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Critiques de Abdi Nazemian (37)
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De puis peu, j’ai découvert des romans jeunesses qui parlent des difficultés qu’elle rencontre. Même si ces histoires sont des fiction, elles sont aussi réalistes.



Dans un monde qui découvre les ravages du sida, trois jeunes apprennent à se découvrir et trouvent qui ils sont. Ils s’aperçoivent qu’il est difficile d’être soi-même dans un pays où la tolérance n’est pas toujours de mise.



Il va m’être difficile de donner un avis construit après cette lecture tellement je suis tout en émotions après avoir refermé le livre. Je ne suis ni gay ni queer mais le sida est toujours un sujet qui m’a touché de près et ici l’auteur ne nous ménage pas sur les ravages que cette maladie fait. Autant sur ceux atteints par cette maladie que sur leur entourage.

Plus précisément nous suivons trois adolescents touché de près par cette maladie mais qui les impacte différemment. Soit parce qu’une personne de leur famille en est atteint, soit parce que leur sexualité va les y confronter. Cela permet de se rendre compte que cette épidémie était très mal perçue au départ et qu’il a fallu que beaucoup de gens se battent pour que les choses bougent et évoluent dans le bon sens. Et qu’encore aujourd’hui tout n’est pas gagné. Il était très intéressant de voir à quel point les gens investis dans l’association Act Up ont mené leur premier coups d’éclats. De voir qu’il n’y avait pas que des homosexuels concernés par l’impact de cette maladie.

J’étais plus jeunes que nos héros à l’époque où se déroule le roman, mais j’ai compris toutes les références et compris pas mal de choses sur l’évolution de cette maladie et sur le monde queer.

Je pense que ce livre, bien qu’un peu édulcoré, permet aux jeunes de connaitre une partie de notre histoire pas très glorieuse et comment l’ont vécu les premières personnes qui y ont été confronté. Le monde n’est pas toujours rose, et même s’il évolue consentement il y a encore pas mal de trajet à faire avant d’arriver à quelque chose de correcte.

C’est une lecture très émouvante et instructive que je recommande aux plus jeunes comme aux plus âgés.
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Voyage dans le temps et l’espace garanti avec Like a love story !



J’ai été littéralement transportée dans le New-York de 1989 et j’ai vécu une aventure chargée en émotions, aux côtés de Reza, Art et Judy.



Les trois adolescents sont les héros de cette histoire qui respire l’authenticité. Après un détour par Toronto, Reza, d’origine iranienne, vient de s’installer à New-York avec sa mère qui s’est remariée avec un riche banquier. Non seulement il se sent en décalage vis-à-vis des adolescents américains mais aussi parce qu’il cache un lourd secret : Reza est gay et a du mal à se l’avouer. Au contraire d’Art qui a fait son coming-out et assume parfaitement sa sexualité, même s’il souffre du rejet de ses parents qui n’acceptent pas son orientation sexuelle. Judy est la meilleure amie d’Art, férue de mode et de couture, qui essaie d’exister à côté de la flamboyance de son ami. L’arrivée de Reza, la menace du sida, et les inévitables questions qui se posent au passage à l’âge adulte vont faire exploser leur duo et les pousser à se révéler eux-mêmes…



Avec une plume très fluide, Abdi Nazemian nous emporte dans un récit qui semble tellement véridique qu’on se demande à chaque page ce qui est imaginé et tiré de ses souvenirs. L’auteur nous plonge dans un contexte fort, alors que le sida fait rage au sein de la communauté homosexuelle, au sein des peurs d’un adolescent effrayé par sa « différence », le regard des autres et la découverte de l’amour. Un garçon qui veut se fondre dans la masse, quitte à se mentir à soi-même, à s’oublier. Un autre qui souhaite être vu, quitte à en faire trop, avec la même acuité avec laquelle il perçoit le monde. Une fille qui souhaite s’exprimer mais qui se sent perdue au milieu des fortes personnalités qui l’entourent.



C’est un beau roman, fait de personnages tout en complexité qui ne s’oublient pas, de destins qui touchent au cœur, d’acceptation de soi, de deuil, de soif de vivre. Un livre qui résonne pour le lecteur longtemps après avoir tourné la page. Un de ceux qu’on a envie de mettre entre toutes les mains, pour que plus personne n’ait peur d’être qui iel est.
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J’ai mis ce livre dans ma wish list depuis un petit moment il me semble que c’est Steff de Pikiti qui en avait parlé ! Il a suffi que je vois Fin des années 80, homosexualité, actu up pour que direct je plonge ! Ce livre évoquait clairement mon adolescence dans les années 90 avec une mère et un beau père militant contre le sida, ils avaient créé leur asso, on faisait de l’accompagnement de malades, on leur offrait des vacances et on militait avec act-up dans les hôpitaux/mouroirs contre les conditions de fin de vie des malades (j’ai d’ailleurs toujours mes badges : silence =mort et colère = action ! ) … Bref ce livre m’était un peu destiné et parfait en ce mois de juin !



