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Citations de Abderrahim Bentalbi (30)


L’éducation officielle fait part d’un système qui calcule ses comptes sur tous les plans, un système qui produit le client qu’il veut, donc, nos enfants deviennent une marchandise consommatrice…L’école crée le consommateur et le consommable.
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Le voyage est un bout de temps et ce bout de temps, peut faire du temps, tout un autre temps.
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Se taire, c’est s’écouter, c’est oser se rencontrer. Se taire, c’est parler avec soi, c’est chercher un repère.
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L’homme brun me regarde en souriant, il ne mange
que quelques dattes, il a des yeux qui sourient, pleins de
malice mais aussi de sagesse.
Il met sa vipère dans un sac en cuir rouge puis, tient une cigarette, la caresse lentement entre son pouce et son indexe, après des silences faits de regards et de souffles, il l’allume enfin par une longue allumette faite de métal jaunâtre.
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Nous, dont les ablutions sont faites de doute avons fait la prière de la sagesse.
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La lune métamorphose le fœtus puis gère son mental.
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La femme, généralement, ne se tait que par respect ou par mépris.
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La femme adoucit le destin et refroidit l'instinct.
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Abderrahim Bentalbi
L'islam ne donne pas des ordres mais de l'ordre.
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J’ai la certitude que rien ne va ici, je trouve mon pays comme une femme dont la forme est généreuse mais le vécu est avare.
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La canette et le paquet servaient le joint avec une parfaite obéissance, La drogue est l’une des choses les plus justes de ce monde, elle donne le même plaisir à tout le monde, le plaisir de s’enfuir, de dire au revoir à ce qui nous tue. Elle était depuis la nuit des temps le fruit spirituel de tous les humains égarés. Tous ceux qui étaient comme moi. Tous ceux qui admiraient le sens plus que le mot. Ceux qui draguaient le signifié et non le signifiant. Le socialisme était plus généreux, plus clément.
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Avant mon emprisonnement, la population souffrait de la violence et de l’ignorance. Je laissais derrière moi un peuple mourant mais qui avait de l’espoir. Les algériens vivaient un cauchemar sans précédent. Le peuple saignait de l’extérieur comme de l’intérieur mais il restait uni. Il défendait sa patrie et son histoire. Après ma libération, je trouvais une autre guerre, plus féroce et plus atroce : Une guerre contre les espoirs, contre la beauté, contre l’amour, contre le savoir et contre le tout.
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La France était parmi ceux qui aimaient entendre le mot arabe et le mot berbère plus que le mot algérien. D’où vient ce problème d’arabisation et où se cache celui de la francisation ? Pourquoi détestions-nous le langage familier ? Pourquoi méprisons-nous notre présent ? Pourquoi ne pas dire finalement que nous sommes algériens ? Pourquoi parler arabe pour se rapprocher de Dieu et le français pour plaire aux occidentaux ? Pourquoi toute cette hypocrisie ? Pourquoi conjuguer toujours au passé ? Pourquoi oublier le futur et se souvenir de l’au-delà ? Pourquoi ne pas dire que les différences unissent ?
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A l’école, on apprend que la femme est faible et que l’homme est fort. Que Dieu est dans le ciel et que le démon est partout. Que le bien se conjugue toujours au passé et que le mal au futur. Que le meilleur est déjà fait et que le mauvais reste à venir.
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Nos élèves connaissent Hitler plus que Confucius. On apprend l’histoire de la guerre et non de la paix. On nous a appris la dépendance et non l’indépendance.
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Je pense que nous vivons un réel inspiré par les souvenirs et guidé par l’avenir.
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Mon entourage me fascinait, la canette et la cigarette mais surtout le joint. J’étais entre le capitalisme et le socialisme, j’étais entre deux éternels, j’observais les deux ogres, je les caressais aussi. Croyez-moi ! J’étais à mon aise. Je voyais la petite masse de la drogue et la quantité des produits importés. La drogue était un peu de mon tout et pourtant elle était mon tout. Qui était le tout ? Moi ou mon âme ? Ma réponse révélait qui j’étais. Qui je suis.
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On vit dans l’accessoire et pour l’accessoire. On a mal construit l’échelle des valeurs : Mariages sans amour, religion sans discipline, lecture sans compréhension et théorie sans pratique.
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Nous refusons la différence et nous encourageons l’habitude. C’est mortel Leila ! Crois-moi, c’est mortel.
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Elle dégageait de l’énergie, souvent positive, et puisque les yeux sont le miroir de l’âme, les siens étaient brillants, beaux et charmants.
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