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Critiques de Alain Dantinne (10)
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Une gravure satanique

Une rocambolesque récupération d'une gravure du peintre Felicien Rops( à découvrir sur internet) dont les dessins étaient très sataniques, donne le titre à ce recueil de 14 nouvelles.

Ces nouvelles nous transportent aux quatre coins du monde. Réalité, fiction ? Je m'interroge, je vérifie (merci Google). Les deux sont entremêlées !

Dans ce voyage on rencontre Neruda au Chili.

Au Mexique c'est le tableau de l'incendie de Sodome et Gomorrhe d'Henri Bles qui est au centre de la nouvelle du même nom.

On se balade au Zaïre en pleine brousse pour acheminer un pneu de secours.

On assiste à un très loufoque séminaire proposé "aux couples désireux d'améliorer leur potentiel de communication non verbale..."

Voilà un recueil de nouvelles bien divertissant à lire en voyage quand les lectures sont souvent interrompues.

L'écriture est fluide.

Merci aux éditions Weyrichet à Babelio pour ce petit cadeau.

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Brise de mère

Ce roman est largement autobiographique, mais l’écrit Alain Dantinne lui-même, il a forcément accompli un travail de relecture, de recomposition de la vie de sa mère, de sa propre vie, de sa relation avec cette mère. Alain est le plus jeune d’une fratrie namuroise (je n’avais encore jamais lu de roman avec la ville de Namur en toile de fond – ça pourrait être une thématique pour un prochain mois belge, un roman dans une ville). Il est le benjamin donc, venu sur le tard, et aussitôt chéri, aimé par sa mère avec une force sans doute excessive (Alain Dantinne fera la comparaison avec Gary dans La promesse de l’aube : être aimé si fort dans la petite enfance, c’est être condamné à être un mendiant toute sa vie). Dans l’enfance, le petit garçon en profite pour faire mille bêtises, jamais grondé ou presque, toujours soutenu par sa mère. A l’adolescence, le garçon est de plus en plus rebelle, épris de liberté das une famille très catholique : mauvais élève, il fait régulièrement le mur, part pour de folles équipées, choque volontairement sa mère qui ne le comprend plus mais est toujours présente pour ce fils qui découvre peu à peu son homosexualité. Devenu adulte, le jeune homme parviendra à s’écarter, à trouver son autonomie mais il reviendra quand son père malade sera proche de la mort. Sa mère alors le désigne implicitement comme le gestionnaire de ses affaires, une manière pour elle de renouer, de maintenir le lien avec son fils adoré. Quand elle quittera sa grande maison pour un appartement en séniorie, Alain (avec son frère Paul) accompagnera sa mère jusqu’à la fin de sa vie.



La mère d’Alain Dantinne a vécu une vie longtemps soumise à son mari, à son devoir familial, soucieuse de préserver sans cesse les apparences, elle a souffert de manquer d’amour et de reconnaissance, notamment de sa belle-famille et en même temps, elle a opposé une forme de résistance aux choses subies par une parole tranchante d’une part et par la dépression d’autre part. Une fois veuve, elle reprend vie mais ne parviendra jamais à se défaire des frustrations anciennes.



Cette femme a existé dans le regard et le lien indéfectible avec son fils. Tout comme il s’est mis à écrire pendant qu’il accompagnait les derniers mois de vie de son père (texte paru aux Carnets du dessert de lune, Journal d’un incapable), il a aussi consigné le « journal » de l’accompagnement de sa mère dans son extrême vieillesse, dans son douloureux lâcher prise à plus de nonante ans.



Chacun peut être touché d’une façon ou d’une autre en lisant ce récit sensible et pudique, composé en quatre chapitres faits d’anecdotes, de réflexions, de références littéraires et qui disent l’amour, la maternité, le chagrin, la perte et le deuil. Qui disent la vie et la mort, tout simplement.
Lien : https://desmotsetdesnotes.wo..
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Une gravure satanique

Merci à Babelio et aux éditions Weyrich pour l'envoi de ce livre



Quand on est déçu par une lecture, cela vaut la peine de se demander si le genre, le sujet ou le style ne sont pas accordés à notre propre sensibilité ou si c'est simplement la qualité du texte qui en cause.