De quoi ça parle ? « New York, 1989.



La ville est tapissée de posters d'Act Up, et la communauté homosexuelle vit sous la menace du sida.

C'est dans ce climat que Reza, Judy et Art vont se rencontrer, s'aimer et vivre l'année la plus décisive de leur vie.»



Dans ce roman il y a 3 personnages principaux, des adolescents : Reza, Art et Judy ! On les suit à tout de rôle puisque le livre est construit avec une alternance de personnage point de vue par chapitre.

Reza vient d’arriver à New York, immigré Iranien à Toronto il arrive dans la ville de la pomme suite au remariage de sa mère. Sa sœur reste à Toronto pour poursuivre ses études, il va devoir apprendre à vivre dans une nouvelle ville, nouvelle maison avec un beau père et un demi-frère ! Il est obnubilé par le sida qui fait les gros titres des journaux, il a peur de mourir et de ce fait il a peur d’aimer …

Au lycée il fait la connaissance de Art le seul homo revendiqué et de sa meilleure amie Judy jeune fille un peu ronde, passionnée de mode et adoratrice de son oncle Stephen, Homo, malade du sida et militant chez Act-Up ! Amour, Amitié une année qui va les changer à tout jamais !

Ce roman a résonné très fort en moi, un voyage nostalgique, parfois difficile, beaucoup de souvenirs qui remontent …

Les personnages sont hyper attachants, Art, Reza et Judy à la fois si différents et si complémentaires. On a tellement envie de les guider, de les rassurer … Stephen et Jimmy sont également incroyables, si bien décrits et mis en place par l’auteur …

J’ai adoré ce roman, de A à Z, j’ai tout aimé, je me suis régalé, j’ai ris, stressé et pleuré ! C’est intelligent, bien écrit et proche de la réalité. Je n’avais aucune envie de le finir, aucune envie de quitter Art, Reza et Judy … Pourtant cette semaine semblé mal barré niveau lecture, en pleine redescente de festival j’étais partie pour une bonne panne de lecture ! Mais ce roman est vraiment tombé à pic !

C’est du young adult mais c’est complétement abordable par un adulte et honnêtement ça sera surement mieux compris aussi par quelqu’un qui a vécu cette période !

C’est un roman que je recommande évidemment ! Et pour les adultes qui voudraient approfondir le sujet je vous conseille la merveilleuse série : It’s A Sin !

Note 10/10 COUP DE COEUR

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Après l’avoir beaucoup vu passer sur les blogs et comptes Instagram anglophones, il me tardait vraiment de découvrir ce roman aussi j’ai été plus que ravie quand je l’ai reçu chez moi suite à ma participation à la masse critique organisée par Babelio. Et le moins que l’on puisse dire c’est que l’histoire de Judy, Art et Reza s’est révélée largement à la hauteur de mes attentes.



Dans le New York de la fin des années 1980, alors que le sida décime la population homosexuelle et que le mouvement Act Up se bat pour faire valoir les droits de millions de personnes, Judy, Art et Reza trois adolescents touchés de près ou de loin par ces questions, apprennent ce qu’est l’amour, la mort, le désir mais également l’impact de l’engagement pour des causes qui nous tiennent à cœur, le tout au son de la voix de leur idole : Madonna.



J’ai vraiment adoré ce livre ! Parce qu’il traite d’un sujet fort et qui est la partie la plus contemporaine de notre histoire. Et malgré cela c’est un sujet encore trop peu abordé dans la littérature en règle générale et dans la littérature pour adolescents encore d’avantage. J’ai donc énormément appris sur le sida pas en tant que maladie mais plutôt sur toutes les actions qui ont été menées notamment aux USA dans les années 1980 pour que le gouvernement se préoccupe réellement de ce problème de société qui décimait la population.



Et à travers ce sujet très fort et très complexe ce sont bien d’autres thématiques qui sont abordées, à commencer bien entendu par l’homosexualité et toutes les questions que cela engendre chez les jeunes gens : comment l’annoncer à la famille ? Comment faire l’amour sans avoir peur de mourir ? Comment trouver le courage d’assumer ce que l’on est et de ne pas avoir peur dans une société bien trop souvent homophobe ? Beaucoup d’interrogations qu’avaient les jeunes de l’époque et que se posent encore malheureusement trop souvent ceux d’aujourd’hui.



