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Critiques de Adolphe Nysenholc (9)
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Bubelè : L'enfant à l'ombre

Si vous êtes à court d'idées comme cadeau à mettre sous votre arbre de Noël, je vous suggère de vite commander cette petite oeuvre "Bubelè : L'enfant à l'ombre" d'Adolphe Nysenholc, qui plaira sûrement à tous les membres de votre famille de 7 à 77 ans, comme 'Le Journal de Tintin'. À peine 170 pages avec 9 pages de photos, dont une de l'auteur avec la belle Géraldine Chaplin du Docteur Jivago de Boris Pasternak, à un colloque organisé par l'écrivain à la Sorbonne pour commémorer le centenaire de la naissance du père de l'actrice, l'illustre Charlie Chaplin (1889-1977). En plus, en cette période onéreuse pour le budget familial, ce livre ne mange pas de pain : entre nous, je l'ai payé tout juste 8,54 euros chez un grand marchand de l'Internet dont le nom commence avec un grand A.



Que l'auteur ait eu l'idée d'organiser un colloque sur Sir Charles à Paris n'est pas étonnant, car en 1976, il avait passé son doctorat en Philosophie et Lettres à l'ULB, l'Université Libre de Bruxelles, sur la base d'une thèse consacrée à ce grand amuseur. Dissertation qui fut transformée en livre sous le titre "Charles Chaplin. L'âge d'or du comique", en 2003 chez L'Harmattan. Chez l'éditeur Méridien-Klincksieck, il a également publié "Charles Chaplin, ou, La légende des images". Choisir le monstre sacré du cinéma humoristique américain comme thèse de doctorat universitaire, laisse supposer qu'Adolphe Nysenholc n'était pas exactement un personnage tristounet.



L'écrivain est aussi l'auteur d'un autre essai consacré au cinéaste André Delvaux (1926-2002), dont tous les Belges sont fiers, qui porte comme titre : "André Delvaux ou le réalisme magique". de l'impressionnante filmographie de notre baron, je ne citera que 3 long- métrages. "L'Oeuvre au noir", d'après Marguerite Yourcenar avec Gian Maria Volontè, Sami Frey, Anna Karina, Marie-France Pisier etc. et 2 films basés sur l'oeuvre de l'écrivain flamand Johan Daisne, "L'homme au crâne rasé" avec Serge Rouffaer et une splendide Beata Tyszkiewicz et son chef-oeuvre "Un soir, un train" avec Yves Montand et Anouk Aimée.

À toutes fins utiles, je signale qu'André Delvaux n'est pas à confondre avec son homonyme, Paul Delvaux (1897-1994), l'artiste peintre post-impressionniste et surréaliste, dont les tableaux avec des femmes en habit sophistiqué ou nues, coûtent une fortune et dont le musée se trouve à 6 km. de ma maison, à Saint-Idesbald.



Je refuse de résumer cet ouvrage pour surtout ne pas vous priver du plaisir de faire la connaissance de Bubelè, qui signifie le petit garçon ou petit trésor. Je vais m'en tenir à juste quelques remarques.



Le petit Adolphe, en 1942, à l'âge de 4 ans, est passé "à l'ombre" d'une famille non juive de Bruxelles, les Verleyen, qui l'a caché pendant que ses parents d'origine polonaise, Salomon "Szlama" et son épouse Laja "Léa" Frydman furent envoyés par les nazis à Auschwitz, où ils moururent.

Le Bubelè a comme héros Till l'Espiègle du célèbre roman de Charles de Coster de 1867 et dont j'ai fait un billet ici en mai dernier.



Après la guerre, la vie d'Adolphe Nysenholc n'est pas devenue simple pour autant. de 1948 à 1957, il sera placé successivement dans 5 orphelinats, entre autres à la villa Miraval à Boitsfort (une commune de Bruxelles), l'ancienne résidence du Premier ministre de Belgique Auguste Beernaert (1884-1894), Prix Nobel de la Paix en 1909 et originaire d'Ostende, où près du casino se trouve son buste, une sculpture de Louis Mascré.

