Il y a chez Houellebecq non seulement un questionnement métaphysique toujours sous-jacent, mais une dimension sentimentale qui relève précisément d'une volonté de rétablir une part méprisée et pourtant fondamentale de l'humanité. Il me semble difficile de classer parmi les cyniques un auteur capable d'assumer de telles déclarations:
"Je reste un romantique, émerveillé par l'idée d'envol (de pur envol, spirituel, détaché du corps). J'estime la chasteté, la sainteté, l'innocence ; je crois au don des larmes et à la prière du cœur." (Extrait de "La poursuite du bonheur")