On adore également les personnages de cette histoire. Avec en premier lieu les trois personnages principaux : Reza, Judy et Art. Chacun leur tour les trois personnages prennent la parole, nous racontent ce qu’ils ressentent et comment ils vivent cette époque si particulière. Il y a Art qui assume son homosexualité, déteste les idées conservatrices de ses parents et tient à s’engager dans le combat. Il y a Judy, la meilleure amie d’Art qui est hétérosexuelle mais se sent elle aussi concernée par cette cause. Il y a Reza qui après avoir quitté l’Iran d’après la révolution vient d’emménager à New York depuis le Canada et tente de trouver un équilibre entre désir et tradition. On s’attache à chacun d’eux et c’est avec beaucoup d’émotions qu’on les regarde grandir, évoluer, tester et découvrir ce que la vie a de beau mais de terrifiant aussi.



Et puis il y a les autres personnages : les parents de Judy que l’on trouve fade au début pour se rendre compte à quel point ils sont géniaux au fur et à mesure qu’on avance dans l’histoire, le beau-père de Reza qui n’est pas aussi fermé qu’on l’imagine, sa sœur qui lui donne la force d’assumer ses choix et son nouveau demi-frère qui sous sa bonne influence arrête de se comporter comme un crétin. Et bien sûr il y a Stephen, l’oncle de Judy, le mentor de la jeune fille mais aussi d’Art et de Reza quelque part, véritable figure essentielle de cette histoire, aussi lumineux que complexe, qu’on adore et qu’on admire comme les personnages de l’histoire.



Enfin il y a bien sûr toutes les références culturelles absolument géniales qui parsèment ce roman : Madonna, les comédies musicales en noir et blanc, le San Francisco des années 1980, les comics, Judy Garland... Certaines de ces figures essentielles de la culture underground, décalées et queer de l’époque croisent nos personnages dans l’histoire quand d’autres sont représentées sous formes de fiches créées par Stephen à l’attention de Judy et Art pour qu’ils s’informent et qui nous informent avec eux. Tout ceci ancre un peu plus l’histoire dans une temporalité et une époque bien particulière.



C’est un très beau roman à la fois sur une époque bien particulière dont il est essentiel de parler mais également sur ce que chacun d’entre nous traverse à un moment ou à un autre de nos vies, à savoir les premiers émois, les premiers rapports sexuels, les premiers deuils. Véritable ode à la vie, l’amour et la tolérance, ce roman est à mettre entre toutes les mains, absolument !


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S'il ne devait y avoir qu'un seul roman à retenir de 2019, ce serait indéniablement celui-ci. Avant même de commencer ma lecture, je savais qu'elle allait être bouleversante, mais je pense que je ne m'attendais pas à ce qu'elle le soit autant.

La boîte de mouchoirs n'aura pas été de trop.



Nous sommes donc à New York en 1989, à l'époque où le sida décime une énorme partie de la population et où il n'existe aucun traitement efficace. C'est dans ce contexte que vivent Art, Judy et Reza, tous différemment concernés par le sujet.



Abdi Nazemian dépeint avec justesse l'ambiance de cette époque, si bien qu'on a l'impression d'y vivre en même temps que nos trois héros.

Des chansons de Madonna, au voguing en passant par les actions phare menées par l'association Act Up, on est totalement imprégné par la vie new-yorkaise de la communauté LGBT du début des années 90.



Nous allons suivre le quotidien de Judy et Art, meilleurs amis depuis l'enfance et de Reza, jeune iranien fraîchement débarqué dans la Grosse Pomme. Si Art sait depuis des années qu'il est homo, Reza lui se pose encore énormément de questions, mais est surtout gouverné par la peur que lui inspire le sida, ce qui l'empêche de vivre complètement sa vie.



De son côté, Judy est passionnée de mode et crée ses propres vêtements, tous plus originaux les uns que les autres, tout en tentant de trouver sa place, face à un meilleur ami dont la personnalité éclipse tout. Mais c'est sa proximité avec son oncle Stephen qui est la plus attendrissante. En effet, leur complicité n'est plus à démontrer et leur relation est d'autant plus précieuse que Stephen est séropositif.



La dynamique créée entre ces trois personnages est très intéressante, mais elle est également très touchante. On sent qu'ils tirent leur force les uns des autres et qu'ils se soutiennent énormément, malgré les différends qui peuvent parfois se mettre sur leur chemin.



J'ai parfois eu envie de les secouer par rapport à leur attitude ou à leurs pensées, mais en y réfléchissant après coup, je trouve que c'est une bonne chose. En effet, cela montre que l'auteur a réussi à rendre ses personnages tangibles et réalistes, tels de vrais adolescents.



En bref, Like a love story est indéniablement un roman qui m'aura marquée au plus profond de mon cœur. Durant ma lecture, j'ai souri, j'ai ri, j'ai été en colère, triste, puis de nouveau pleine d'espoir. Ce roman provoque de véritables montagnes russes de sentiments et laisse une emprunte indélébile sur ses lecteurs.
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Cette histoire, à trois voix, traite d’amour envers ses proches et de sida.





