Je ne suis pas un féru des dessins de presse mais je suis en revanche très curieux.
Lorsque Willem devient Grand Prix de la ville d’Angoulême en 2013, rejoignant ainsi son compère Georges Wolinski dans le panthéon du festival, j’ai voulu m’ouvrir à un monde que je pensais ne pas connaître.
Force est de constater que ce n’était pas vrai…
Le dessin de presse fait partie de notre vie de tous les jours. On le voit sans s’en rendre compte, il distille au quotidien son bouquet d’émotions, d’amusement ou d’écœurement en fonction de l’actualité du jour. Il s’agit en tout cas toujours d’images fortes, marquantes, illustrant de manière caricaturale et satirique certes mais toujours juste les événements notables du moment.
De grands noms comme Cabu, Wolinski, Fred, Vidberg, Geluck, Plantu ou Sempé vous évoquent sûrement leur lot de dessins. Willem fait aussi partie de ces artistes du quotidien et nous sommes aujourd’hui fiers que du haut de ses 73 ans, malgré les circonstances et la fusillade de Charlie Hebdo, il n’ait pas l’intention d’arrêter de dessiner.
Dégueulasse est un titre fort qui pour l’auteur résume l’actualité du monde. Il retrace dans son album-recueil les faits qui ont marqué l’Histoire contemporaine. Chaque planche est un condensé de ses dessins de presse, une rétrospective illustrée reposant sur des caricatures qui nous aident à relativiser sur les évolutions des politiques, sur les positionnements des gouvernements au fil du temps. Palestine, Iran, Irak, Libye, Afghanistan… tous les conflits y passent et sont disséqués sous l’œil acerbe de l’auteur néerlandais. On est forcés d’en sourire bien qu’il n’y ait rien de drôle…
Dégueulasse est un titre fort qui résume bien ce que je ressent aujourd’hui.
[...]
Suite de l'article sur Bedea Jacta Est...
Lien :
https://bedeajactaest.wordpr..