Il entama ses études de philologie romane, après son service militaire dans l'armée de l'air. Il fut ensuite enseignant de Français dans un athénée de la capitale, pour devenir plus tard professeur à l'ULB, où il avait fait ses études. Il a écrit plusieurs pièces de théâtre, dont la plus connue est assurément "Mère de guerre" de 2003, en hommage à Mme Verleyen, qui l'avait accueilli et éduqué pendant cette guerre.



Ce qui est un exploit c'est le choix de l'auteur d'avoir opté rigoureusement pour une formule qui expurge toute explication ou interprétation historique pour laisser l'enfant raconter librement. Cette élimination permet à l'auteur d'en arriver à l'essentiel dans la perspective de l'enfant lui-même, ce qui explique aussi que le récit n'a par exemple pas de "direction univoque" ou suite chronologique logique pour nous adultes.

Dans une postface, le dessinateur italien Rossano Rosi, explique que le titre de l'ouvrage se réfère à " ce qui a été refusé au petit gars dont nous lisons le destin : l'amour maternel, dont ce terme yiddish (Bubelè) est l'expression métonymique." L'emploi d'un langage un peu décalé et une syntaxe parfois heurtée, ne rendent que le récit plus authentique et touchant. Et puis, il y a plein de trouvailles marrantes, qui trahissent le fan de Charlie Chaplin chez Adolphe Nysenholc.



Pour le dernier mot, je passe la parole à ce cher Bubelè : "Jeune, j'étais seul, comme un vieux. Sans parents."
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André Delvaux, L'oeuvre au noir

Il y a peu de choses sur André Delvaux, le cinéaste, prof à l'INSAS à Bruxelles et auteur de quelques films peu nombreux mais toujours maîtrisés, mystérieux, qui ajoutent au plaisir du livre dont ils sont l'adaptation au lieu de l'aplatir et d'en tuer le charme, comme c'est souvent le cas. Ici la monographie porte sur L’œuvre au noir, un beau film, un peu sage, adaptant le livre complexe et foisonnant de Marguerite Yourcenar.



C'est encore André Delvaux qui fit une formidable "adaptation" de Un soir, un train -avec Montand et Anouk Aimée, qu'on jurerait inspirée d'un tableau...de l'autre Delvaux, le peintre surréaliste, amoureux des gares et des trains fantômes lui aussi.



André Delvaux encore qui adapta le chef d’œuvre de Johan Daisne, bien plus puissant que Un soir, un train: L'Homme au Crâne Rasé...



C'est toujours André Delvaux qui fit une adaptation de la nouvelle de Julien Gracq, Le Roi Cophétua, (dans le recueil La Presqu'île), le film s'appelle Rendez-vous à Bray...et est une adaptation assez extrapolée mais très réussie dans la mesure où le thème favori de Gracq, l'attente, y est comme dilaté- avec poésie et tension.



Donc pour (re) découvrir Delvaux, cinéaste oublié des circuits commerciaux, introuvable je crois en DVD et rarement rejoué, lisez au moins cette monographie, qui ne porte pas sur son meilleur film, mais présente bien les rapports entre l’œuvre écrite et l’œuvre filmée..qui, c'est visible, était une problématique qui le passionnait...
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Charlie Chaplin : Le rêve

Pour Masse Critique de Babelio, que je remercie, fidèle pourvoyeur ès nouvelles parutions, j'ai donc lu un essai, chose que je ne fais presque jamais. Cet essai est intitulé Charlot, le rêve et il est beaucoup moins rigolo que Charlot. Je sais quand même qu'un essai est censé être sérieux. Et ce livre l'est, sérieux. Dieu, comme il est sérieux. Et moi le très sérieux m'indispose. Adolphe Nysenholc a sous-titré son livre Contrepoint entre le créateur et sa créature. Quelques mots. Peu, je ne suis pas compétent.



