C’est une dame très riche, mais vieille et malade. Si tu la salues gentiment, elle te laissera peut-être tout son argent. Le seyyid l’a épousée, il y a très longtemps, et du coup il est devenu riche. Mais elle est très laide. Elle a une maladie. Pendant des années, des docteurs sont venus, des hakims savants avec de longues barbes grises qui ont récité des prières pour elle, et des mganga d’au-delà des montagnes lui ont apporté des médecines, mais ça n’a servi à rien. Même des docteurs pour vaches, des docteurs pour chameaux sont venus. Sa maladie est comme une blessure dans le cœur. Pas une blessure faite par une main humaine.