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Critiques de Univers Métro 2033 (419)
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Métro 2033

Une lecture pénible pour ce premier tome d'un récit post apocalyptique russe (2034 pour la suite).



Artyom vit sous terre depuis que les radiations ont condamné la surface. Pour les hommes certes, mais les mutants ont pris le pouvoir et menacent l'intégrité de la dernière arche de l'humanité, le métro de Moscou. Informé d'un danger imminent, Artyom doit partir en quête. Rejoindre la célèbre Polis pour délivrer un message et peut-être les sauver tous. Il devra au mépris du danger traverser de nombreuses stations aux régimes politiques aussi divers qu'étranges sans compter leurs occupants.





La succession des différents régimes politique ont certes, une valeur pour ce que veut véhiculer l'auteur sur les travers humains mais ils ont du mal à passer en matière de crédibilité.

Le héros passe son temps à être sauvé par foule d'intervenants alors qu'il devrait être mort et même pas enterré cent fois déjà.

Le voyage lui-même manque de conviction et surtout de cette énergie qui fait un bon road movie, une bonne quête, un bon bouquin du genre quoi. Sans compter qu'on a l'impression qu'il passe des mois à voyager entre des stations qui ne devraient être espacées que de quelques centaines de mètres.

La valeur énergétique du champignon, élément de base depuis plusieurs décennies, à peine plus qu'une bonne salade verte (sans sauce bien sûr). Parfait pour le thé, mais pour nourrir les cochons, ils devraient tous être morts de faim là-dedans...

C'est répétitif, lourd, c'est parfait pour une adaptation en jeu vidéo (tiens, ça été fait) mais à lire, franchement pénible et toujours cette touche mystico-ésotérique qui nous pourrit tout bon récit post-apocalyptique.

Impossible de s'attacher au héros, impossible de s'attacher aux personnages secondaires qui disparaissent plus vite qu'une larme de femme en enfer. Mesdames, d'ailleurs, n'espérez pas trouver un modèle dans ce livre ou même simplement un personnage féminin consistant.



Au final, je me suis profondément ennuyé, comme le héros j'ai fait un voyage interminable et je vais spoiler, attention : Pour rien.
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Métro Paris 2033, tome 1 : Rive gauche

Je n'ai pas été particulièrement séduite par ce roman de Pierre Bordage.

J'ai eu l'impression persistante de déjà vu ( mais je n'ai jamais lu Metro 2033 de DmitriG Glukhouski). J'ai trop retrouvé de similitudes avec mes anciennes lectures de l'auteur.

Et je me lasse sans doute car il a du mal a se renouveler.



J'ai trouvé l'intrigue poussive et lente. En fait je ne suis jamais rentrée dedans.

Pas non plus beaucoup d'affinités avec les personnages ( trop ressemblant une fois encore avec d'autres personnages de Bordage.).



J'ai aussi été un peu déçue par l'écriture que j'ai connu plus poétique et plus plaisante a lire



Comme il est prévu que ce soit une trilogie de il est fort probable que je passerais mon tour pour la suite.

Mais je resterai fidèle à l'auteur pour éventuellement d'autres histoires
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Métro 2033

Pourquoi me suis-je lancée dans cette brique de 800 pages, moi qui ne suis pas friande des récits post-apocalyptiques et qui ne peux plus voir en peinture les quêtes initiatiques? Je ne sais plus exactement. Peut-être parce que je cherchais à sortir un peu de la science-fiction occidentale, et que ce roman russe de 2002 est déjà quasi-considéré comme un classique de la SF.



2033 : voilà vingt ans qu'une guerre nucléaire a ravagé la terre et que les survivant.es de Moscou ont trouvé refuge dans le métro, qu'iels n'ont presque pas quitté depuis lors. Artyom, qui n'était qu'un enfant lors du cataclysme, ne connaît pour tout horizon que la station où il a grandi. Mais une nouvelle menace, qui met en péril tout le métro, va le conduire dans une mission éperdue.



On comprend assez rapidement que l'intrigue principale est surtout un prétexte pour nous faire visiter le métro et ses dangers, découvrir les différentes microsociétés qui perdurent du mieux qu'elles peuvent, et naviguer à travers les relations parfois tendues qu'elles entretiennent les unes avec les autres. À cela s'ajoute une ambiance très oppressante, notamment due au fait qu'on flirte de temps en temps avec l'horreur surnaturelle : une partie des dangers que rencontre Artyom ne trouve pas d'explication rationnelle.



L'auteur joue bien avec l'un des éléments clés des quêtes initiatiques : le fait que le héros doive continuellement se rendre du point A au point B. Ce format s'applique parfaitement au métro, avec ses correspondances d'une ligne à l'autre et ses passages condamnés à cause de divers dangers ou inimitiés politiques - bref, le protagoniste doit parfois emprunter des détours étonnants, que j'ai beaucoup aimé retracer sur la carte en début de livre (les noms russes à rallonge m'ont d'abord perdue, puis je m'y suis habituée). Aussi, il y a un véritable effort fait pour singulariser chaque station des autres au point qu'on n'en rencontre jamais deux pareilles.



Somme toute, si vous vous lancez dans ce roman, faites-le plutôt pour le fond de philosophie politique et l'ambiance angoissante que pour les personnages et l'action (sur ce dernier point, peut-être que le jeu vidéo dérivé répond plus à cette attente).