D’abord Reza, un jeune iranien qui a quitté son pays pendant la révolution, déménage avec sa mère à New-York car elle va se remarier. Gay mais peur du regard de sa famille, il va tomber sous le charme d’Art mais Reza a honte d’être attiré par les hommes et va sortir avec Judy, cachant ses véritables sentiments.

Art lui, issu d’une riche famille new yorkaise, est très actif dans le mouvement Act up. Il suit l’oncle de Judy, Stephen, qu’il considère comme son père. Mais celui-ci est malade, en effet il a le sida et il ne lui reste que quelques jours à vivre.

Judy elle est passionnée de mode et est la meilleure amie d’Art. Elle tombe amoureuse de Reza et va découvrir ses premières déceptions….

On pourrait penser que c’est un roman sur un triangle amoureux et pourtant c’est beaucoup plus profond que cela. Déjà nous avons un aperçu de ce qu’a été le début de la lutte contre le sida et du droit des homosexuels avec l’association Act-up.

Ensuite l’auteur rend hommage aux années 80 et 90 en mettant plusieurs références sur la culture populaire, notamment Madonna, véritable icône.

Enfin l’histoire d’amour entre Reza et Art est très touchante, et très réaliste. Cela est peut être du au fait que l’auteur Abdi Nazemian a vraiment mis de son histoire dans ce premier roman.



Véritable coup de coeur pour moi.

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Voilà le genre de livre que j’aurais aimé découvrir durant mon adolescence. Un livre avec une histoire poignante, dure, émouvante et profonde. Un livre qui nous apprend des choses au fil des chapitres et qui, en fait, ne nous laisse pas indifférents une fois la dernière page tournée. Un livre authentique, touchant et vrai qui aborde des sujets difficiles avec une délicatesse hors normes. Un livre incroyable qui nous faire passer par une ribambelle d’émotions. Un livre puissant à mettre entre toutes les mains.



Cette histoire se déroule sur le continent américain et plus précisément à New-York, en 1989. Nous suivons l’histoire de trois personnages, trois jeunes gens dont les vies vont se croiser et s’entremêler. Reza, pour commencer, est le premier à nous offrir son point de vue. C’est un iranien de dix-sept ans qui a quitté son pays quand il n’en avait que onze et qui vit dorénavant avec sa mère et sa nouvelle famille. Cette dernière s’est remariée et l’adolescent a à présent un beau-père, Abbas, et un demi-frère, Saadi. Mais, plus que tout, Reza porte un lourd poids sur les épaules et cache un secret qu’il n’ose confier à personne. En effet, il s’est rendu compte voilà déjà bien longtemps qu’il était attiré par les garçons. Il est gay, et concrètement, il a peur de tout ce que cela implique. D’autant qu’il vit au moment où a lieu la crise du sida et que nombreux sont ceux qui meurent à cause de l’épidémie. Il a peur de dire à voix haute de ce qu’il ressent, peur d’exprimer ses sentiments, peur du jugement des autres, peur de finir contaminé et d’être tué. Pour couper court à ses envie et à ses désirs, il va essayer de se faire passer pour quelqu’un qu’il n’est pas. Et pour ce faire, il va se mettre à sortir avec l’héroïne du récit, Judy. Judy est une jeune femme pétillante, obsédée sur les bords et en surpoids. Elle rêve de trouver — enfin — quelqu’un qui saura l’aimer et l’accepter telle qu’elle est. Et quand elle rencontrera Reza, ce sera le coup de foudre. Seulement, la relation qu’ils vont entretenir va plus ou moins évoluer en un genre de triangle amoureux plutôt étrange et Bartholomew Emerson Grant, sixième du nom — autrement appelé « Art » —, le meilleur ami de Judy, va entrer dans la danse. Homosexuel aussi, il est surtout en colère contre le monde entier. Pourquoi les personnes comme lui, qui aiment le même sexe, sont-elles persécutées, détestées, haïes ? Au travers de ce récit imaginé par Abdi Nazemian, nous découvrons trois quotidiens, trois vies.