Nul doute que Chaplin et Charlot n'ont pas toujours fait bon ménage même si le cinéaste a fini par avoir la peau du vagabond avant que la postérité, à son tour, ne redonne au "tramp" de son état la place qu'il mérite au panthéon du Septième Art, la toute première. Cela dit, je n'ai pas grand-chose à rajouter. Chaplin, le rêve est une thèse sur L'imagier, sur La rivalité Hitler-Chaplin (cette partie est malgré tout intéressante et surprenante), sur Romanitude et judéité. Ce sont des titres de chapitres. Un beau travail d'universitaire qui m'a souvent ennuyé.



J'ai été plus sensible aux passages Vagabond errant ou Un corps ailé, Chaplin m'ayant souvent ramené aux archanges, si sentimentaux. Pardonnez ma brièveté. Mais si vous aimez Chaplin rien n'est mieux que de revoir ses films, et les revoir encore. Et si vous le connaissez somme toute assez peu découvrez-le. Car ce n'est pas avec ce livre que le plus grand génie du cinématographe trouvera ses fans nouvelle génération. Tout Chaplin se regarde avec le coeur. Ce livre se lit avec la tête. Avais-je la tête ailleurs?

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Charlie Chaplin : Le rêve

Charlot et Charlie Chapelin se succèdent continuellement dans ce livre ; l'un l'acteur, l'autre le metteur en scène. Le tout dans une atmosphère de rêve.

Adolphe Nysenholc est le spécialiste de Charlie Chaplin. Quelle belle étude a été réalisée sur ce sujet qui a bercé in illo tempore moult poulbots en ce XXème siècle qui paraît déjà si loin ! Charlot fait rêver : avec sa démarche, ses pirouettes, son costume, sa canne, son melon et sa moustache ; mais quelle moustache ! Elle se double d'un exécrable Dictateur qui a fait trembler l'Occident ! Autre attaque : les outrances des Temps Modernes ! Chaque système souffre au plus grand plaisir du spectateur ! Il y a du rêve qui fait passer de Charlot, le clochard, en Charlie Chaplin, le metteur en scène richissime. Les deux sont adulés partout dans le monde !

Adolphe Nysenholc manipule la langue de Molière avec élégance et dextérité. Dommage que le sujet soit obsolète : le cinéma muet paraît si loin ; qui s'en souvient de nos jours ?
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Charlie Chaplin : Le rêve

Adolphe Nysenholc est aujourd’hui considéré comme l’un des experts lorsqu’il s’agit d’analyser l’œuvre de Charlie Chaplin, un fin connaisseur à qui on doit le fort précieux « Charlie Chaplin ou la légende des images » (1987), essai qui plonge le lecteur dans un univers à la fois poétique et réaliste et qui cerne les trente dernières années de l’artiste. Un second opus semblait nécessaire pour circonscrire un thème passionnant. Création cinématographique et vie réelle se jouxtent-elles ou s’interpénètrent-elles au point de constituer un tout ? Chaplin a-t-il rêvé sa vie ou a-t-il vécu son rêve ? L’analyse des films et l’approche de la biographie de ce génie mondialement reconnu permettent une approche singulière de l’homme et de son travail, au point d’autoriser certaines conclusions et de toucher au plus intime de la personnalité d’un faiseur gâté par les muses. Les personnages mis en scène, les décors et la musique participent à la magie visuelle. On le sait, l’homme ne croyait pas au cinéma parlant et a regimbé avant de s’y soumettre. Même ancré dans une époque précise, le vagabond paraît décalé, poétique, éthéré, venu de nulle part et prêt à repartir en emportant avec lui la ligne d’horizon. Ce cinéma expose une réalité tangible, comme un miroir sans tain, mais révèle très vite une autre dimension faite de sensibilité, de pudeur et de dignité. En ce sens, Chaplin a toujours été Charlot et inversement. Ses films sont riches en enseignement, toujours profonds malgré l’humour. Il est notoire que le clochard le plus célèbre du septième art renvoie aux traits de l’enfance, aux blessures de l’existence, à la nostalgie du temps perdu et à la recherche de l’émerveillement. Bien sûr, Chaplin était le seul à savoir de quelle manière naissaient ses rêveries et lesquelles se dépliaient sur la toile du grand écran. S’il a fait de son double de fiction un personnage adulé, celui-ci a fait entrer son géniteur dans la légende de son vivant. L’évoquer dans sa relation au rêve qui l’animait et qu’il suscite toujours auprès des admirateurs revient à le révéler tel qu’en lui-même. L’auteur illustre ses arguments par maints exemples tirés des courts comme des longs métrages laissés en héritage et ponctue sa thèse de photographies toujours bienvenues. Une approche singulière et heureuse !
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Charlie Chaplin : Le rêve