C'est une lecture que je n'ai pas trouvée sans défauts : le protagoniste est un Élu tout ce qu'il y a de plus classique et insignifiant, les 800 pages tendent à un peu trop étirer l'ambiance anxiogène, et l'absence presque totale de personnages féminins fait tiquer. Jusqu'aux dernières pages, mon ressenti s'approchait plutôt de trois étoiles que de quatre.



Et puis il y a eu cette fin.



Cette fin qui torpille tout ce qui m'énerve habituellement dans les quêtes initiatiques. Cette fin qui nous fait comprendre où l'auteur veut réellement en venir et nous fait considérer le reste d'un œil nouveau. Cette fin qui a fait de cette lecture un souvenir impérissable, et non pas juste une expérience intéressante mais éphémère que j'aurais oublié après quelques semaines.



C'est à cause de cette fin que j'ai décidé de rester un peu plus longtemps dans le métro moscovite et que j'ai fini par me lancer dans les suites. Bon, celles-ci m'ont moins plu, mais c'est une autre histoire.
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Métro 2033

D'abord, un cri : où sont les femmes ? Avec leurs gestes pleins de charme, dites-moi où sont les femmes, les femmes, où sont les feeemmmmes ????

2033, l'homme (visiblement, le mâle) est réfugié dans le métro de Moscou. Il y a eu une guerre nucléaire, et toute la surface est irradiée...Depuis 20 ans, l'homme n'a pas mis le nez dehors. Enfin, si peu. L'homme a beaucoup d'ennemis dans le métro et hors du métro. Dans le métro, l'homme doit combattre des mutants, des communistes, des néonazis, des sauvageons cannibales, des capitalistes. Hors du métro, l'homme doit combattre des mutants animaux et des mutants humains. Heureusement, l'homme a des kalachnikov, des grandes et des petites, mais toujours efficaces. L'homme, toujours puissant, se pose des questions essentielles : est-ce qu'il n'aurait pas déconné en faisant tout sauter et en étant à présent obligé de vivre sous terre ? L'homme veut des réponses à ces questions, car l'homme a un gros cerveau et des gros muscles.

Un vieil homme et un jeune homme vivent donc depuis vingt ans dans la station VDNKh, sur les quais. Il y a d'autres hommes, des enfants, et même une petite sœur, qui disparaît bien vite quand les hommes doivent parler. Les enfants naissent dans les choux, car je n'ai pas vu les femmes à VDNKh. Bref, le jeune homme, Artyom, est chargé de prévenir Polis, une station centrale importante, que des mutants arrivent. Et c'est parti pour l'odyssée, entre hommes, dans les tunnels. Dans chaque station, Artyom rencontre des hommes. On entend parler de prostituées. Et à Polis, il y a des femmes de ménage. Comment donc que ça va se finir ? Artyom va-t-il retrouver les femmes ? Ah, mais non, ce n'est pas ce qu'il cherche. Et qu'est-ce qu'il cherche ? Je ne sais pas trop.

Quand je pense que j'ai passé trois soirées à lire ça ! Bon, à sauver : les rares paysages de Moscou déserté, et les grands flips dans les tunnels. Mais sinon, oh là là !!
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Métro 2033

Je savais à l'avance que j'aimerais (ayant fait les 2 jeux vidéo), mais je ne me doutais pas à quel point je serais absorbé par les pages.



J'ai entendu dire que c'était un peu long parfois, je ne l'ai pas ressenti comme ça, je trouve que cette lecture démarre doucement pour passer la vitesse supérieure à chaque chapitre, de plus comment développer un personnage aussi complet que Artyum sans descriptions, comment dépeindre l'ambiance des stations et la politique de chacune d'entre elles sans descriptions ? Impossible tout simplement à moins de survoler le tout et en faire un énième post-apo qui ressemblerait aux autres.



J'ai beaucoup aimé également les personnages que l'ont croise au long de cette aventure même si certains sont un peu caricaturaux, nous ressentons vraiment que c'est un livre écrit par un auteur russe, au moins ça me change un peu des américains que l'on connaît par cœur (sans vouloir faire de conflit, mes propos n'ont rien à voir avec la politique mondiale actuelle).



Pour les lieux, le métro, bon jusque là c'est assez classique, par contre chaque tunnel, chaque station, sont vraiment différentes et les tunnels sont limite flippants, je n'aimerai pas les empreinter en vrai.



Le bestiaire est génial et les passages en exterieur sont vraiment bien travaillés, de plus cette édition augmentée embarque un chapitre supplémentaire très intéressant sur le point de vue de Artyum sur l'aventure qu'il a vécu. Comme dans la version brochée on retrouve deux cartes du métro en 2ème et 3ème de couverture.



Bien sûr il y a quelques erreurs narratives comme le fait qu'il n'y ai quasiment pas de femmes mis à part les femmes de ménage et les prostituées...la c'est un peu la loose.