En ce qui concerne les personnages, nous avons bien sûr Reza. Un jeune homme cruellement attachant que l’on a sans cesse envie de consoler, de rassurer. Il ne comprend pas trop ce qu’il ressent, ni pourquoi, et il en a honte. Il ne veut surtout pas que sa famille se rende compte de qui il est réellement, puisqu’il voient l’homosexualité d’un mauvais œil. Il m’a touchée du début à la fin même si, je l’avoue, il n’agit pas toujours de la meilleure des manières. Mais après tout, il fait comme il peut.. Judy, quant à elle, m’a plu à certains moments. La jeune femme est gentille, elle protège ceux qu’elle aime du harcèlement, elle déborde de vie et elle adorerait avoir un petit copain. C’est une styliste en herbe qui rêve de percer avec ses créations qui lui ressemblent. Elle a un bon fond et ne juge pas les autres. On peut lui faire confiance. Néanmoins, il y a des passages qui m’ont laissée perplexe. En particulier celui où elle rencontre Reza. Disons que.. elle se jette carrément dessus et sa façon de faire m’a paru bizarre. Vient ensuite le dernier membre du trio : Art. En lui se mêlent la colère et l’incompréhension. Pourtant, il veut faire bouger les choses. Il participe donc à un mouvement qui vise à faire évoluer les mentalités, à alerter et à prévenir. Je les ai plutôt appréciés, son courage et lui, puisque vivre à son époque tout en assumant ce que l’on est réellement n’est pas forcément bien vu par tous. Et lui le fait. Malheureusement, à un moment — je ne dirais pas quand exactement pour ne pas spoiler —, il a baissé dans mon estime. C’est tellement dommage. Nous avons également Stephen, l’oncle gay de Judy atteint du sida ; Tara, l’adorable sœur de Reza ; mais aussi les parents de chaque héros.



Ce livre aborde plusieurs thématiques. Ça parle de d’homophobie (bien évidemment) mais aussi de maladie, de mort, de deuil, de famille, d’amitié et d’amour. Ça parle d’égalité, de droits, de communautés, de sida, d’activisme, de relations parents / enfants, de sexe, d’intimité et de premiers émois. Ça parle de harcèlement, d’intimidation, de désespoir, de haine, de tolérance, d’acceptation des autres et de recherche de soi. J’ai appris des choses au cours de ma lecture et, même si je le savais déjà, ça me brise le cœur de savoir que tant de personnes ont traversé des épreuves aussi dures. Cette histoire m’a permis de poser un regard neuf sur ce qu’il s’est passé. Like a love story, c’est un young adult sur trois jeunes qui ne demandent qu’à vivre leurs vies et à être aimés pour ce qu’ils sont. On sent que l’auteur a écrit ce roman avec ses tripes, on voit qu’il y a mis tout son cœur. Il m’a marquée et je m’en souviendrai pendant un long moment. Cependant, des points m’ont gênée. J’ai, globalement, aimé le trio principal. Mais d’un autre côté, quelques-unes de leurs actions — ou non actions — m’ont embêtée. J’ai eu du mal avec la partie « forceuse » de l’un d’eux, j’ai eu du mal avec la partie « rancunière » d’un autre (alors que ce qui lui est tombé dessus lui pendait au nez), et, plus que tout, je n’ai pas apprécié la toute fin. Je n’ai pas réussi à plonger pleinement dans le récit alors que je connais son potentiel, et ça me frustre. Peut-être ne l’ai-je simplement pas lu au bon moment ? Verdict, un avis en demi teinte ! Merci aux éditions Page Turners pour l’envoi de ce livre et pour la confiance qui m’a été accordée. ♥
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Magnifique et bouleversant !
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Séduite par la couverture VO et par cette quatrième qui annonce un roman fort, j'étais curieuse de découvrir cette histoire. Même si je suis moins fan de cette couverture VF, il est vrai qu'elle évoque mieux le contenu. le titre vous le comprendrez en lisant le roman, il n'est vraiment pas choisi par hasard.



Avant même de commencer la fiction, l'auteur nous laisse un mot, comme une lettre, qui annonce la couleur dès le début. C'est un roman puissant et engagé. le genre « coup de poing » qui vous laisse une trace pour longtemps.



J'avoue qu'au début, j'ai eu du mal avec les personnages et par extension à entrer dans l'histoire. Ils se cherchent et ne sont pas forcément exemplaires. Mais c'est là toute la force du livre. Il est porté par ces personnages profondément humains. On va suivre leur évolution et je suis tombée sous le charme de leurs forces mais aussi de leurs faiblesses.



L'intrigue est poignante. On nous dépeint la société dans les années 80-90, avec le regard qu'elle portait sur la communauté queer. On voit qu'on a fait du chemin grâce aux militant.e.s mais qu'il reste encore long. Si j'étais déjà convaincue de ça, ça m'a retourné le ventre de lire l'histoire de ceux qui l'ont vécu.



C'est le genre de roman qui n'y va pas avec le dos de la cuillère. C'est cru, parfois trash. On est dans le récit qui bouscule et qui provoque. Mais c'est le genre de vérité qu'il est parfois bon d'entendre.



Je suis absolument ravie que les maisons d'édition, et plus particulièrement Page Turners, publient de plus en plus de romans engagés en Young Adult. On ne se rend pas compte à quel point il est important que, dès le plus jeune âge, on est de la diversité dans la lecture.



