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Citations de Abderrahim Bentalbi (30)


Les années se succédaient, des amitiés bâties et effondrées, des soi-disant amours ou plutôt des amourettes sans lendemain… Je créais alors une famille à moi, mon père est le théâtre, ma mère… la musique, et mon amour … la lecture... et quel amour ! J’habitais un misérable studio dans un vieux immeuble dès l’ère coloniale… c’était une bibliothèque mal rangée, une provision de disques vinyles, de CD et un vieux magnétophone qui me manquerait. C’était mon monde ! C’était tout ce que j’avais, ma seule et unique fortune ! Les étudiantes étaient sorties, pas d’autres clients. C’était encore le début d’une journée ensoleillée… Nous restions seuls avec Sélima, elle bougeait partout, son dynamisme faisait propager de l’espoir, elle entretenait à merveille cette cafétéria au coeur de la capitale…
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Dieu ne te demandera pas combiens d’amis tu avais, mais te demandera pour combien de personnes tu étais un ami. Dieu ne te demandera pas ce que tu as fait pour protéger tes droits, mais te demandera ce que tu as fait pour protéger les droits des autres. Dieu ne te demandera pas dans quel quartier tu vivais, mais comment tu te comportais avec ton entourage. Dieu ne te demandera pas de quelle couleur était ta peau, mais plutôt si tu aimais aussi les gens d’autres couleurs. Dieu ne te demandera pas combien de fois tu as su trouver les bons mots, mais plutôt combien de fois tu n’as pas voulu utiliser les bons mots. Tout cela émane de l’Ame de l’Islam. Pour conclure, l’Islam ne donne pas des ordres mais de l’Ordre.
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On vit dans l’accessoire et pour l’accessoire. On a mal construit l’échelle des valeurs : Mariages sans amour, religion sans discipline, lecture sans compréhension et théorie sans pratique.
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j’étais dans un autre monde, avec d’autres dimensions. J’avais d’autres yeux et une autre tête qui voient tout autrement, j’avais Daddy... et depuis, une égérie hyaline mais puissante m’envahit souvent et ne me quitte plus. Elle me rend visite et une voix intérieure me murmure des mots, me dicte des pensées que mes phalanges transforment en lettres... Dès le voyage de mon Tristan, les mots m’appartiennent. Ce jour-là, il faisait beau malgré le froid. C’était le début du mois de mars, la fin de l’hiver et le commencement du printemps. Alger était déjà en fleurs! Je m’habillais avec une lenteur soigneuse, me peignais les cheveux en m’observant au miroir d’un regard altier... une soutache mi-châtain se posait, hautaine mais tendre, sur mon cache-col, le sien... le cadeau puis le souvenir de Daddy; et je me dirigeais vers l’université en tenant jalousement ma serviette en velours parme où se posaient des passages que j’avais choisis avec un grand soin pour mes étudiants qui les attendaient impatiemment.
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– Comment ça va ? En s’adressant cette fois à moi.
– La vérité ?! Je déteste cette question.
– Explique-toi fiston, dit-il en levant ses sourcils.
– Je la trouve l’expression la plus hypocrite que notre race avait pu créer. La plupart d’entre eux s’enfichent de ta situation, de tes douleurs et de tes peines. En réalité, le dernier de leurs soucis c’est de savoir vraiment si tout va bien pour toi. Ce n’est qu’une introduction et ils ne tarderont pas à entrer au vif du sujet, de ce qu’ils veulent de toi.
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Elle dégageait de l’énergie, souvent positive, et puisque les yeux sont le miroir de l’âme, les siens étaient brillants, beaux et charmants.
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L’éducation officielle fait part d’un système qui calcule ses comptes sur tous les plans, un système qui produit le client qu’il veut, donc, nos enfants deviennent une marchandise consommatrice…L’école crée le consommateur et le consommable.
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Le voyage est un bout de temps et ce bout de temps, peut faire du temps, tout un autre temps.
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Se taire, c’est s’écouter, c’est oser se rencontrer. Se taire, c’est parler avec soi, c’est chercher un repère.
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Nous, dont les ablutions sont faites de doute avons fait la prière de la sagesse.
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Abderrahim Bentalbi
L'islam ne donne pas des ordres mais de l'ordre.
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J’ai la certitude que rien ne va ici, je trouve mon pays comme une femme dont la forme est généreuse mais le vécu est avare.
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La France était parmi ceux qui aimaient entendre le mot arabe et le mot berbère plus que le mot algérien. D’où vient ce problème d’arabisation et où se cache celui de la francisation ? Pourquoi détestions-nous le langage familier ? Pourquoi méprisons-nous notre présent ? Pourquoi ne pas dire finalement que nous sommes algériens ? Pourquoi parler arabe pour se rapprocher de Dieu et le français pour plaire aux occidentaux ? Pourquoi toute cette hypocrisie ? Pourquoi conjuguer toujours au passé ? Pourquoi oublier le futur et se souvenir de l’au-delà ? Pourquoi ne pas dire que les différences unissent ?
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Nos élèves connaissent Hitler plus que Confucius. On apprend l’histoire de la guerre et non de la paix. On nous a appris la dépendance et non l’indépendance.
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Ce passé qui est consubstantiel en permanence à nos repères temporels, c’est l’une des pathologies les plus fréquentes de notre temps, la nescience du passé, si on oublie d’où on vient, on n’atteindra jamais nos destinations.
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Le silence... cet assassin de tout sentiment, calme et sans cœur. C’est lorsqu’on choisit le silence et on laisse l’autre se tourmenter avec les fausses idées qu’il a en tête. C’est lorsqu’on n’a pas le courage d’aller lui parler et surtout lui expliquer son point de vue. C’est lorsque chacun s’éloigne en pensant que l’autre l’a laissé... De cette façon, vous vous reprochez, tourmentez pour un grand rien !
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Chez nous les maghrébins, on ne vit pas pleinement à cause de la tribu, à cause des moeurs, à cause des pensées ancestrales parfois sacrées et déifiées. Ils t’arrachent ce droit magique, ce don divin, cette faculté humaine qui, sans elle nous sommes des zombies. Nous nous suicidons quand nous tuons la pensée individuelle.
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L’homme brun me regarde en souriant, il ne mange
que quelques dattes, il a des yeux qui sourient, pleins de
malice mais aussi de sagesse.
Il met sa vipère dans un sac en cuir rouge puis, tient une cigarette, la caresse lentement entre son pouce et son indexe, après des silences faits de regards et de souffles, il l’allume enfin par une longue allumette faite de métal jaunâtre.
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Nous refusons la différence et nous encourageons l’habitude. C’est mortel Leila ! Crois-moi, c’est mortel.
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– Alors, permettez-moi de vous lire quelques mots auxquels je tiens énormément, une âme chère les avait écrits, une âme qui savait réchauffer la mienne... Il était un homme qui éveille en moi l’intérêt de vivre, il ne faisait que me poser des questions, il me rend curieuse, disons assoiffée d’information. Voulez-vous que je vous fasse une lecture ?
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