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Critiques de Alain Gnaedig (18)
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Histoires policières

« Histoires policières » n’est pas un ouvrage culte mais plutôt une œuvre anecdotique dans l’immense carrière de Dickens.



Pour être honnête, les deux premières histoires toute à la gloire de détectives bien gentillets arrêtant sans accroc des petits délinquants trop respectueux de leur autorité, sonnent un peu comme des contes de fées destinés à enjoliver une réalité autrement plus sale et violente.



Ceci ne peut donc que prêter à sourire voir irriter…



Heureusement, la seconde partie du recueil se montre beaucoup plus intéressante, avec une patrouille mettant à nue la dure réalité des quartiers les plus misérables de Londres (notamment le fameux Rat’s castle) ou la vie nocturne le long de la mythique rivière Tamise, pendant de notre non moins fameuse Seine.



Tout ceci à l’époque de « Faites entrer l’accusé », ne suffit pas tout à fait à rendre inoubliable ces « Histoires policières » manquant sans nul doute de réalisme, de perversité, de violence et de crimes de sang.
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Le pays de l'horizon lointain

152 pages c'est court et je dirais tant mieux, Certes on y croise l'Histoire, mais j'ai trouvé le ton morne, un électro-cardiogramme lui aussi d'une grande platitude, même dans ses émotions Walter manque de vie. Je suis déçue.
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Le pays de l'horizon lointain

Le trop tard d'un temps sans nous, celui écossais autour de la Révolution français et de ses passions collectionneuses du caduc, la monnaie (toujours plus ou moins fausse) comme symbole de la trace de ce que nous laissons. Face à l'oubli des jours, l’ellipse des saisons, dans une langue d'une vive sécheresse Alain Gnaedig dessine le destin ordinaire d'un homme curieux et perplexe, perdu entre désespoir et illusion. En ses très brefs chapitres, Le pays de l'horizon lointain décrit ce qui nous échappe, les soubresauts du plaisir, les tumultes de l'histoire collective, tous les symboles dont on se leurre pour affronter perte et passage du temps.
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Tu m'attraperas pas !

Jackie est rapide. Très rapide même. C’est simple, Jackie est la souris la plus rapide du monde. Personne n’arrive à l’attraper. Ni le renard, ni le loup, ni l’ours, et encore moins Tom le vieux chat. Jackie se sent à l’abri du danger, Jackie déborde de confiance, jackie fanfaronne. Mais c’est bien connu, l’excès de confiance n’est pas un signe d’intelligence. Et la souris la plus rapide du monde devrait se méfier quand elle se frotte à l’adversaire le plus malin du monde…



Une variation de plus sur les relations conflictuelles entre les chats et les souris qui n'est pas sans rappeler le célèbre et fameux "Roule galette". Les dialogues sont savoureux et le dessin nerveux de Simona Ciraolo illustre à merveille la vivacité de Jackie et l’agacement des animaux qui croisent sa route. Le rythme est trépidant, digne des courses folles des protagonistes. Cerise sur le gâteau, la fin cruellement drôle apporte une délicieuse petite pointe d’irrévérence. Inutile de vous préciser que Charlotte adore cet album.




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Le pays de l'horizon lointain

En de courts chapitres, ce livre est le journal de bord d'un calviniste curieux et érudit dans une Europe qui bascule avec la Révolution française.

Walter Grassie est né dans une famille protestante et bourgeoise écossaise. Doté d'une grande curiosité, il a l'occasion de voyager pour polir les humanités, découvrir l'ailleurs pour se grandir intérieurement.

Son personnage a une ironie grinçante contre sa sœur dévote et sotte : la religion est «une sorte de papier peint élégant pour se tapisser l’esprit», contre son père qui cumule des objets sans intérêt mais une grande admiration pour son grand-père profondément humaniste.
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Le pays de l'horizon lointain

Court roman de 152 pages, découpé comme un journal de bord. Quinze euros le volume, ça fait la page a presque dix centimes. Certes le style est ciselé, bien frappé, ça sent le professionnel. Gnaedig est auteur, éditeur et traducteur. Il émarge chez Gallimard. Un humour froid, très froid, suédois, mordant, soutenu par une érudition pointue et un travail de documentation de précision. J'ai complété mon dico perso de mots rares avec hypocauste à la page 36. Pour les citations, c'est comme dans le cochon, tout est bon. On n'a que l'embarras du choix, pire qu'une boîte de chocolat.

L'histoire est simple, mais c'est une page d'histoire. Naissance à Édimbourg de Walter David Grassie, écossais, calviniste, doué et riche. Passionnant. À lire absolument.
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Tu m'attraperas pas !

Mais qu'elle est présomptueuse et impertinente, cette petite souris!