Pour conclure je vous dirai que c'est un gros coup de cœur (oui encore, mais j'y peux rien si je choisi mes livres en fonction de ce que je suis certain d'aimer). J'ai hâte au mois d'Avril pour la version poche de Metro 2034 et peut être sa suite 2035 en grand format qui sort en mars. Parallèlement il y a deux spin off écrits par un autre auteur dans le même univers (Vers la lumière et Vers les ténèbres), je les possède, cela me fera patienter jusque avril.
Lien : http://unbouquinsinonrien.bl..
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Métro 2033

Les personnages:



C’est bien la première fois, que je me lie autant à un lieu, et pas forcément, aux personnages. Finalement, la force de ce roman, c’est que c’est le Métro lui même qui devient le personnage principal, et non pas les êtres qui crapahutent en ces tunnels…On a du mal à s’attacher à ses personnages sans élan héroïque, ils leur manquent un pointe de luminosité, même si je pense que c’est intentionnel, pour faire mieux briller ce lieu de ténèbres…C’est très original!



« L’important c’est de reste le même au fond de son cœur, ne pas renoncer, ne pas s’avilir… »



Ce que j’ai ressenti:…Une terrifiante traversée souterraine…



« Est-ce qu’un être humain qui n’a jamais vu d’étoiles peut imaginer l’infini? »



Bienvenue dans l’antichambre de l’Enfer, heu, dans le Métro russe, version post-apocalyptique!!! Comment vous dire?! Il ne fait pas bon vivre dans ses tunnels obscurs, avec l’ombre de la menace des Noirs, continuellement enfermés dans les ténèbres…Peu de place pour la rêverie, les bons sentiments et l’hospitalité…Il règne en ces lieux, une ambiance oppressante qui ne vous lâche plus! Saisissante, asphyxiante, viciée, chaque inspiration est une souffrance autant pour ses personnages que pour nous, lecteurs. Cette ballade dans ce Moscou revisité, est empreinte d’une menace sourde, presque surnaturelle, affreusement anxiogène…Tous nos sens sont aux aguets: le danger réel et irréel se glisse dans ses lignes, chaque détour est un abysse profond, chaque intersection, une angoisse supplémentaire…



« Maintenant qu’il mesurait l’ampleur de la déchéance humaine, sa foi dans les lendemains radieux s’était évanouie . »



De tous les romans dans ce genre, je crois que celui ci, se distingue vraiment par cette atmosphère plombée par cette peur ancestrale du noir, mais pas seulement le Noir, presque le Néant…Absence de lumière, de beauté, et a fortiori d’espoir… Le Metro devient le héros ténébreux, et il nous dévoile ses pires recoins entre ses ombres monstrueuses, ses pièges nébuleux, ses inquiétantes voies, ses pires détracteurs…Ce qui m’a vraiment plu, c’est cette manière d’aborder le post-apocalyptique, il ne reste Rien: rien à sauver, rien à valoriser, (presque plus) rien à Croire. On sent vraiment que c’est la Fin de tout, du monde mais aussi des moindres valeurs…Ici l’auteur se penche sur l’aspect spirituel de l’humain face à l’inéluctable, il nous donne matière à réfléchir sur les questions existentielles, et en même temps dresse un portrait peu reluisant de la nature humaine, la balance entre le Bien et le Mal penche affreusement d’un côté, et du coup offre un incroyable thriller d’une noirceur poisseuse…Avec cette intrigue, la claustrophobie te saisit au détour d’un rail, et elle ne te lâche plus jusqu’à la fin du voyage…



« Celui qui trouvera en lui-même assez de patience et de courage pour scruter toute sa vie les ténèbres sera le premier à y apercevoir un éclat de lumière. »



En suivant Artyom, jeune homme qui se lance dans une mission quasi suicidaire, on fait le tour des stations et des pires travers humains. Chaque voie empruntée par ce personnage, nous offre un panorama des violences dans lequel l’Homme peut s’illustrer en tant de crise, autant psychologique que physique…En plus de l’absence de luminosité du lieu, cette excursion emprunte tous les cercles du vice et de la cruauté, se nourrit du sang et de l’incrédulité des plus faibles, et il parait, (selon une légende), qu’en creusant un peu, les Enfers seraient au centre de la Terre: on s’en approche dangereusement dans ses pages…



« Mais le diable a de ces blagues parfois! »



Un premier tome qui pose bien ses bases: On voyage dans les bas-fonds de la Russie, la philosophie prend le pas sur nos peurs les plus primales, l’horreur rencontre un lieu parfait de perdition, on se délecte de cette tension de tous les instants…Alors bien sûr, on se jette sur la suite de ses aventures souterraines, histoire de se faire encore plus peur que nécessaire…Vite Metro 2034!



« Ce n’est pas la mort qui effraie. C’est son attente. »



Le petit plus: Le plan du Metro moscovite en couleurs! Déjà, il rend super à l’oeil, mais surtout, il est absolument nécessaire, pour cette lecture étant donné, la complexité des noms russes des stations. A chaque chapitre, on sait où l’on est, et c’est vraiment appréciable pour la visualisation de la progression…



Ma note Plaisir de Lecture 9/10



(Lu en LC avec Belette 2911, passez voir son ressenti aussi ).


Lien : https://fairystelphique.word..
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Métro Paris 2033, tome 1 : Rive gauche

Le métro parisien comme vous ne l'avez jamais vu

*

Encore une fois, Pierre Bordage a réussi à me faire adhérer à son monde imaginaire. Enfin, cette fois-ci, ce n'est pas vraiment lui qui a inventé la trame. Mais bien un auteur russe, Dmitri Glukhovsky avec sa saga post-apocalyptique Metro 2033-34-35 (trilogie). (que je n'ai pas encore lu).



