Là, sur le banc qui se trouve entre deux frênes noueux, j’ai avoué à Samia qu’elle était la plus belle femme du monde. Elle a ri sans se moquer puis elle a abandonné délicatement sa tête sur mon épaule. Je n’ai pas osé l’embrasser. Pas encore, je n’ai pas voulu que notre amour débute comme ça. On ne rêve et on ne désire jamais assez.