Jackie claironne à chacun de ses poursuivants qu'il est vain de vouloir l'attraper car en gros, celui qui pourra réussir cet exploit ne semble pas encore né.



Alors d'ici là, Jackie fait le pied de nez à moustaches, secoue son tout petit popotin rappelant au chat, au renard et à l'ours entre autres, là où se trouve la partie la plus tendre à croquer.







Mais faudrait-il encore qu'il soit plus malin et plus rapide.



Les différents animaux sauvages foncent comme des dératés, tentent leur chance à tour de rôle le ventre creux, comme sur un conte randonnée, à l'identique de la course de la galette et du pain d'épice.



Et la souris ne cesse de jouer à la vilaine.



Mais attention à la vantardise qui fait oublier la prudence.



Tout vient à point pour qui sait attendre.







Le personnage de Jackie fera bien rire les jeunes lecteurs.



Sans nul doute que cette histoire est une version revisitée de Roule Galette mais cette fois, c'est le vieux chat qui, comme le renard du conte, aura le maître mot et droit à un goûter bien mérité, en témoigne l'image de fin.
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L'homme armé

D’Édimbourg, au Paris Haussmannien et au Londres de Jack L'éventreur, l'inspecteur MacLachlan mène l'enquête ! Au programme, une machination orchestrée par le comte de Neubourg, escroc mégalo et génie du crime.



Ce roman se veut un hommage aux feuilletons publiés dans la presse à la fin du 19ème siècle. Sur ce point, c'est une réussite : on retrouve l'ambiance des ces romans très inspirés par les plus sordides faits divers de l'époque ou teintés de mystères et de magie (illusions). Si le lecteur n'aime pas cette ambiance (façon Sherlock Holmes), il passera donc son chemin car l'intrigue en elle-même (débarrassée de ces clins d’œil et de cette atmosphère) ne rivalise pas avec les polars les plus efficaces.



Ce reproche est d'ailleurs injuste : Alain Gnaedig n'a pas voulu écrire un polar mais "un roman noir sur le destin, la prédestination et le Mal, trois sujets qui sont fréquemment traités dans les lettres écossaises."
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L'homme armé

Edimbourg. Andrew MacMachlan, ancien officier de la guerre de Crimée devenu inspecteur de police, est aux prises avec un couple d'assassins : le comte de Neubourg, un savant fou inventeur d'une machine capable de prédire l'avenir et son épouse, femme fatale.

L'auteur se pique d'avoir écrit un roman référentiel et érudit, mais surtout pas policier : c'est dit-il "un roman noir sur le destin, la prédestination et le Mal". Pas sûr que cette prétention rencontre son public, car il se coupe là d’un lectorat qui pourrait lui être fidèle. Les purs et durs polardeux qui comme moi je suis sûre auraient aimé l'ambiance recréée ici. Edimbourg au 19ème siècle est tout à fait intéressante. D’ailleurs c’est le point fort de ce roman policier qui semble rendre hommage aux feuilletonnistes du siècle précédent le XXe. Mais contrairement au à ces romans-feuilletons l’intrigue est ici un peu à la traine. Mais ça ce n’est que mon propre avis et ça ne m’a pas empêché de passé une fort sympathique moment de lecture dépaysant et angoissant.


Lien : https://collectifpolar.com/
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Le pays de l'horizon lointain

D’une subtile sobriété, suggérant une pensée tantôt sombre, tantôt ironique, l’écriture d’Alain Gnaedig embrasse un monde en mouvement et exotique aux yeux d’un calviniste que les codes latins déstabilisent. Il y a, dans le style de Gnaedig, une sérénité qui permet aux bouleversements observés par Walter de briller.
Lien : https://next.liberation.fr/l..
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L'homme armé

Avec cette histoire de quête, de troubles d'identités, de mal incarné et de machine à prédire l'avenir, L'homme armé pourrait être au roman d'espionnage vintage ce que le Sherlock Holmes de Guy Ritchie est au cinéma du même registre : un divertissement à la forte première impression mais relativement périssable.

L'article complet sur mon blog.


Lien : https://touchezmonblog.blogs..
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Tu m'attraperas pas !

Une version moderne, dynamique et pleine de pep's de roule galette.
Lien : https://www.litterature-enfa..
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Le pays de l'horizon lointain

"Oh non ! Encore ce livre pourri !" me suis-je exclamée en levant les yeux sur ce livre que je n'avais pas encore fini de lire... Que ce fut long long long !... Et à chaque fois que mes yeux tombaient sur la magnifique couverture, je maudissais l'éditeur qui avait eu l'intelligence de recouvrir cette horreur de livre avec une photo sublime.