Adolphe Nysenholc est aujourd’hui considéré comme l’un des experts lorsqu’il s’agit d’analyser l’œuvre de Charlie Chaplin, un fin connaisseur à qui on doit le fort précieux « Charlie Chaplin ou la légende des images » (1987), essai qui plonge le lecteur dans un univers à la fois poétique et réaliste et qui cerne les trente dernières années de l’artiste. Un second opus semblait nécessaire pour circonscrire un thème passionnant. Création cinématographique et vie réelle se jouxtent-elles ou s’interpénètrent-elles au point de constituer un tout ? Chaplin a-t-il rêvé sa vie ou a-t-il vécu son rêve ? L’analyse des films et l’approche de la biographie de ce génie mondialement reconnu permettent une approche singulière de l’homme et de son travail, au point d’autoriser certaines conclusions et de toucher au plus intime de la personnalité d’un faiseur gâté par les muses. Les personnages mis en scène, les décors et la musique participent à la magie visuelle. On le sait, l’homme ne croyait pas au cinéma parlant et a regimbé avant de s’y soumettre. Même ancré dans une époque précise, le vagabond paraît décalé, poétique, éthéré, venu de nulle part et prêt à repartir en emportant avec lui la ligne d’horizon. Ce cinéma expose une réalité tangible, comme un miroir sans tain, mais révèle très vite une autre dimension faite de sensibilité, de pudeur et de dignité. En ce sens, Chaplin a toujours été Charlot et inversement. Ses films sont riches en enseignement, toujours profonds malgré l’humour. Il est notoire que le clochard le plus célèbre du septième art renvoie aux traits de l’enfance, aux blessures de l’existence, à la nostalgie du temps perdu et à la recherche de l’émerveillement. Bien sûr, Chaplin était le seul à savoir de quelle manière naissaient ses rêveries et lesquelles se dépliaient sur la toile du grand écran. S’il a fait de son double de fiction un personnage adulé, celui-ci a fait entrer son géniteur dans la légende de son vivant. L’évoquer dans sa relation au rêve qui l’animait et qu’il suscite toujours auprès des admirateurs revient à le révéler tel qu’en lui-même. L’auteur illustre ses arguments par maints exemples tirés des courts comme des longs métrages laissés en héritage et ponctue sa thèse de photographies toujours bienvenues. Une approche singulière et heureuse !
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Charlie Chaplin : Le rêve

J'adore Charlie Chaplin, et n'ai jamais rien vraiment lu à son sujet, même si j'ai vu tous ses films, de nombreux documentaires, ainsi que le Chaplin's World de Vevey. L'occasion me semblait vraiment bonne !

Mais j'ai un sentiment mitigé à l'issue de ce livre.



Il m'a fait penser à mes dissertations littéraires de prépa, lorsque pour faire absolument sens, j'en arrivais à tirer et entortiller des éléments parfois éloignés les uns des autres pour les associer, pour créer des interprétations d'une oeuvre, interprétations qui parfois sont exagérées tant les informations associées sont lointaines.

Je ne dis pas que Adolphe Nysenholc est prêt à sur-interpréter l'oeuvre de Chaplin pour arriver au sens qu'il souhaite, mais parfois, les associations d'idées semblent un peu tirées par les cheveux. J'avais en conséquence du mal à rentrer dans son ouvrage, et à adhérer à ses vues.

