152 pages c'est court et je dirais tant mieux, Certes on y croise l'Histoire, mais j'ai trouvé le ton morne, un électro-cardiogramme lui aussi d'une grande platitude, même dans ses émotions Walter manque de vie. Je suis déçue.
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En de courts chapitres, ce livre est le journal de bord d'un calviniste curieux et érudit dans une Europe qui bascule avec la Révolution française.
Walter Grassie est né dans une famille protestante et bourgeoise écossaise. Doté d'une grande curiosité, il a l'occasion de voyager pour polir les humanités, découvrir l'ailleurs pour se grandir intérieurement.
Son personnage a une ironie grinçante contre sa sœur dévote et sotte : la religion est «une sorte de papier peint élégant pour se tapisser l’esprit», contre son père qui cumule des objets sans intérêt mais une grande admiration pour son grand-père profondément humaniste.
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Court roman de 152 pages, découpé comme un journal de bord. Quinze euros le volume, ça fait la page a presque dix centimes. Certes le style est ciselé, bien frappé, ça sent le professionnel. Gnaedig est auteur, éditeur et traducteur. Il émarge chez Gallimard. Un humour froid, très froid, suédois, mordant, soutenu par une érudition pointue et un travail de documentation de précision. J'ai complété mon dico perso de mots rares avec hypocauste à la page 36. Pour les citations, c'est comme dans le cochon, tout est bon. On n'a que l'embarras du choix, pire qu'une boîte de chocolat.
L'histoire est simple, mais c'est une page d'histoire. Naissance à Édimbourg de Walter David Grassie, écossais, calviniste, doué et riche. Janvier 1789, diplôme en poche, part sur le continent pour son voyage d'éducation. À Paris en juillet 1789,fuit vers la Suisse pour croiser Horace Benedicte de Saussure et finit à Venise pour découvrir l'opium et les loges maçonniques. Il rentre en Ecosse, fait un mariage d'amour, songe à s'associer avec Walter Scott et fabrique de la fausse monnaie antique. Il voit mourir beaucoup de monde autour de lui avant de mourir lui-même le 4 février 1818.Passionnant. À lire absolument.
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Mais qu'elle est présomptueuse et impertinente, cette petite souris!
Jackie claironne à chacun de ses poursuivants qu'il est vain de vouloir l'attraper car en gros, celui qui pourra réussir cet exploit ne semble pas encore né.
Alors d'ici là, Jackie fait le pied de nez à moustaches, secoue son tout petit popotin rappelant au chat, au renard et à l'ours entre autres, là où se trouve la partie la plus tendre à croquer.
Mais faudrait-il encore qu'il soit plus malin et plus rapide.
Les différents animaux sauvages foncent comme des dératés, tentent leur chance à tour de rôle le ventre creux, comme sur un conte randonnée, à l'identique de la course de la galette et du pain d'épice.
Et la souris ne cesse de jouer à la vilaine.
Mais attention à la vantardise qui fait oublier la prudence.
Tout vient à point pour qui sait attendre.
Le personnage de Jackie fera bien rire les jeunes lecteurs.
Sans nul doute que cette histoire est une version revisitée de Roule Galette mais cette fois, c'est le vieux chat qui, comme le renard du conte, aura le maître mot et droit à un goûter bien mérité, en témoigne l'image de fin.
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D’Édimbourg, au Paris Haussmannien et au Londres de Jack L'éventreur, l'inspecteur MacLachlan mène l'enquête ! Au programme, une machination orchestrée par le comte de Neubourg, escroc mégalo et génie du crime.
Ce roman se veut un hommage aux feuilletons publiés dans la presse à la fin du 19ème siècle. Sur ce point, c'est une réussite : on retrouve l'ambiance des ces romans très inspirés par les plus sordides faits divers de l'époque ou teintés de mystères et de magie (illusions). Si le lecteur n'aime pas cette ambiance (façon Sherlock Holmes), il passera donc son chemin car l'intrigue en elle-même (débarrassée de ces clins d’œil et de cette atmosphère) ne rivalise pas avec les polars les plus efficaces.
Ce reproche est d'ailleurs injuste : Alain Gnaedig n'a pas voulu écrire un polar mais "un roman noir sur le destin, la prédestination et le Mal, trois sujets qui sont fréquemment traités dans les lettres écossaises."
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Voici un ouvrage qui fera rire les grands, et peut-être les petits. La souris est toute mignonne. Les illustrations japonisantes m’ont captivées. Le vieux chat est particulièrement beau avec ses couleurs chaudes. La petite farceuse de souris aime courir. Elle agace plusieurs animaux avec sa vitesse. Mais qui peut résister à la curiosité ? Le chat reste un gros paresseux. S’il ne bouge pas beaucoup, ses neurones tournent à toute vitesse. Quand on a faim, les meilleurs plans se construisent. L’histoire est courte et classique, pourtant je l’ai aimée. Comme on dit : « Ne vendez pas la peau de l’ours avant de le tuer ». La chute est toujours intéressante, même si on la connait d’avance.
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Ici pas d'arroseur arrosé mais une souris avalée. A vouloir faire sa maline en narguant et provocant le chat puis le renard, le loup et l'ours, la souris a pris un peu trop confiance en elle et elle ne se méfie pas du chat qui n'est peut-être pas plus rapide mais certainement plus rusé!
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Anders a 11 ans et vit à Stockholm. Il voit peu sa mère qui est toujours en déplacement et son père n’a pas beaucoup de temps à lui consacrer. Pour Heureusement que son oncle Magnus et sa nouvelle amie Astrid sont là.
Construit sous la forme de journal intime, ce livre nous fait découvrir les éléments clés qu’il faut connaitre sur la Suède. Des rabats présent sur chaque page nous donnent des informations sur l’histoire, les coutumes, la gastronomie… de ce pays. J’ai même découvert que l’auteure de Fifi Brindacier était Suédoise. Des sujets plus actuels, comme le chômage et le racisme sont également abordés.
L’histoire est assez simple et facilement compréhensible par un jeune lecteur. Ils pourront également s’identifier facilement à Anders qui rencontre des préoccupations qui sont celles des garçons été des filles de 11 ans.
Pour conclure, une approche agréable de la culture suédoise, qui, je dois l’admettre, est assez obscure pour moi.
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à Londres au début des années 1850. Charles Dickens accompagne pour le magazine Household Words dont il est le rédacteur en chef des équipes de Scotland Yard tout juste créé. Quatre articles, réunis ici comme quatre nouvelles, Les détectives, Trois anecdotes de détectives, En patrouille avec l'inspecteur Field et Avec la marée. La ruse des inspecteurs pour infiltrer le milieu des criminels, une plongée dans un Londres d'une autre époque...
Franchement, bof. Ces récits ont très mal vieilli, je trouve...
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