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EAN : 9782807001770
244 pages
M.E.O Editions (12/11/2018)
3.17/5   6 notes
Résumé :
Auteur de Charles Chaplin, L âge d or du comique, organisateur du premier colloque international Charles Chaplin, Adolphe Nysenholc est un des meilleurs connaisseurs et penseurs de l uvre de Chaplin. Ses travaux ont inspiré la recherche sur le personnage comique et son mythe, ainsi que sur l art du cinéaste. « Il nous offre une traversée inédite de l univers chaplinien. Sa démonstration, ciselée de la même écriture exigeante et libre, déroule un nouveau fil : celui ... >Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Adolphe Nysenholc est aujourd'hui considéré comme l'un des experts lorsqu'il s'agit d'analyser l'oeuvre de Charlie Chaplin, un fin connaisseur à qui on doit le fort précieux « Charlie Chaplin ou la légende des images » (1987), essai qui plonge le lecteur dans un univers à la fois poétique et réaliste et qui cerne les trente dernières années de l'artiste. Un second opus semblait nécessaire pour circonscrire un thème passionnant. Création cinématographique et vie réelle se jouxtent-elles ou s'interpénètrent-elles au point de constituer un tout ? Chaplin a-t-il rêvé sa vie ou a-t-il vécu son rêve ? L'analyse des films et l'approche de la biographie de ce génie mondialement reconnu permettent une approche singulière de l'homme et de son travail, au point d'autoriser certaines conclusions et de toucher au plus intime de la personnalité d'un faiseur gâté par les muses. Les personnages mis en scène, les décors et la musique participent à la magie visuelle. On le sait, l'homme ne croyait pas au cinéma parlant et a regimbé avant de s'y soumettre. Même ancré dans une époque précise, le vagabond paraît décalé, poétique, éthéré, venu de nulle part et prêt à repartir en emportant avec lui la ligne d'horizon. Ce cinéma expose une réalité tangible, comme un miroir sans tain, mais révèle très vite une autre dimension faite de sensibilité, de pudeur et de dignité. En ce sens, Chaplin a toujours été Charlot et inversement. Ses films sont riches en enseignement, toujours profonds malgré l'humour. Il est notoire que le clochard le plus célèbre du septième art renvoie aux traits de l'enfance, aux blessures de l'existence, à la nostalgie du temps perdu et à la recherche de l'émerveillement. Bien sûr, Chaplin était le seul à savoir de quelle manière naissaient ses rêveries et lesquelles se dépliaient sur la toile du grand écran. S'il a fait de son double de fiction un personnage adulé, celui-ci a fait entrer son géniteur dans la légende de son vivant. L'évoquer dans sa relation au rêve qui l'animait et qu'il suscite toujours auprès des admirateurs revient à le révéler tel qu'en lui-même. L'auteur illustre ses arguments par maints exemples tirés des courts comme des longs métrages laissés en héritage et ponctue sa thèse de photographies toujours bienvenues. Une approche singulière et heureuse !
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Adolphe Nysenholc est aujourd'hui considéré comme l'un des experts lorsqu'il s'agit d'analyser l'oeuvre de Charlie Chaplin, un fin connaisseur à qui on doit le fort précieux « Charlie Chaplin ou la légende des images » (1987), essai qui plonge le lecteur dans un univers à la fois poétique et réaliste et qui cerne les trente dernières années de l'artiste. Un second opus semblait nécessaire pour circonscrire un thème passionnant. Création cinématographique et vie réelle se jouxtent-elles ou s'interpénètrent-elles au point de constituer un tout ? Chaplin a-t-il rêvé sa vie ou a-t-il vécu son rêve ? L'analyse des films et l'approche de la biographie de ce génie mondialement reconnu permettent une approche singulière de l'homme et de son travail, au point d'autoriser certaines conclusions et de toucher au plus intime de la personnalité d'un faiseur gâté par les muses. Les personnages mis en scène, les décors et la musique participent à la magie visuelle. On le sait, l'homme ne croyait pas au cinéma parlant et a regimbé avant de s'y soumettre. Même ancré dans une époque précise, le vagabond paraît décalé, poétique, éthéré, venu de nulle part et prêt à repartir en emportant avec lui la ligne d'horizon. Ce cinéma expose une réalité tangible, comme un miroir sans tain, mais révèle très vite une autre dimension faite de sensibilité, de pudeur et de dignité. En ce sens, Chaplin a toujours été Charlot et inversement. Ses films sont riches en enseignement, toujours profonds malgré l'humour. Il est notoire que le clochard le plus célèbre du septième art renvoie aux traits de l'enfance, aux blessures de l'existence, à la nostalgie du temps perdu et à la recherche de l'émerveillement. Bien sûr, Chaplin était le seul à savoir de quelle manière naissaient ses rêveries et lesquelles se dépliaient sur la toile du grand écran. S'il a fait de son double de fiction un personnage adulé, celui-ci a fait entrer son géniteur dans la légende de son vivant. L'évoquer dans sa relation au rêve qui l'animait et qu'il suscite toujours auprès des admirateurs revient à le révéler tel qu'en lui-même. L'auteur illustre ses arguments par maints exemples tirés des courts comme des longs métrages laissés en héritage et ponctue sa thèse de photographies toujours bienvenues. Une approche singulière et heureuse !
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J'adore Charlie Chaplin, et n'ai jamais rien vraiment lu à son sujet, même si j'ai vu tous ses films, de nombreux documentaires, ainsi que le Chaplin's World de Vevey. L'occasion me semblait vraiment bonne !
Mais j'ai un sentiment mitigé à l'issue de ce livre.

