La tendresse, c'est-à-dire la miséricorde et la mansuétude, vient lorsque le - vieil homme - en nous est mort. Le vieil homme, c'est celui qui a des opinions, des jugements et des exigences envers autrui, celui qui dit : - Je veux - et qui meurt lorsqu'il a épuisé ses ambitions sur lui-même et suffisamment été éprouvé. Alors le je s'attendrit, il devient apte à la - tendresse -.
Mais on ne peut pas se forcer à la tendresse. On peut s'ouvrir à certaines dimensions de la tendresse telles que la considération, le respect de la personne humaine, de la dignité de l'autre.
- Vous me revoyez telle que vous me laissâtes il y a quatre mois, toujours tendre et toujours malheureuse par cette fatale tendresse dans laquelle je me lasse pas de chercher et de désirer mon bonheur. -
Pour vivre aujourd'hui dans un monde où tour s'achète, où tout peut donc m'appartenir, on est souvent tenté d'exclure l'autre dans la satisfaction de ses propres besoins, de l'usage de ce que l'on consomme, l'eau par exemple.
- De tout ce qu'il est possible de concevoir dans le monde, il n'est rien qui puisse sans restriction être tenu pour bon, si ce n'est la bonne volonté -
- Le bonheur que mon cœur regrette n'est point composé d'instants fugitifs mais un état simple et permanent qui n'a rien de vif en lui-même, mais dont la durée accroit le charme au point d'y trouver enfin la suprême félicité -.
- Celui qui veut être heureux se réduit, et se resserre autant qu'il est possible. Il a ces deux caractères : il change peu de place et il en tient peu -