De Pierre Bordage, prolifique s'il en est (152 ouvrages tout de même!), mon préféré est bien la saga Les derniers hommes : le peuple de l'eau . Justement, dans Rive gauche, je retrouve bien le même style, les thèmes (fin du monde, catastrophe nucléaire, peuples nomades, quête de ressources, jeunes héros).

*

L'univers souterrain de notre cher métro parisien est le décor idéal pour une aventure post-apocalyptique . Assez réaliste puisqu'on retrouve le nom de plusieurs stations connues (Montparnasse, Duroc, Varennes....). Pas sûr qu'on s'y retrouve aussi bien avec le métro russe d'ailleurs....

Un premier tome démarrant assez vite dans l'action avec des batailles, combats. Le conflit politique est LE sujet principal. Tout est question de survie. Un monde futuriste qui est retourné à l'âge médiéval avec un contrôle dictatorial certain. Pourquoi ne pas proposer une fédération? Le mouvement est en marche avec certains cahots.



Des voix polyphoniques rendent cette lecture agréable et fluide. Pas le temps de s'ennuyer, les dangers guettent à chaque détour de couloir. C'est sombre, cru, violent mais aussi émouvant (je pense au duo des jeunes Plaisance et Juss, des être innocents jetés dans la nasse poissonneuse du pouvoir). La société matriarcale est puissante et surtout dominante dans cette version de "Metro" (comparativement à la version d'origine russe d'où elle était absente).



Ce premier tome finit en moment de frustration. Presque comme un "cliffhanger". Vraiment très hâte de suivre nos aventuriers. Car tout est à découvrir, à explorer, conquérir, apprivoiser, apprendre.

Vraiment un bon cru !!!
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Métro 2033

Quel bonheur de lecture !

Le résumé me tentait mais je ne pensais pas prendre autant de plaisir à cette lecture.

C’est un mélange de roman post-apocalyptique, de récits d’aventures et de réflexions philosophiques. En un sens, ça m’a rappelé la trilogie « Silo » de Hugh Howey qui mêlait aussi la science-fiction, l’action et la philosophie.

Nous sommes plongés dans les entrailles du métro de Moscou en 2033 après qu’une catastrophe ait rendu la surface inhabitable.

Les survivants ont donc pris d’assaut les anciennes stations de métro depuis une vingtaine d’années et survivent comme ils peuvent, car les dangers même en bas, sont nombreux.

J’ai beaucoup aimé les descriptions de la vie sous terre, que ce soit les différentes stations, certaines sont sombres, sales, puantes et malfamées, d’autres arborent encore des restes de leur aspect d’origine, avec de belles mosaïques, des éclairages de qualité, des couloirs propres…

L’auteur nous raconte aussi le quotidien des survivants, ce qu’ils mangent, comment ils s’habillent, à quoi ils passent leurs journées et surtout, il nous narre les dangers et péripéties auxquels sont confrontés les habitants de ces stations.

Nous allons plus particulièrement nous attacher aux pas d’un jeune homme, Artyom, engagé presque malgré lui dans une quête mystérieuse qui a de grandes chances de l’envoyer directement à la mort.

J’ai été totalement absorbée par cette histoire, par la qualité de l’écriture, par la richesse des descriptions, par la finesse des réflexions, par la variété des péripéties, bref, je vais de ce pas me procurer les volumes suivants, bien que l’on puisse tout à fait lire ce roman seul car il y a une fin. Mais j’ai trop envie de baigner encore dans cet univers et je veux savoir ce que l’avenir réserve aux habitants du métro de Moscou.
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Métro 2034

Toujours se méfier de ce qu'on souhaite : c'est ce que je retiens de la lecture de ce deuxième tome.



Métro 2033 nous plongeait dans un Moscou âpre et post-apocalyptique, où les survivant.es d'une guerre nucléaire ont survécu en se réfugiant dans le métro. J'avais globalement trois reproches à faire à cette lecture (que j'ai par ailleurs beaucoup appréciée) : un protagoniste peu captivant, des longueurs, et un manque de personnages féminins. Et voilà que j'apprends que Métro 2034, en plus d'être moitié moins long que 2033, n'est pas centré sur Artyom mais sur trois autres personnages, parmi lesquels une femme. Voilà qui augure bien : un deuxième tome débarrassé des défauts du premier...



Bon, en fait, pas exactement.



Toujours se méfier de ce qu'on souhaite, c'est ce que j'ai pensé à chaque apparition de Sacha. Celle-ci parvient à cumuler à peu près tous les clichés exaspérants liés aux personnages féminins, au point que j'en ai regretté l'absence de femmes du tome 1 (ainsi que la fadeur d'Artyom au passage). Et l'attitude des protagonistes masculins à son égard est, disons, déconcertante. J'ai même décroché à un moment de ma lecture parce que je ne comprenais plus rien aux relations entre les personnages. Ça ne m'a pas beaucoup aidé à suivre l'intrigue, dont je garde des souvenirs beaucoup plus flous que pour le tome 1.