Il m'a fait penser à mes dissertations littéraires de prépa, lorsque pour faire absolument sens, j'en arrivais à tirer et entortiller des éléments parfois éloignés les uns des autres pour les associer, pour créer des interprétations d'une oeuvre, interprétations qui parfois sont exagérées tant les informations associées sont lointaines.
Je ne dis pas que Adolphe Nysenholc est prêt à sur-interpréter l'oeuvre de Chaplin pour arriver au sens qu'il souhaite, mais parfois, les associations d'idées semblent un peu tirées par les cheveux. J'avais en conséquence du mal à rentrer dans son ouvrage, et à adhérer à ses vues.
Il est certain qu'un essai est subjectif, et reflète les avis et pensées de son auteur. Mais je ne sais pas si faire autant d'allers et retours entre toutes ses oeuvres étaient nécessaire, en repassant toujours par les mêmes épisodes-clé. Au bout de la 4e utilisation de l'épisode de la danse des petits pains de la Ruée vers l'or, et de la 2e errance de Charlot les pieds de chaque côté de la frontière Etats-Unis-Mexique, j'ai commencé à fatiguer. J'ai pourtant l'habitude de ce genre d'ouvrage, mais c'est le premier qui m'a autant lassée.

Certains chapitres se distinguent des autres : le chapitre sur Hitler et Chaplin, même si les sentiments d'Hitler pour Chaplin me semblent une fois encore un peu exagérés. de tous les autres documentaires vus, je n'ai pas l'impression qu'Hitler ait été tant que cela intéressé par Charlie Chaplin, à part sans doute la fureur ressentie devant son oeuvre provocatrice. Mais peut-être Adolphe Nysenholc a-t-il raison et a-t-il fait avancer les recherches à ce sujet.