Malheureusement j'ai bien l'impression que dans le cas de ce recueil de nouvelles, c'est la deuxième option qui se vérifie. Pourtant les sujets sont bien choisis: simples, souvent contemporains, parfois touchants. Très variés en tout cas. Et plusieurs lieux parlent bien aux lecteurs belges, même si plusieurs nouvelles se passent dans divers pays.

Mais l'écriture ne passe pas. Elle oscille entre les expressions toutes faites et les mots rares, les descriptions platement factuelles et les phrases qui veulent pas dire grand-chose. Les narrations ne sont pas très subtiles non plus. C'est un peu comme si le lecteur entrait dans un bric-à-brac où l'on trébuche souvent dans une ambiance plutôt désagréable.

Je n'ai donc pas envie de recommander ce livre.

C'est plutôt triste de dire cela, mais il vaut mieux être sincère non? Et puis il y a tant de bons livres à lire.
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Brise de mère

Un beau titre pour un texte très autobiographique. Le portrait d'une mère et par ricochet du fils également, le dernier-né, investi d'un amour inconditionnel. Il en profite largement dans l'enfance, se permettant mille bêtises avec la certitude d'être toujours pardonné et soutenu, au grand dam de ses trois frères et soeurs.



L'auteur nous dresse le portrait d'une femme frustrée, mal mariée et coincée dans son rôle d'épouse, de mère et de femme au foyer. Dans la Belgique des années 50 et un milieu très catholique, une femme se contente de se dévouer à sa famille et n'a pas de désirs propres.



Le livre est constitué de fragments, d'anecdotes, de souvenirs, parfois drôles, parfois plus tragiques. Malgré sa place de préféré, la vie ne sera pas simple pour l'auteur-narrateur surtout à l'adolescence où il cherche à se dégager de l'influence de sa mère et où il découvre son homosexualité, sujet hautement tabou à l'époque.



J'ai souvent été touchée par le récit de l'auteur, sa révolte d'enfant, ses conflits intérieurs, le lien étroit qui le lie à sa mère, prison parfois, mais aussi soutien et colonne vertébrale. Le quotidien qu'il décrit paraît très loin aujourd'hui et pourtant c'était seulement hier, le destin empêché de trop de femmes.



Les derniers chapitres consacrés à l'extrême vieillesse et à la fin inéluctable qui se profile sont poignants, n'éludant pas les problèmes physiques et moraux qui se posent à un fils désemparé.



Un texte court, qui va à l'essentiel et me donne envie d'en découvrir davantage sur cet auteur.
Lien : http://legoutdeslivres.haute..
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Brise de mère

Un grand merci à Babelio et aux Editions Weyrich pour l’envoi de Brise de mère d’Alain Dantinne dans le cadre de la dernière Masse Critique.



Brise de mère est l’histoire d’une vie. Une vie de femme soumise au patriarcat, une vie de femme oubliée à travers un père, un mari, ses enfants, une vie de résignation. La vie d’une femme née entre deux Guerres.



Alain Dantinne nous dépeint ce que fut la vie de sa mère. A travers de très courtes anecdotes, il nous relate sa relation, souvent conflictuelle, avec ses deux parents puis plus en profondeur d’avec sa mère. Il nous parle de son statut privilégié vis-à-vis de ses trois frères et sœurs, celui du petit dernier, celui qui lui permet tous les excès sans que jamais la mère ne le blâme.



Dans Brise de mère, il y a énormément de choses : les petits bonheurs du quotidien, des regrets, des silences, des chagrins non dévoilés, des disputes disproportionnées… Au fil des pages, la vieillesse, la maladie et la mort prennent doucement possession de la mère. Alain Dantinne nous dévoile son amour incommensurable pour celle qui l’a mis au monde.