Ça partait pourtant bien avec le personnage d'Homère, qui parvient à donner au métro cette touche d'humanité pas tellement explorée dans Métro 2033. Ce vieil homme qui ne rêve que d'écrire un livre a quelque chose de presque incongru dans un tel univers et il en est parfaitement conscient. À travers lui se pose la question de la place que peut encore occuper la culture dans un monde aussi dur et uniquement tourné vers la survie (thématique tout juste effleurée dans le premier tome avec Polis). J'aime aussi le fait de suivre un personnage de vieillard qui, bien que nostalgique, ne se résume pas à "regretter le monde d'avant".



Il y a quelque chose de très mélancolique dans ce deuxième tome ; peut-être parce que l'on est plus proche des préoccupations des personnages, peut-être parce que l'on a encore en tête les conséquences de la fin du volume précédent et les clés de lecture de l'univers qu'elle nous donne (du moins, c'est mon cas). Dans tous les cas, l'évolution thématique m'a parue plutôt bien vue et cohérente.



En bref, malgré une lecture plus pénible que Métro 2033, cette suite ne m'a pas parue superflue pour autant. J'ai même apprécié de retrouver brièvement Artyom au détour d'un chapitre, c'est vous dire.
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Métro 2035

Ce troisième tome de la série Métro m'a paru meilleur que le deuxième, mais tout de même en-dessous du premier.



On y retrouve Artyom, le personnage principal de Métro 2033 : traumatisé par les événements auxquels il a pris part dans ce premier tome, il est perçu comme fou par tout le monde, y compris par sa femme Anya. Il passe ses journées à la surface, à tenter en vain de capter un signal radio prouvant qu'une autre ville que Moscou a survécu à l'anéantissement nucléaire. Jusqu'au jour où il rencontre Homère, le vieillard protagoniste du deuxième tome, qui va le lancer sur une nouvelle piste.



Comme pour Métro 2034, je garde de ce Métro 2035 un souvenir vraiment plus flou que de Métro 2033. Les enjeux sont moins clairement définis et on tourne beaucoup en rond. Un certain événement a relancé mon intérêt lorsque Homère et Artyom se retrouvent à la surface, pour retomber quelques pages plus loin…



J'ai pourtant été sensible aux thèmes, à la détresse humaine, à la tentative désespérée de se chercher un but pour donner un sens à une existence qui n'en a aucune, au fond de philosophie politique qui sous-tend le fonctionnement du métro (vous aussi, vous vous étiez demandé pourquoi on a un panel aussi vaste des différents systèmes politiques dans le métro moscovite?)



C'était une bonne idée aussi de revenir sur les traumatismes d'Artyom causés par les événements de Métro 2033, en mode « post-héros » : le problème, c'est que ça ne le rend pas plus attachant pour les lecteurices. Dans le premier tome, on oubliait vite son côté unidimensionnel pour mieux se concentrer sur la découverte du métro ; ici, son discours geignard et moralisateur de type « réveillez-vous bande de moutons », asséné toutes les trois pages, finit par taper sur les nerfs – ça laisse une impression ambiguë dont je ne sais pas trop quoi penser. Et le traitement des personnages féminins fait toujours grimacer : autant Anya peut sembler intéressante sous certains aspects, autant Sacha ne s'est vraiment pas améliorée depuis le tome précédent…



En bref : une expérience très troublante que cette lecture de la trilogie Métro, avec du très très très bon comme du moins bon. Je recommande vivement la lecture du premier tome (et surtout, de le lire jusqu'à la toute fin). Pour les deux suivants, eh bien… je suis plus réservée. À lire seulement si vous avez vraiment aimé le premier, tout en sachant que vous n'y trouverez pas tout à fait la même chose… et qui vous plaira peut-être plus qu'à moi.
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Métro 2034

« Métro 2033 « m’avait enthousiasmé.

J’ai tout autant aimé « Métro 2034 », même si il n’ y a plus la découverte fantastique du métro dans lesquels les survivants d’une catastrophe nucléaire ont du se réfugier.

L’action se déroule un an après le premier volume.

On retrouve un ou deux personnages déjà rencontrés auparavant, mais le héros est désormais Hunter, qu’on a brièvement rencontré dans le premier roman.

Une station semble en danger, elle ne donne plus aucun signe de vie sans que l’on sache ce qu’il se passe. A t’elle a été attaquée, et si oui par quoi ? Des pillards, des bandits, des créatures innommables ?

Plusieurs groupes ont été envoyés aux nouvelles, mais personne n’en est revenu vivant…

Il va donc falloir rapidement trouver la source du problème, mais dans le métro, rien n’est jamais simple, toutes les stations sont dépendantes les unes des autres et ce qui se passe dans l’une peut affecter la survie de toutes les autres.

J’ai beaucoup aimé cette nouvelle immersion dans les souterrains du métro russe et les personnages rencontrés sont encore une fois atypiques et attachants.

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Métro 2033

Après la destruction du monde, les survivants s'organisent tant bien que mal dans le métro moscovite.

On se nourrit de champignons et de cochons, qui se nourrissent eux même de champignons...

Tout est rationné car on sait que tout finira par manquer. La monnaie d'échange est la balle de kalachnikov, mais au rythme auquel ça mitraille, la monnaie aussi pourrait vite venir à manquer.

On suit dans ce contexte un jeune homme qui doit traverser les dangereux tunnels du métro. il se rend de station en station pour tenter de sauver son groupe acculé par des être étranges, humanoïdes ressemblant à des zombis venus des confins inexplorés d'une rame.