En bref, un excellent roman. J'ai mis du temps à entrer dedans mais une fois que le déclic s'est fait, ça m'a complètement retournée. Lisez-le, il est excellent sur bien des points.
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Merci à Maëve pour m’avoir offert ce roman que j’ai beaucoup aimé. C’est l’histoire de Reza qui vient d’emménager à New York, alors qu’il est né à Téhéran et a vécu à Toronto ensuite. Sa mère s’est remariée à un homme riche. Reza sait qu’il est homosexuel, mais il a tellement la trouille du sida qu’il a du mal à l’accepter. Il va alors rencontrer Art et Judy et sa vie va changer. Judy et Art sont meilleurs amis, et leur relation était si belle, j’ai adoré. L’oncle de Judy est un activiste homosexuel, qui a le sida, et qui a une force de caractère extraordinaire. J’ai aimé ces personnages, leurs histoires, leurs vies difficiles. J’ai détesté l’homophobie, les gens qui disaient que c’était bien que les homos meurent du sida, l’ignorance et le dégoût de ces personnes. J’ai adoré comment les homosexuel.le se battent pour leur droit et le droit des femmes à disposer de leurs corps. Ils ont fait tellement.



J’ai adoré Reza, c’est sans doute lui qui évolue le plus dans cette histoire, passant de la peur à l’amour, et faisant de moins en moins semblant de vivre, s’ouvrant à lui-même. J’ai aimé Judy et sa créativité, sa façon d’être même si elle manque beaucoup de confiance en elle, mais je dois dire qu’il y a un passage où elle m’a vraiment gonflé. Enfin j’ai aimé Art et sa force d’esprit, comment il se bat aux côté de Stephen l’oncle de Judy. J’ai aimé son style et j’ai détesté ses parents. Contrairement à la famille de Judy et à celle de Reza qui étaient mieux.



J’ai pas mal pleuré en lisant, j’ai été émue et touché, mais aussi très triste. J’avais beaucoup de peine pour Reza, et j’ai détesté le sida comme s’il s’agissait d’un personnage. Je ne me suis jamais vraiment intéressée à Madonna, mais j’ai adoré la découvrir dans ce roman. Et je vibrais à fond avec les personnages.

J’ai aussi vraiment aimé l’histoire d’amour, même si j’ai trouvé que les sentiments venaient un brin trop vite.



La fin est douce-amère, et si c’est une bonne fin, elle m’a un brin déçu quand même. Mais c’était un super livre que j’ai vraiment aimé découvrir, avec des personnages auxquels je me suis beaucoup attachée et une histoire hyper touchante et intéressante.
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Encore trop peu de romans jeunesse abordent le Sida. Sujet pourtant important de ces 30 dernières années, Abdi Nazemian a décidé de sortir du silence et d’aborder avec beaucoup de réalité et de justesse le sujet dans un New York de la fin des années 80 au bord de l’explosion à cause de la découverte de cette maladie. Je tiens à remercier les éditions Milan pour l'envoi de cette pépite ! 



Like A Love Story c’est l’histoire de 3 adolescents. Non. En fait ce sont plutôt DES histoires. Celles de vies qui se croisent, qui se trouvent et qui se découvrent. Parmi ces vies il y a Art, Judy et Reza. Mais aussi un oncle, une drag queen, de riches hommes d’affaires, des médicaments hors de prix et beaucoup d'injustice. Ce sont tout un tas d’histoires qui s’entrecroisent et qui laisse peu de place à l’imagination.



Dès le début du roman, on découvre Reza. Cet adolescent timide et pas complètement out, va rapidement faire la connaissance du duo de choc que forment Judy et Art. Et cette rencontre va être le début du renouveau pour le jeune garçon. Il va enfin réussir à s’assumer pleinement. Lui qui n'est pas originaire de ce nouveau pays, de cette ville, New York va pourtant devenir sa ville de cœur. Sa ville des découvertes. Sa ville tout court. Reza va devenir passionné. Par l’amour, par la musique et surtout par un combat qui va devenir le sien : le sida. Il va se battre pour les autres et avec les autres. Si la peur lui broie les organes au quotidien, Reza va pourtant enfin s'assumer aux côtés de ses amis. Ce que j'ai adoré avec Reza ce sont ses origines et son histoires. Parce que faire son coming-out n'est jamais facile. Surtout quand c'est mal vu à cause de la religion. Mais heureusement pour lui, le soutiens sans faille de ses amis va lui donner des ailes.



Et puis il y a Judy. Amie de longue date de Art, elle l’a toujours soutenu dans tout ce qu’il entreprenait. En faisant la connaissance de Reza, elle va avoir un énorme coup de cœur pour lui. Un coup de foudre même. Et si l’amour n’est pas réciproque entre les deux, ils vont pourtant avoir une magnifique relation. Mais la chose la plus importante dans la vie de Judy, c’est son oncle Stephen. Atteint du Sida, il est un exemple de force et de courage au quotidien pour elle. . Elle le considère presque comme un père d’ailleurs. Cette jeune fille à l'avenir brillant, va nous rappeler sans cesse qu'il faut toujours croire en ses rêves et ne jamais rien lâcher. Qu'importe les mur qu'on se prend, qu'importe la violence de certains propos. 