Au début du livre, Alain Dantinne nous relate ce que fut la vie de sa mère avec quelques souvenirs racontés par des proches. Je dois reconnaître que ce qui a fait que je me suis immédiatement attachée à la mère est le fait qu’elle soit née à la même période que mes grands-parents. Certaines anecdotes (notamment celle de la fin de la Seconde Guerre mondiale) se recoupent avec des souvenirs que mes aïeux m’avaient contés.



Tout l’accompagnement que l’auteur a accompli aux côtés de sa mère à la santé déclinante, nous est décrit avec une grande sensibilité, sans pudeur, avec authenticité.



J’ai eu du mal à lâcher ce livre. Je me suis mise dans la peau de l’auteur et j’avoue à la mort de la mère, j’ai pleuré. Pleuré parce que cela nous ramène à l’inéluctable. Tôt ou tard nous finirons orphelins. La peine et la douleur de l’auteur seront miennes plus tard mais par le biais de son livre j’en ai eu un bref aperçu.



Brise de mère est un livre qui ne laissera personne insensible. Le vocabulaire est riche et recherché. A plusieurs reprises, j’ai cherché le sens de certains mots, peu usité dans notre langage courant.



Émotionnellement c’est un livre qui m’a complètement vidée. Entre les petites joies qui me faisaient sourire et le deuil qui m’a effondrée, j’ai tout vécu comme s’il s’agissait de ma propre famille…
Lien : https://desplumesetdeslivres..
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Une gravure satanique

🖋 L'auteur, Alain Dantinne, nous emmène avec plusieurs nouvelles pour un voyage des années 70 jusqu'à aujourd'hui. De récits ayant un lien avec l'Histoire ou d'écritures de fiction, nous traversons les pays et les décennies au travers de différents regards et aventures.



🏃 Laissez-vous porter par la plume de l'écrivain qui brosse le portrait de personnages libres et insoumis. L'écriture est fluide et agréable, je suis sortie de ma zone de confort avec cette lecture aux multiples facettes.



🤔 Ma nouvelle préférée ? Celle qui se passe en Écosse. Je ne vous en dis pas plus, vous laissant le soin de découvrir Une gravure satanique et ses autres nouvelles...
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Brise de mère

Reçu lors d'une masse critique, je remercie Babelio pour la découverte de cet auteur d'une grande sensibilité. L'auteur raconte sa vie et plus particulièrement du lien très fort qui l'unit à sa mère à travers de courtes anecdotes. Si le vocabulaire très littéraire du début du livre m'a surprise, j'ai été emporté par ce récit et par la beauté de l'écriture, à la fois fluide et travaillée avec soin. L'auteur nous parle de son enfance dans les années 50, très libre, avec tous les privilèges d'un dernier-né. Cet enfant-roi fait les 400 coups et son adolescence est parsemée de fugues et de grande tension dans la famille. L'auteur se livre sans faux-semblant. Puis Alain Dantinne aborde la douloureuse période du déclin de la santé de sa mère. Un lien fort les unit et l'auteur l'accompagnera jusqu'au bout. Un beau récit, émouvant, bien écrit, intemporel.
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Brise de mère

Brise de mère, quel joli titre pour raconter toute une vie. Une vie de renonciation et de compromis. Une femme qui sortait d'un milieu aisé (fille de notaire) et qui se retrouve femme de. Elle ne sera plus que cela et mère au foyer. Ses 3 sœurs auront des avenirs bien différents.

L'auteur en de courts paragraphes, annoncés par un titre nous fait le récit de ses souvenirs d'enfance. Puis ceux d'adulte qui accompagne ses parents dans la maladie et la mort

Une vie libre pour lui, le chouchou de sa mère qui lui laissait toutes les libertés. Une chochotte disent ses aînés....