Bref, un ouvrage pour les connaisseurs de Charlie Chaplin, qui n'ont pas peur de se frotter au verbe de l'auteur, et à des considérations très très personnelles, qui vont parfois très, très loin. Bravo néanmoins pour ce travail énorme de relecture de l'oeuvre de ce génie du cinéma !
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Pour Masse Critique de Babelio, que je remercie, fidèle pourvoyeur ès nouvelles parutions, j'ai donc lu un essai, chose que je ne fais presque jamais. Cet essai est intitulé Charlot, le rêve et il est beaucoup moins rigolo que Charlot. Je sais quand même qu'un essai est censé être sérieux. Et ce livre l'est, sérieux. Dieu, comme il est sérieux. Et moi le très sérieux m'indispose. Adolphe Nysenholc a sous-titré son livre Contrepoint entre le créateur et sa créature. Quelques mots. Peu, je ne suis pas compétent.

Nul doute que Chaplin et Charlot n'ont pas toujours fait bon ménage même si le cinéaste a fini par avoir la peau du vagabond avant que la postérité, à son tour, ne redonne au "tramp" de son état la place qu'il mérite au panthéon du Septième Art, la toute première. Cela dit, je n'ai pas grand-chose à rajouter. Chaplin, le rêve est une thèse sur L'imagier, sur La rivalité Hitler-Chaplin (cette partie est malgré tout intéressante et surprenante), sur Romanitude et judéité. Ce sont des titres de chapitres. Un beau travail d'universitaire qui m'a souvent ennuyé.

J'ai été plus sensible aux passages Vagabond errant ou Un corps ailé, Chaplin m'ayant souvent ramené aux archanges, si sentimentaux. Pardonnez ma brièveté. Mais si vous aimez Chaplin rien n'est mieux que de revoir ses films, et les revoir encore. Et si vous le connaissez somme toute assez peu découvrez-le. Car ce n'est pas avec ce livre que le plus grand génie du cinématographe trouvera ses fans nouvelle génération. Tout Chaplin se regarde avec le coeur. Ce livre se lit avec la tête. Avais-je la tête ailleurs?
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Je dois bien avouer que je ne connaissais pas grand chose sur Charlie Chaplin, ce n'est pas vraiment un homme de ma génération. J'étais donc ravie de pouvoir en apprendre plus sur cet homme qui a malgré tout une assez grande renommée. Qui ne le connait pas au moins de nom ? Je pense que tout le monde a déjà au moins entendu une fois dans sa vie le nom de Charlie Chaplin, ou Charlot. Mais qui sait qui est cet homme ? Moi-même je ne peux pas dire que je le connais, même si maintenant j'en sais un peu plus sur lui.
Dans cette biographie, l'auteur parsème des photos, et j'ai trouvé que cela donnait un meilleur aperçu de qui était l'homme derrière le nom. J'ai trouvé que les expressions que celui-ci prend, donne déjà pas mal d'informations sur lui, ce n'est peut-être que mon ressenti lorsque je les regardais, mais cela m'a donné l'impression d'en apprendre encore plus que s'il n'y avait eu que la partie écrite.
Ce que j'ai principalement aimé dans ce récit, c'est que l'auteur ne parle pas uniquement de Charlie Chaplin, il y parle également de Charlot. Cela a beau être finalement la même personne, on comprend que l'un et l'autre ne se ressemble pas pour tout, il y a une certaine distinction, et franchement je trouve que c'est judicieux de la part de l'auteur de faire cette différence entre Charlie et Charlot. Bien que je ne sois pas fan des films en noir et blanc, j'ai envie de découvrir ce fameux personnage, de voir de mes propres yeux certaines choses que l'auteur révèle dans son livre.
D'après moi, c'est un excellent livre biographique qui ne pourra que plaire à toutes les personnes curieuses, ou tout simplement celles qui auraient envie d'en apprendre plus sur Charlie Chaplin. Une chose est certaine, c'est que j'ai passé un très bon moment en le lisant, en découvrant cet homme et ce personnage, que j'ai maintenant envie d'en apprendre encore plus et pourquoi pas tenter de trouver certains de ses films.
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Vidéo de Adolphe Nysenholc
Adolphe Nysenholc parle de son roman auto-biographique Bubelè, l'enfant à l'ombre.
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