"Je ne sais pas comment je vais faire pour commencer à vivre alors que cette maladie fait rage. Pourra-t-on m'aimer si la seule chose que l'on voit en me regardant, c'est un danger mortel ?"



Enfin, il y a Art. Le petit bijou de ce roman. Une vraie boule de vie. Art se bat tous les jours de son existence contre cette chose terrible qu’est le Sida. Il essaie, par tous les moyens, de montrer qu’il y a pire que ça. Que c’est en se battant et en montrant ses droits qu’ils pourront faire avancer les choses. Malheureusement, la réalité est beaucoup moins jolie et Art va rapidement se rendre compte que c’est n’est pas aussi facile. Heureusement pour lui, il est continuellement soutenu par ses amis et sa famille qui savent les choses les plus importantes à propos de sa vie. Art est un jeune homme courageux et plein d’entrain, qui nous donne une pêche d’enfer et beaucoup d’espoir dès le début.



Aborder le Sida dans cette sombre période de la fin des années 80 était un challenge. Un vrai challenge. Parce qu’on fait face à beaucoup d’authenticité. L’auteur nous plonge dans ces moments difficiles où les traitements étaient inabordables pour la plupart des malades. Mais il y a aussi ces moments de manifestations, ces moments de colères et de cris. Le mouvement ACT UP qui crie haut et fort, depuis la fin des années 80, qu’il faut continuer à se battre pour survivre et faire comprendre que le Sida n’est pas une tare. Que c'est en se soutenant qu'on avance.



Like A Love Story c’est un roman que j’aurai voulu découvrir et lire il y a quelques années. C’est l’histoire de plusieurs vies. De LEUR vie. J’ai été envoûtée dès le début par ces histoires-là. Celles de personnes banales, mais qui vont faire face à des choses qui sont loin d'être des banalités. Avec beaucoup de justesse et de vérité, Abdi Nazemian aborde le Sida. J’ai eu l’impression de me retrouver au milieu de tout ce bazar et de toutes ces manifestations. La voix de Madonna résonnant dans ma tête (ce livre est d’ailleurs parfait avec une playlist 100% Madonna !) et me déplaçant dans les rues de New York entourée de Art, Judy, Reza et les autres. Dès les premières lignes j’ai été transportée loin et je ne voulais plus en sortir. C’était une lecture enivrante et qui restera, j’en suis sûre, dans les mémoires.
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Magnifiquement touchant et bouleversant!



L’ambiance de la fin des années 90 avec sa musique, ses films et son art est parfaite ⭐️ L’ascension du sida et ses ravages me rappelait N’essuie jamais de larmes sans gant. Les parcours difficiles pour les homosexuels, le jugement des autres, l’incompréhension de leur famille, la peur du sida , etc. fait partie intégrante de ce livre.



Les personnages principaux, Judy, Art et Reza sont attachants. Ils sont complexes et jeunes. Ils se cherchent et se blessent au passage, dans une société qui ne les acceptent pas totalement.



L’histoire est bouleversante, alternant entre des moments forts en émotions, des moments touchants, angoissants, tristes, plein d’espoir, etc.
Lien : https://youtu.be/0JlUT3bRm_w
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Art, une jeune homme gay, issu d’une famille riche mais conservatrice, est rejeté par celle-ci, ainsi que par ses camarades de classe. Heureusement, il peut compter sur sa meilleure amie Judy, une jeune femme qui aime créer des vêtements, tous plus fantasques que les autres, ainsi que sur son oncle, Stephen. Ceux-ci sont en lutte contre le sida, ou plutôt contre le gouvernement qui n’offre que très peu de moyens pour les recherches pour lutter contre cette maladie, qui touche majoritairement les hommes homosexuels et les personnes de couleur.

Reza s’est enfui de l’Iran avec sa famille, sans son père. Après être passé par le Canada, il se retrouve à New-York, dans le même lycée que Art et Judy. Depuis un moment, il se pose des questions sur sa sexualité. Cependant, compte tenu des valeurs qu’on lui a inculquées, il se trouve répugnant et va se cacher en se mettant en couple avec Judy. Malheureusement, cette histoire ne peut que mal tourner...

Ce livre nous parle de communauté, d’une famille que l’on choisit, dans laquelle on se soutient, on fait face à la haine des autres. Il nous fait passer un réel message d’espoir, il nous insuffle une envie de vivre. On ressent les émotions par lesquelles passent les personnages, on passe du rire aux larmes.

