- C'est vrai, dit à son tour Kang d'une voix timide, que les deux pays sont entrés en guerre ouvertement depuis l'incident du pont Marco-Polo, mais je ne m'identifie pas totalement avec la Chine. Je suis chinois, je parle chinois, mais je me considère avant tout comme un individu libre de ses appartenances. Je m'efforce de me persuader que je suis d'abord un être humain avant d'être un Chinois. De la même manière, je n'assimile pas non plus mes amis japonais à leur pays. J'aimerais croire à un lien d'amitié qui va au-delà des antagonismes nationaux...