C'est toute une époque disparue qui peu à peu se dévoile, l'auteur avec sensibilité et pudeur raconte. C'est très littéraire et j'avoue que j'ai découvert quelques mots dont j'ai du aller chercher le sens.

J'aime bien découvrir les histoires de famille, d'autant plus lorsque le récit est de qualité.

Dans ce livre il y a un bonheur discret, des regrets et des silences, des chagrins ravalés, des " vacheries".... Il y a au fil du temps qui passe la vieillesse, la maladie et la mort. Il y a surtout un immense amour de ce fils pour sa mère.

C'est éprouvant d'accompagner les auteurs dans leur deuil... Ce livre m'a fait penser à La Maternité de Mathieu Simonet , plus douloureux encore et au récit de Xavier Houssin.

C'est un très beau livre, que j'ai lu dans un souffle, accroché aux mots... Mais je crois qu'il faut décidément que je laisse ce sujet un peu de côté. Pas facile de suivre des histoires de vie, quand la mort s'insinue au fil des pages.

Merci à Masse critique pour cet envoi et aux éditions Weyrich. Une découverte pour moi.

Je trouve très réussi les couvertures de cette collection, toute sur le même modèle.







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Brise de mère

Brise de Mer est un récit qui ne laisse personne indifférent. L'auteur nous parle de son enfance, son adolescence, sa relation avec sa mère mais aussi de sa révolte contre la société qui oblige sa maman à suivre son mari sans pouvoir exprimer vraiment ce qu'elle ressent. Au fil de l'histoire nous suivons également Alain Dantinne dans son accompagnement vers l'au-delà de celle sans qui la vie ne sera plus jamais la même, sa maman. L'auteur, par la justesse des mots choisis, sa pudeur, nous montre combien il est difficile de voir l'échéance approcher. Il parvient à partager avec nous ses émotions et nous ne pouvons que les ressentir au fond de nous-mêmes car nous sommes tous les enfants de quelqu'un.

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Journal d'un incapable

« Journal d'un incapable qui vient de paraître aux Éditions des Carnets du Dessert de Lune est le deuxième roman d'Alain Dantinne. Ce livre, qui n'a plus rien de potache, peut s'envisager comme un contrepoint à L'exil intérieur, le premier recueil de poèmes qui vient d'être réédité à l'Arbre à paroles. Le narrateur du roman est bien celui des poèmes, même si la révolte érigée en mode de vie («Ils ne savent que je m'équilibre dans le déséquilibre») a cédé du terrain à l'amertume. L'exergue de Perec («Le projet d'écrire mon histoire s'est formé presque en même temps que mon projet d'écrire») et celle de Nietzsche («Les poètes n'ont pas de pudeur à l'égard de leurs sentiments : ils les exploitent») donnent le ton et règlent aussi la question du caractère autobiographique de ce qu'on va lire.

Le roman se déroule entre le moment où le narrateur apprend que son père est condamné («Je suis foutu» lui dit-il dès la première page du livre) et la mort de celui- ci sur laquelle le livre se termine. Le livre est présenté sous la forme d'un journal dont on sait donc d'emblée qu'il finira mal. C'est la seule concession faite aux exigences de chronologie et de tension dramatiques. Une fois le dispositif mis en place, c'est surtout à une réflexion philosophique à la fois mélancolique, désabusée mais pas tout à fait résignée, que nous convie Alain Dantinne. Dans un texte qui imbrique dans un mouvement à la fois hybride et fluide, les anecdotes, les extrapolations, les commentaires et les citations.