On notera que chaque station a son organisation politique, ce qui rend parfois l'histoire peu crédible, même si on comprend au final ou veut en venir l'auteur.

L'environnement est glauque à souhait.

Je pense que c'est la fin qui sauve l'ouvrage. Il y a des fins comme ça qui parfois font plaisir, mais je ne préfère pas en dire plus...
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Métro 2033

En Résumé : J’ai passé un bon moment de lecture avec ce roman qui nous plonge dans les profondeurs du métro Russe. L’histoire se révèle, certes classique dans sa construction mais efficace et bien mené, suivant le voyage du héros dans sa quête pour sauver sa station d’une grande menace. L’univers qui est développé au fil des pages est vraiment réussi, à la fois sombre, angoissant, troublant, cachant de nombreux secrets dans les ombres. Ce n’est d’ailleurs pas sans raison qu’il a été adapté en jeux-vidéos. Mais surtout l’auteur se sert de ses lignes de métro pour nous faire réfléchir sur l’Homme sa diversité, son impossibilité à s’entendre complètement, à toujours croire avoir raison ce qui a amené l’apocalypse. Les personnages se révèlent intéressant, soigné et efficace et on s’attache rapidement à Artyom. Je regrette par contre l’absence de personnages féminins, les seuls femmes qu’on croise tombant rapidement dans la caricature. La plume de l’auteur, malgré un côté un peu distant et froid, se révèle soignée et entrainante. Je regrette par contre certaines longueurs vers la fin ainsi qu’une conclusion que j’avais devinée dès le début et qui gâche un peu la surprise. Rien de non plus bloquant, tant l’ensemble a été efficace et je lirai la suite sans souci.





Retrouvez ma chronique complète sur mon blog.
Lien : http://www.blog-o-livre.com/..
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Métro 2033

Il y a vingt ans, Moscou a été anéantie par une guerre nucléaire et les survivants se terrent dans le métro. Nous suivons le périple d'Artyom, orphelin sauvé de justesse d'une invasion de rats par un soldat devenu son père adoptif. Mais les humains doivent faire face à une menace plus grave, celle des mutants et lui seul serait en mesure de les protéger.

Les rencontres sur son chemin dans les sombres tunnels du métro le font évoluer. Il échappe souvent à la mort. Les idéologies de notre monde sont malheureusement bien présentes.

Action et réflexion vont de pair dans ce livre magnifiquement construit (quoique pas toujours bien traduit en français).

Les rêves inachevés et récurrents d'Artyom nous conduisent en douceur vers la conclusion, déstabilisante.
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Métro 2033

Tout ça pour ça...

Une lecture interminable aussi longue que le métro russe.

J étais pourtant contente au début : chouette une dystopie russe. J ai pourtant déchanté assez rapidement pour plusieurs raisons.

C est très long. Il ne se passe pas grand chose au final.

Les humains se sont réfugiés dans le métro et chaque station a son idéologie. J ai trouvé les discours interminables.

Ensuite question personnages. Très difficile de s y attacher. Ils aident le personnage principal et disparaissent.

Ce que j ai préféré : le métro en lui même : noir, profond, anxiogène.

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Métro Paris 2033, tome 3 : Cité

Cette fois, c’est la fin : avec Cité, Pierre Bordage apporte la pierre finale à la trilogie de Métro 2033 qui nous a plongés dans l’enfer des tunnels durant plus de mille pages avec les survivants du conflit nucléaire de 2033 ayant supprimé la plus grande partie de la vie humaine à la surface de la planète. Direction, la lumière : la radioactivité a-t-elle enfin diminué suffisamment pour permettre d’accéder à nouveau au sol ? Rien n’est moins sûr...



Comme pour Rive droite qui suivait directement Rive gauche, Cité débute là où s’achève le tome précédent. Juss et Plaisance, en compagnie de Roy et Aube tentent de rejoindre Cité afin de rencontrer le Maître du Temps. Ils espèrent obtenir des réponses et progresser dans leur compréhension du monde qu’ils habitent. Mais pour cela, il faut échapper aux nombreux dangers de Rive droite, et surtout à ces peuplades sauvages aux mœurs cruelles : certaines n’ont pour seul but que de torturer atrocement leurs proies, se repaître de leurs souffrances. Et dans cet exercice, Pierre Bordage est à son aise. Il a une capacité presque dérangeante, parfois, à décrire l’horreur. Pas avec complaisance, mais pas loin. Ce qui amène le cœur à la bouche. Mais juste au bord.

De son côté, Madone tente de mener à bien son projet de Fédération. Mais rapidement, on comprend que ce sera bien plus difficile que prévu. Les habitants ont du mal à se projeter dans ce projet, certes beau et prometteur, mais peut-être légèrement naïf. Tant d’intérêts particuliers sont en jeu. Tant d’envies, de besoins, de jalousies, d’égoïsmes, de pulsions que tenter de jouer sur la justice et l’équité semble totalement illusoire. Et ce d’autant plus que Madone elle-même n’est pas au mieux de sa forme. Rappelons-nous que son jeune amant a été torturé avant de mourir dans Rive droite. Comment se remotiver et comment encore croire en la bonté des humains après une telle douleur ?