Évidemment, comme une gourde, je m'étais fait avoir et j'avais emprunté le livre à la bibliothèque. Forcément : un paon, oiseau emblématique de l'Inde, une pièce vide aux couleurs bleu-vert, je m'imaginais déjà dans un des recoins de l'Inde... Mais ça c'était mon imagination. En réalité l'éditeur est un malin et il n'allait pas nous montrer une image qui ressemble réellement à l'intérieur du livre : un château gris et froid d'Edimbourg au XVIIIe siècle... Alors oui, parfois je me suis dit : "Ne soyons pas trop méchante, cet auteur semble écrire joliment de temps en temps" mais quasiment tout le livre je me suis demandé quel était l'intérêt de ce livre. Une série de mots collés les uns aux autres, des litanies sans fin, un peu de morale, un peu d'Histoire à peine esquissée, un journal sans émotions sans intérêt sans saveur... Heureusement, ce livre est court. Très court. C'est d'ailleurs sûrement que j'ai réussi à aller au bout malgré le fort degré d'ennui. Insupportable. Ce livre me fut insupportable. Je suis ravie de lire dans les commentaires que certains ont aimé. C'est bien. Je suis heureuse de vérifier que tous les goûts sont dans la nature.
Lien : https://joy369.unblog.fr/
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Tu m'attraperas pas !

Sur des décors rapidement esquissés, tout est en mouvement, avec des points de vue renversés, et souvent très drôles : le nez et la queue du renard qui pointent à travers le champ de blé sont irrésistibles. Une pépite à ne pas manquer pour bien s'amuser.
Lien : http://www.ricochet-jeunes.o..
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Tu m'attraperas pas !

Voici un ouvrage qui fera rire les grands, et peut-être les petits. La souris est toute mignonne. Les illustrations japonisantes m’ont captivées. Le vieux chat est particulièrement beau avec ses couleurs chaudes. La petite farceuse de souris aime courir. Elle agace plusieurs animaux avec sa vitesse. Mais qui peut résister à la curiosité ? Le chat reste un gros paresseux. S’il ne bouge pas beaucoup, ses neurones tournent à toute vitesse. Quand on a faim, les meilleurs plans se construisent. L’histoire est courte et classique, pourtant je l’ai aimée. Comme on dit : « Ne vendez pas la peau de l’ours avant de le tuer ». La chute est toujours intéressante, même si on la connait d’avance.
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Tu m'attraperas pas !

Ici pas d'arroseur arrosé mais une souris avalée. A vouloir faire sa maline en narguant et provocant le chat puis le renard, le loup et l'ours, la souris a pris un peu trop confiance en elle et elle ne se méfie pas du chat qui n'est peut-être pas plus rapide mais certainement plus rusé!
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Aujourd'hui en Suède : Anders, Stockholm

Anders a 11 ans et vit à Stockholm. Il voit peu sa mère qui est toujours en déplacement et son père n’a pas beaucoup de temps à lui consacrer. Pour Heureusement que son oncle Magnus et sa nouvelle amie Astrid sont là.



Construit sous la forme de journal intime, ce livre nous fait découvrir les éléments clés qu’il faut connaitre sur la Suède. Des rabats présent sur chaque page nous donnent des informations sur l’histoire, les coutumes, la gastronomie… de ce pays. J’ai même découvert que l’auteure de Fifi Brindacier était Suédoise. Des sujets plus actuels, comme le chômage et le racisme sont également abordés.



L’histoire est assez simple et facilement compréhensible par un jeune lecteur. Ils pourront également s’identifier facilement à Anders qui rencontre des préoccupations qui sont celles des garçons été des filles de 11 ans.

Pour conclure, une approche agréable de la culture suédoise, qui, je dois l’admettre, est assez obscure pour moi.
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Histoires policières

à Londres au début des années 1850. Charles Dickens accompagne pour le magazine Household Words dont il est le rédacteur en chef des équipes de Scotland Yard tout juste créé. Quatre articles, réunis ici comme quatre nouvelles, Les détectives, Trois anecdotes de détectives, En patrouille avec l'inspecteur Field et Avec la marée. La ruse des inspecteurs pour infiltrer le milieu des criminels, une plongée dans un Londres d'une autre époque...



Franchement, bof. Ces récits ont très mal vieilli, je trouve...
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"Je ne suis pas un nazi. Je suis un Allemand. Ce n'est pas la même chose. Un Allemand est un homme qui arrive à surmonter ses pires préjugés. Un nazi, quelqu'un qui les change en lois" On m'a viré de la Kripo en 1934, et comme il faut bien vivre, je me suis retrouvé déguisé en privé dans l'établissement le plus select de Berlin :

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