Il est certain qu'un essai est subjectif, et reflète les avis et pensées de son auteur. Mais je ne sais pas si faire autant d'allers et retours entre toutes ses oeuvres étaient nécessaire, en repassant toujours par les mêmes épisodes-clé. Au bout de la 4e utilisation de l'épisode de la danse des petits pains de la Ruée vers l'or, et de la 2e errance de Charlot les pieds de chaque côté de la frontière Etats-Unis-Mexique, j'ai commencé à fatiguer. J'ai pourtant l'habitude de ce genre d'ouvrage, mais c'est le premier qui m'a autant lassée.



Certains chapitres se distinguent des autres : le chapitre sur Hitler et Chaplin, même si les sentiments d'Hitler pour Chaplin me semblent une fois encore un peu exagérés. de tous les autres documentaires vus, je n'ai pas l'impression qu'Hitler ait été tant que cela intéressé par Charlie Chaplin, à part sans doute la fureur ressentie devant son oeuvre provocatrice. Mais peut-être Adolphe Nysenholc a-t-il raison et a-t-il fait avancer les recherches à ce sujet.



Bref, un ouvrage pour les connaisseurs de Charlie Chaplin, qui n'ont pas peur de se frotter au verbe de l'auteur, et à des considérations très très personnelles, qui vont parfois très, très loin. Bravo néanmoins pour ce travail énorme de relecture de l'oeuvre de ce génie du cinéma !
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Charlie Chaplin : Le rêve

J'adore Charlie Chaplin, j'adore ses films et son personnage de Charlot. J'ai retrouvé les scènes de mes films préférés dans cet essai. J'ai beaucoup aimé les illustrations, que ce soit les photos ou les dessins et autres portraits de Chaplin. Mais ce livre est beaucoup trop pointu pour moi. Les analyses sont très poussées et j'ai eu l'impression de lire un livre pour mes études. Ce qui m'a le plus gêné, ce sont les innombrables notes de bas de page avec les références.

Un ouvrage destiné à ceux qui travaillent sur Chaplin donc, mais pas une lecture-plaisir pour les soirées canapé.
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Charlie Chaplin : Le rêve

Je dois bien avouer que je ne connaissais pas grand chose sur Charlie Chaplin, ce n’est pas vraiment un homme de ma génération. J’étais donc ravie de pouvoir en apprendre plus sur cet homme qui a malgré tout une assez grande renommée. Qui ne le connait pas au moins de nom ? Je pense que tout le monde a déjà au moins entendu une fois dans sa vie le nom de Charlie Chaplin, ou Charlot. Mais qui sait qui est cet homme ? Moi-même je ne peux pas dire que je le connais, même si maintenant j’en sais un peu plus sur lui.

Dans cette biographie, l’auteur parsème des photos, et j’ai trouvé que cela donnait un meilleur aperçu de qui était l’homme derrière le nom. J’ai trouvé que les expressions que celui-ci prend, donne déjà pas mal d’informations sur lui, ce n’est peut-être que mon ressenti lorsque je les regardais, mais cela m’a donné l’impression d’en apprendre encore plus que s’il n’y avait eu que la partie écrite.

Ce que j’ai principalement aimé dans ce récit, c’est que l’auteur ne parle pas uniquement de Charlie Chaplin, il y parle également de Charlot. Cela a beau être finalement la même personne, on comprend que l’un et l’autre ne se ressemble pas pour tout, il y a une certaine distinction, et franchement je trouve que c’est judicieux de la part de l’auteur de faire cette différence entre Charlie et Charlot. Bien que je ne sois pas fan des films en noir et blanc, j’ai envie de découvrir ce fameux personnage, de voir de mes propres yeux certaines choses que l’auteur révèle dans son livre.

D’après moi, c’est un excellent livre biographique qui ne pourra que plaire à toutes les personnes curieuses, ou tout simplement celles qui auraient envie d’en apprendre plus sur Charlie Chaplin. Une chose est certaine, c’est que j’ai passé un très bon moment en le lisant, en découvrant cet homme et ce personnage, que j’ai maintenant envie d’en apprendre encore plus et pourquoi pas tenter de trouver certains de ses films.
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