Avec ce troisième volume, Pierre Bordage poursuit la description des sociétés déjà connues et nous entraîne vers de nouveaux horizons. Ce qui n’est pas du luxe dans un monde borné par l’obscurité. On est aux côtés de Parn, l’auto-proclamé grand maître de la religion consacré au soleil et à la lune. Cet être cruel et fourbe, obsédé uniquement par son propre confort, ses propres envies, sa propre mégalomanie. Mais aussi d’Augir, qui a trahi ce dernier et a changé au contact d’Ame. Pouvoir de l’amour. Dans Rive gauche : ces deux anciens associés luttent l’un contre l’autre afin, soit de garder égoïstement le sommet, soit de proposer une autre façon de vivre. Dans Rive droite : les quelques explorateurs venus de l’autre côté de la Seine tentent de survivre. Et ce n’est pas facile, étant donné leur méconnaissance de ces lieux et la présence de dangers nombreux, variés et inédits. Dans Cité, enfin, pas encore : le but à atteindre, avec ses merveilles imaginées. Seront-elles à la hauteur des attentes ?



Le danger des romans qui ne sont pas des « one shot », c’est celui de la lassitude. Ici, cela pourrait être d’autant plus vrai que nous sommes dans un lieu confiné, avec une structure pesante. Mais Pierre Bordage est un écrivain plein de ressources qui sait trouver le retournement de situation, d’alliance, qui va permettre d’avancer. Il sait également nous rendre ses personnages attachants : difficile, d’ailleurs, d’imaginer que je ne vais plus découvrir de nouvelles aventures de Juss et Plaisance ou de Roy et Aube. Et, plus encore que dans les deux précédents volumes, les mutants ont une place essentielle : simples éléments de décor dans Rive gauche, ils ont pris de l’ampleur dans Rive droite pour devenir centraux dans Cité. Ils permettent de faire entendre un message de tolérance, parfois noyé par la haine qui n’est pas sans rappeler celle des Nazis envers les juifs. Avec tous ces éléments, l’auteur parvient à réserver des surprises à un rythme suffisant pour maintenir l’intérêt tout au long de la lecture de ce dernier tome. Je vais m’arrêter là pour ne pas risquer d’en dévoiler trop : difficile de développer sans trop divulgâcher.



Avec Cité s’achève notre déambulation dans les tunnels ravagés du métro parisien, dernier refuge de l’humanité telle que nous la connaissons. Une fin réussie, même si, par certains côtés, en opposition à sa capacité à décrire l’horreur, Pierre Bordage se montre presque trop tendre avec quelques personnages. Mais un peu d’optimisme ne peut pas nous faire de mal, surtout après les portraits de femmes et d’hommes ayant abandonné derrière leur humanité depuis longtemps. Fin d’une trilogie réussie, dense et entraînante, angoissante et émouvante. À lire, sans hésitation.
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Métro 2033

Un roman de Science-fiction et d'anticipation qui se déroule exclusivement dans le métro russe dans le contexte d'une société post apocaplyptique, une explosion nucléaire ayant décimé toute forme de vie humaine sur Terre et muté les autres oragnismes vivants en de terrifiantes créatures. Les hommes vivant reclus dans le Métro sont les seuls survivants et se sont organisés pour vivre tant bien que mal ...

J'attendais beaucoup de cette brique de 850 pages et je suis tout à la fois resté sur ma faim et au final plutôt déçu : l'auteur nous promène (littéralement au propre comme au figuré) au fil des stations du métro moscovite et pour ce qui est de l'action, il y en a peu. Il est toujours question des dangers se cachant dans les tunnels sombres, mais les protagonistes n'y sont que peu confrontés. Beaucoup de description, pour peu d'action et surtout peu d'explications sur le pourquoi la Terre est devenue si hostile en surface. J'ai failli abandonner la lecture à de nombreuses reprises tant cela était pénible et source d'ennui !

L'auteur décrit un monde particulièrement sombre, fait de combines, dans lequel les balles et les armes sont devenues la monnaie, où les trafics en tous genres se développent pour que chacun puisse survivre dans un univers souterrain. Le seul point d'honneur est le questionnement permanent du sens que se donne l'Humanité face à son destin.
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Métro Paris 2033, tome 1 : Rive gauche

Ayant beaucoup aimé le roman russe "Métro 2033", je me suis laissée tenter par cette série dérivée, qui elle, se passe à Paris.

L'intrigue est carrément différente, aucun risque d'avoir l'impression de lire deux fois la même histoire.

Certes le concept est le même, à savoir que suite à une catastrophe, les humains ont dû se réfugier dans les sous-sols du métro pour survivre, mais pour le reste, l'intrigue est vraiment originale par rapport au roman russe.

J'ai beaucoup aimé le style d'écriture, les personnages sont nombreux mais clairement identifiables, l'intrigue est palpitante, il y a des surprises, de l'action, de l'émotion, bref, j'ai passé un excellent moment avec ce premier tome, et je vais de ce pas entamer la suite, car l'histoire est haletante.

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Métro Paris 2033, tome 1 : Rive gauche



Quelle déception !! Peut-être en attendais-je trop mais je pensais sincèrement que Pierre Bordage pourrait faire aussi bien que Dmitry Glukhovsky qui a créé l'Univers 2033 mais l'essai est loupé !



De la romance à tour de bras, du sexe pas moins, des clichés sur les personnages, tellement que ça frôle le ridicule ! La violence inhérente au milieu apocalyptique est gentillette, la crasse incontournable pour les mêmes raisons est plutôt proprette !