La fin est très satisfaisante, un peu triste compte tenu de l'avenir de chacun des protagonistes, mais au moins on n’est pas laissé sur une fin ouverte.
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Tellement d'actualité, pas forcément que pour les ados, même s'ils sont le principal axe de ce roman. Le sida ne tue plus comme avant mais l'homophobie elle si. Se lit très vite avec de super personnages et un petit lexique de la culture queer bien amené, tout cela avec l'omniprésence de la diva Madonna. Vraiment un beau livre, pour tous
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Il restera sans doute dans les mémoires surtout grâce à ce tableau des années-sida et l'hommage au courage de tous ceux qui se sont dressés contre l'intolérance. C'est la fin d'une certaine insouciance, et le renouveau de vastes mouvements de conscientisation dans lesquels beaucoup de jeunes gens s'impliquent, ouvrant la voie à une nouvelle culture de l'engagement, qui sera renforcée par l'émergence des réseaux sociaux.
Lien : https://www.ricochet-jeunes...
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Abdi Nazemian a une plume pleine d’émotions, de paroles fortes et il a réussi à faire porter par son texte, un message fort que tous devraient entendre. Malheureusement, l’intolérance n’est pas propre à l’époque qu’il décrit mais elle est toujours présente. Son texte a ainsi trouvé écho dans mon cœur ainsi que ses personnages. Reza est un adolescent à la recherche de son identité et surtout, de la meilleure manière d’assumer son homosexualité, de cesser d’avoir peur. Art malgré sa forte personnalité, il cache au fond de lui un ado qui a juste envie d’avoir le droit d’aimer et de vivre sa jeunesse comme ses camarades hétérosexuels. Judy, sa meilleure amie, est hétéro mais son poids la place aussi dans la catégorie des marginaux. La rencontre de ces trois âmes nous offre une magnifique histoire d’amitié, d’amour, de solidarité et d’espoir.



Like a love story est une magnifique ode à la vie et à l’espoir. Un texte profond, engagé, triste et souvent crève-cœur porté par une plume poétique, puissante et des personnages hauts en couleurs, inoubliables. Une magnifique histoire d’amour et d’amitié. Un beau coup de cœur.
Lien : https://lesinstantsvolesalav..
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En le commençant, je ne savais pas très bien où j'allais. Je savais que ce serait une histoire compliquée, avec un thème fort, hyper important. Mais c'était tout. Si le début m'a paru un peu scabreux et assez simple, j'ai vit été prise dans la tourmente des personnages et de cette époque difficile pour tous les homosexuels...



Cette histoire n'est pas le genre d'histoire qu'on commence avec un grand sourire. Certes, c'est une romance, mais c'est avant tout un thème important, urgent de partager autour de nous. Même si l'intrigue se passe au tout début des années 90, il est malheureux de voir qu'aujourd'hui, les gens restent enfermés dans leurs convictions, des œillères accrochées sur leurs visages et surtout une méchanceté à toute épreuve.



Parce que oui, ce roman parle des homosexuels, du sida, de tout ce qu'ils vivent chaque jour. De tous ceux qui osent montrer leur amour au grand jour et qui offrent sans doute à ceux qui n'osent pas se montrer une petite lueur d'espoir. Parce que malgré toutes les horreurs qu'ils peuvent vivre, ce qu'on retient de cette histoire c'est l'amour, le soutien, l'amitié à toute épreuve. On se rend compte de la méchanceté de ceux qui se croient "normaux", dans la "légalité", qui n'hésitent pas à vilipender ceux qui ne sont pas comme eux.



C'est un roman fort, un message important qui est passé. Cette idée de penser que le sida n'attaque que ceux qui sont homosexuels est la pire pensée qu'on ait jamais eue. C'est avec ce genre de pensée que j'ai honte d'être un être humain. Parce que non, le sida ne s'attrape pas parce qu'on est homo. Les homo ont le droit de vivre, de s'aimer, de montrer au monde entier qu'il ont le droit d'exister, d'embrasser leur amour en pleine rue, de tenir la main de l'être aimé devant tout le monde.



A travers ce roman et ces personnages touchants, drôles, l'auteur dénonce des faits malheureusement vrais et toujours d'actualité. Bien qu'il traite son roman dans les années 90, il n'empêche qu'aujourd'hui, tout cela est encore trop vrai... Que les gens arrêtent de se mêler de la vie des autres, qu'ils laissent les autres vivre comme ils l'entendent, et déjà, la société vivra mieux...



​En résumé, et même si je me rends compte à la fin de cet avis que j'ai plus défendu la cause que parler du roman en lui-même, l'auteur nous offre un récit tout en sentiments, en prévention, en défense. Ses personnages sont réalistes, vrais. Ils pourraient être vos proches. Soyez attentifs, vigilants, gentils, à l'écoute. Et vous verrez que le monde sera meilleur et à portée de tous. Un roman à mettre en toutes les mains pour faire comprendre aux plus fermés que c'est à cause d'eux que la société est telle qu'elle est encore aujourd'hui. Qu'avec de la bienveillance, on peut faire de belles choses et marcher ensemble sur le même chemin.
Lien : http://lire-une-passion.weeb..
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