Sa mère disait qu’il était plus noble de donner à manger aux voisins ou aux nécessiteux que de satisfaire sa gloutonnerie. Yusuf n’en était pas convaincu, mais elle lui assurait qu’on trouvait sa récompense dans la pratique de la vertu. Au ton de sa voix, il comprenait que s’il discutait elle lui infligerait un nouveau sermon, et ceux du maître de l’école coranique lui suffisaient amplement.