Le thème principal du livre est la relation, ou plutôt l'absence de relation, entre un père et son fils. Le premier, en dépit d'un caractère qui le narrateur prendra la peine de nuancer, s'est campé, dès avant que le fils en prenne conscience, dans la posture caricaturale du père bardé de principes également hostile au dialogue et à la remise en question. L'affirmation de la personnalité du fils n'arrangera rien. Ni son homosexualité, ni l'orientation de ses études (les lettres qui ne servent à rien plutôt que les maths qui sont utiles en tout) ni ses aspirations d'écrivain ne seront de nature à favoriser l'échange que le fils souhaite malgré tout. Une tentative épistolaire lui occasionnera d'ailleurs une fin de non-recevoir cinglante et lapidaire : «Tes états d'âme minables ne m'intéressent pas...»

Quand le livre commence, le narrateur semble aussi s'être accommodé de sa manière d'aimer qui ne se réalise jamais dans la plénitude et n'atteint au sublime que dans l'expression de son manque. A l'approche de la mort, le père semble, consciemment ou non, baisser un peu la garde. Le narrateur grappille des bribes de tendresse parfois à l'insu de son père et se trouve tiraillé entre l'espoir d'un dialogue engagé in extremis et l'interrogation que pointe Jean-Claude Pirotte dans sa préface : «Faut-il que meurent les êtres aimés, familiers et méconnus, intouchables et souverains, pour que nous nous sentions autorisés à naître?»

© Le Carnet et les instants - Thierry Leroy

Longtemps rejeté par son père, ou se croyant tel, le retrouve, alors que, très malade, il va disparaître. Le père juge incapable ce rejeton qui ne réussit pas comme il le souhaiterait, ne lui ressemble pas, vit une sexualité différente de la sienne : autant de barrières entre leurs deux destins. Cette suite de notes, de réflexions, d’anecdotes, de souvenirs s’amalgament petit à petit à la manière de scènes qui se juxtaposent, pas toujours signifiantes séparément, et recréent vraiment l’histoire remise en ordre. On joue au fur et à mesure sur les deux tableaux du passé, de l’enfance, où l’incompréhension s’établit, et du présent, avec la fin inexorable et son compte à rebours. L’écriture d’Alain Dantinne est limpide, sans bavure ni scorie. Il détecte les sentiments souvent retranchés et opaques et les restitue fidèlement. Incapable peut- être mais certainement pas du côté de l’auteur. Un livre émouvant qu’on a hâte de

finir, un livre poignant. Avec un avant-propos et une couverture de Jean-Pierre Pirotte.

© Décharge Jacques Morin

Publié antérieurement au Petit catéchisme à l’usage des désenchantés, ce livre s’en démarque radicalement, tant par sa forme que par son contenu et sa charge émotionnelle remplace l’humour du « catéchisme » présenté ci avant. Quand ma tante annonce à mon père que le dernier-né de ses enfants est un gamin, il ne peut retenir un rictus...Ça fait plus de 30 ans que j’essaie d’effacer la grimace. En écrivant ce journal d’un incapable, Alain Dantinne tente une ultime renaissance, face à un père qui l’a jusqu’ici empêché de naître et dont il assiste à l’agonie. C’est ce rapprochement douloureux au seuil de la mort que ce journal décrit, du 29 octobre au 20 avril. Un rapprochement fait de silences opaques. Les mots d’un rejet trop longtemps subi ne parviennent pas à faire place à ceux d’une réconciliation pourtant désirée de part et d’autre. Reste l’écriture, cet « aveu de faillite » porté sur le papier. Écrire ce journal pour en finir avec certains recoins de l’enfance, arracher le chiendent, extirper ronces et chardons jusqu’à la racine. Au travers de ses notes douloureuses, Alain Dantinne vit son propre accouchement à côté d’un père que la vie va quitter sans que ce rapprochement physique n’ait pu dénouer les incompréhensions entre deux êtres souffrant sans doute d’un même manque d’amour. Le journal d’un incapable, en tout cas, fait preuve de la capacité de son auteur à exprimer sans retenue cette rencontre ratée. Et ce livre aura constitué pour lui une évidente nécessité.

© Alain Helissen In Dièrese N°46
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