Son cousin, René Fontaine, professeur de médecine, assure qu’il pourra l’identifier et propose de se rendre à la morgue du boulevard Richard-Lenoir accompagné du dentiste du défunt. En quelques minutes, ils reconnaissent son corps – nul besoin de science, en fouillant la poche d’une des dépouilles anonymes, ils retrouvent le passeport de René. Pas d’alliance. Avait-il été dépouillé par les pillards de la montagne ? Des récits abominables circulaient, on racontait, effaré, que des doigts avaient même été coupés. À leur retour, Marguerite les rassure. René jouait souvent au golf et l’anneau le gênait, ils avaient convenu qu’elle porterait les deux.