes frauduleuses, ni des flics, ni des juges. Choron garde le cap avec en seule ligne de mire le prochain numéro à paraître.



Cette période prolifique et incandescente prendra symboliquement fin le soir du 2 janvier 1982, lors d'un Droit de réponse consacré par le triste Michel Polac à la disparition de Charlie hebdo. L'équipe du journal est reléguée au fond du plateau, derrière Renaud, Gainsbourg, Jean-François Kahn, l'omniprésent Dominique Jamet, Pierre Desproges, et même, pour faire bonne mesure, Bernard Tapie ! Arrive ce qui devait arriver, Choron est finalement viré du plateau par les gros bras de la sécurité et se retrouve dans la rue, seul sous la pluie. Cet épisode marque l'année 0 de la contestation télévisuelle officielle qui aura de beaux jours devant elle.



Choron est des ces êtres à part pour qui chaque instant doit être porteur d'une surprise, d'un scandale, d'une aventure. La vie telle que nous la pratiquons pour la plupart d'entre nous est trop étroite pour lui. Il ne rentre pas dans le costume. Ça craque de tous côtés. Leonard Cohen a écrit : "Quelques hommes trouvent leur force en allant leurs chemins solitaires. Soyons ce que nous pouvons pour eux."
Lien : https://lesheuresbreves.com/
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Vous me croirez si vous voulez

Il y a quelque chose des escroqueries des Pieds Nickelés dans la vie de Choron [...] Mais il faut bien de cela pour écrire une légende, les mémoires de Choron étant, dans toute leur vérité, comme L’Écume des jours de Boris Vian, une histoire entièrement vraie, puisqu’imaginée d’un bout à l’autre.
Lien : http://www.actuabd.com/Vous-..
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Vous me croirez si vous voulez

Ces Mémoires ne sont pas écrits en argot, mais en Choron, une langue à part, parfaitement restituée par son coauteur et confesseur, Jean-Marie Gourio, qui dit dans sa préface : "Choron était un monstre de vie." On ne saurait mieux dire.
Lien : https://www.lexpress.fr/cult..
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Je bois, je fume, et je vous emmerde

Outrancier, balayant le politiquement correct, les bien-pensants, les buveurs d'eau et les pisse-vinaigre d'un revers de main.
Lien : http://www.telerama.fr/criti..
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