A part le couple d'enfants Juss et Plaisance, les autres sont creux, l'histoire manque de consistance, elle n'avance pas vraiment et j'ai soupiré d'ennui tant et plus !



Des invraisemblances n'ont pas amélioré mon ressenti, à moins que je donne trop d'importance à ce qui pourrait passer pour des détails à d'autres lecteurs.



On ne sait pas depuis quand les humains se sont réfugiés dans le métro mais ça semble faire longtemps car plus personne ne sait lire, sauf 2 et j'ai du mal à imaginer que des rescapés puissent ne pas transmettre se savoir par espoir de sortir un jour !



De plus la vie à la surface est une légende pour les habitants, elle n'est donc plus transmise comme un souvenir. Par contre il y a toujours de l'essence dans les voitures découvertes et les piles "neuves” sont toujours chargées !?!



De la part d'un auteur renommé de SF c'est très déroutant, on dirait un premier jet d'écriture ! Dommage



CHALLENGE MAUVAIS GENRE 2020
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Métro 2035

Ce que j’ai ressenti:



« Est-ce que tu veux vivre ou crever? »



Elle effleura le microphone intégré à son casque, le plaça devant ses lèvres et poussa le bouton surmonté d’un voyant lumineux.



-Ici, FairyStelphique. Vous m’entendez? Le métro de Moscou est vivant. Et il n’y fait pas bon vivre dans ces lieux. Je ne sais pas si vous m’aviez entendue avant…Quand je vous parlais de Métro 2033, de Métro 2034. Je suis arrivée au bout de la dernière ligne, celle de Métro 2035. Vous savez cet univers post-apocalyptique crée par Dmitry Glukhovsky. Je ne vous entendiez pas, moi, dans mon petit monde. J’étais au fin fond des tunnels. Dans les ténèbres. A me confronter à mes peurs. Je croyais qu’il n’y avait plus qu’une poignée de survivants avec moi (-Artyom. Homère. Melnik.- Et les 40000 personnes des boyaux moscovites.) Si peu de vivants, en somme. Si peu de perspectives d’avenir. Nous pensions qu’il n’y avait plus personne sur la planète. Nous sommes là…Dieu merci, vous avez survécu! Vous êtes là…



Des enflures avaient installé des brouilleurs. Ici à Fairystelphique. Ils vous ont dissimulés à mes oreilles. Voilà trois tomes que je vis en apnée dans un air vicié, à bouffer des champignons avariés et du faux thé! À crever à petit feu. A ramper comme un cafard dans le métro en n’ayant nulle part où aller. À essayer de donner un peu d’espoir à ces hommes égarés. A les écouter dans leurs tourments. À devenir folle devant divers dangers, Noirs ou Rouges. A me faire mordre par des rats enragés. A esquiver les chemins radioactifs. À faire éclater mon cœur en morceaux pour faire étinceler un peu de lumière. A mourir de faim. Dans l’indifférence de tous.



Et pourtant, nous vous cherchions, nous, sur les ondes, partout, tout le temps. Nous espérions. Comment allez-vous? Comme j’aimerai être chez vous, là où on chante et où on danse…Comment est l’air de votre région?



Voilà près de 2400 pages que je croupis dans le noir. Et que je suis là à en redemander. Complètement addict. À me dire que même dans l’obscurité, dans le béton, je me ferai bien encore une virée dans ce trou infect. Même si je dois y perdre tous mes cheveux parce que j’emprunterai la ligne de la Hanse. Même si je risque de perdre la raison, à force de vouloir remonter à la surface. A me demander inlassablement: qu’est-ce qui fait de nous des humains? À me rendre dingue à essayer de comprendre comment on a pu piéger des hommes sous terre, à leur faire croire à l’inadmissible???! Je suis à deux doigts de craquer, à réfléchir ainsi, sur la vie et la mort, sur les traces qu’il nous faut peut-être laisser avant de partir définitivement. Une seule option alors: vivre sous terre? J’en suis là, complètement addict…Et vous?



On me tuera sans doute pour de telles réflexions dans ce Métro 2035. Mais du temps: je suis vivante. Et être vivant, c’est tout ce qu’on a. Ce qui est important, c’est que vous ne vous fiiez pas aux apparences. N’allez pas mettre les pieds là-bas, sans un masque et une combinaison. Ni allez pas sans vos plus belles valeurs bien accrochées, à votre peau ainsi qu’à vos âmes. Parce que dans le noir, on a bien besoin de lumières. De quelques poètes aussi. J’aiderai Homère s’il le faut, pour son livre. Mais autant que vous soyez prévenus, cette saga est anxiogène, terriblement dangereuse, et frappe nos énergies profondes. Mais c’est aussi un pur moment d’adrénaline.



Je m’appelle Stelphique. Je suis bien réelle. Es-tu là, toi? Tu m’écoutes? Désormais…Désormais, je veux vivre tout simplement. Remonter à la surface et vivre. Comme il se doit. Vivre! Passionnément. Et vous parler de cette trilogie. Vous convaincre de la lire. Entendez-vous?



Elle coupa le micro.





« Qu’ils écoutent par eux-même, maintenant. Qu’ils écoutent parler le monde. »



Ma note Plaisir de Lecture 9/10
Lien : https://fairystelphique.word..
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