Citations de Alain Houziaux (61)
Mon frère, ma soeur, n'aie pas peur...
Prends cette journée de vie.
Elle est là, devant toi.
Prends-la...
Elle est là, à ta portée, pour toi.
Elle t'attend.
L'amour de Dieu est venu te l'apporter,
sur la pointe des pieds.
L'amour de Dieu te l'a laissée,
là, devant toi, pour toi.
Prends-la sans crainte.
Tu ne la prends à personne.
Elle vient de la fontaine de la vie.
L'eau de la fontaine, elle coule pour tous.
L'eau de la fontaine, elle coule pour toi.
L'eau de la fontaine, elle coule pour rien, si tu le la bois pas.
Mon frère, ma soeur
aujourd'hui, prends cette gorgée de vie,
prends-la et dis seulement :
amen et merci !
Tout comme la plante se nourrit de la lumière qu'elle ne voit ni ne peut connaître, la foi en Dieu doit jeter son ancre dans une lumière qui est et doit rester invisible. Et l'amour pour le prochain doit tisser son étoffe de bure et de soie avec les fils d'un écheveau qui est et doit rester secret.
Je dirai donc un peu brutalement: la foi nous empêche et nous interdit de connaître Dieu parce qu'il est et doit rester une énigme. Et l'amour nous empêche et nous interdit non seulement de juger notre prochain, mais aussi de le connaître parce qu'il est et doit rester un mystère.
Tu ne feras aucune image de celui que tu aimes.
Tu ne te feras aucune représentation de Celui auquel tu crois.
Oui, l'amour, comme la foi, sont des commandements qui se formulent comme des interdictions.
L'économie, aujourd'hui, est essentiellement fondée sur la production de désir et ancré dans la production de rivalité. La société économique moderne consiste à produire du désir, donc du manque, et à canaliser ce manque vers la demande marchande.
Être ambitieux n'est pas mauvais si on n'écrase pas les autres pour arriver, si on ne cherche pas le pouvoir pour le pouvoir.
Dieu ne forme pas un couple avec l'être humain, Dieu est en chacun de nous.
L'économie moderne est une machine à réifier l'objet du désir, à transformer un désir d'être en un désir d'avoir.
- Ne te refuse pas le bonheur présent. -
- Le vrai bonheur coute peu ; s'il est cher, il n'est pas de bonne espèce -.
Le théologien vit, ainsi, constamment sur une corde raide, dans une tension inévitable entre l'acceptation et la mise en question, entre son engagement existentiel et l'indépendance de sa réflexion, entre l'implication nécessaire que demande toute religion authentique, et la distanciation indispensable à une véritable pensée.
L'engagement conjugal devient conditionnel et provisoire et il en résulte une fragilité non seulement du couple mais aussi de chacun des conjoints.
À force de se vouloir indépendant, ne manque-t-on pas à des engagements essentiels, à des solidarités élémentaires ,
À force de se vouloir indépendant, ne manque-ton pas à des engagements essentiels, à des solidarités élémentaires ?
À force de se vouloir indépendant, ne manque-t-on pas à des engagements essentiels, à des solidarités élémentaires ?
S'il y a une activité humaine qui, par principe, demande indépendance, autonomie et solitude, c'est bien l'exercice de réflexion.
Constamment, des tensions et des contradictions traversent l'existence humaine, et aucun de nous n'y échappe.
- Agis comme si le résultat de ce que tu entreprends ne dépendait que de toi et en aucune manière de Dieu. Mais agis aussi comme si le résultat de ce que tu entreprends ne dépendait en rien de toi et tout de Dieu. -
Y a-t-il une ambition compatible avec l'humilité ?
L'humilité, c'est savoir dire : - Mon Dieu, je m'en remets à toi. J'ai cessé de vouloir chercher le sens et le pourquoi des choses. -
L'humilité, c'est savoir dire : - Mon Dieu, je m'en remets à toi. J'ai cessé de vouloir chercher le sens et le pourquoi des choses. -
La véritable humilité, c'est se remettre à sa juste place. De même que la terre n'est pas le centre de l'Univers, de même je ne suis pas - au centre - ; je ne suis qu'un parmi d'autres.