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3.71/5 (sur 21 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Meyssac , 1942
Biographie :

Né en 1942 à Meyssac, Corrèze. Etudes secondaires au lycée Georges Cabanis, Brive. Etudes supérieures à Toulouse où il enseigne actuellement la philosophie.
Son premier livre, La traversée (éd. La Table Ronde), paraît en 1991. Le deuxième, L'Idée (éd. De La Table Ronde - 1992), est un portrait sur les angoisses de l'être humain en général et de l'adolescent en particulier. Paraît ensuite chez Albin Michel (1995) une biographie consacrée à Pierre Berbizier, Berbizier : Un pianiste chez les déménageurs. Il a écrit un livre sur Majorelle Un jardin à Marrakech Jacques Majorelle Peintre-Jardinier 1886-1962. On le retrouve ensuite avec un épisode des aventures du Poulpe, Mali Mélo. La Musaraigne est son dernier roman edité en 2000 chez Albin Michel

Source : http://a.leygonie.chez-alice.fr
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Maison de la poésie (4 juin 2019) - Texte et Lecture de Alban Lefranc, extrait du Dictionnaire des mots parfaits (dirigé par Belinda Cannone et Christian Doumet, éd. Thierry Marchaisse, parution mai 2019). Le Dictionnaire des mots parfaits : Pourquoi certains mots nous plaisent-ils tant ? S?adressant à notre sensibilité, à notre mémoire ou à notre intelligence du monde, ils nous semblent? parfaits. Bien sûr, parfait, aucun mot ne l?est ? ou alors tous le sont. Pourtant, chacun de nous transporte un lexique intime, composé de quelques vocables particulièrement aimés. Après ceux consacrés aux mots manquants et aux mots en trop, ce troisième dictionnaire iconoclaste invite une cinquantaine d?écrivains à partager leurs mots préférés. Il vient parachever une grande aventure collective où la littérature d?aujourd?hui nous ouvre ses ateliers secrets. Auteurs : Nathalie Azoulai, Dominique Barbéris, Marcel Bénabou, Jean-Marie Blas de Roblès, François Bordes, Lucile Bordes, Geneviève Brisac, Belinda Cannone, Béatrice Commengé, Pascal Commère, Seyhmus Dagtekin, Jacques Damade, François Debluë, Frédérique Deghelt, Jean-Michel Delacomptée, Jean-Philippe Domecq, Suzanne Doppelt, Max Dorra, Christian Doumet, Renaud Ego, Pierrette Fleutiaux, Hélène Frappat, Philippe Garnier, Simonetta Greggio, Jacques Jouet, Pierre Jourde, Cécile Ladjali, Marie-Hélène Lafon, Frank Lanot, Bertrand Leclair, Alban Lefranc, Sylvie Lemonnier, Arrigo Lessana, Alain Leygonie, Jean-Pierre Martin, Nicolas Mathieu, Jérôme Meizoz, Gilles Ortlieb, Véronique Ovaldé, Guillaume Poix, Didier Pourquery, Christophe Pradeau, Henri Raynal, Philippe Renonçay, Pascale Roze, Jean-Baptiste de Seynes, François Taillandier, Yoann Thommerel, Laurence Werner David, Julie Wolkenstein, Valérie Zenatti<

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Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
Notre marronnier n'est pas seulement un arbre, c'est un lieu : Lieu de repos, lieu d'isolement, lieu de méditation, de contemplation, de rêverie ou de lecture. Il y a un banc à cet usage. Un membre de la famille qui n'est pas là au moment de passer à table, on sait généralement où le trouver : Il est sous le marronnier en train de rêvasser ou de lire, il attend qu'on l'appelle.
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On rentre des champs fourbu, la sueur au front, la veste sur l'épaule et, en longeant la plate-bande couverte de muguet, atteint tout à coup par son parfum, on a l'impression que c'est dimanche. Dimanche ou jour férié, au temps du muguet chaque jour le travail a l'air d'être une fête.
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Car nous fûmes poissons avant que d'être hommes. Nous eûmes des nageoires, parait-il, avant d'avoir des bras et des mains. Le changement ne s'est pas fait en un jour, certes, il s'est fait insensiblement, en l'espace de plusieurs millions d'années (pendant ce temps, pour d'autres créatures sorties du même bain, la nageoire devenait aile, leur permettant de nager dans l'air), mais c'est bien comme ça qu'a débuté l'aventure humaine. Oublier le poisson, la souffrance du poisson, d'une certaine façon c'est oublier d'où l'on vient.
Oublier d'où il vient ou du moins préférer ne pas le savoir, c'est bien là le drame de l'homme.

[p53]
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Je repense à mon évasion d'Angers... Je vais essayer de l'écrire. L'écrire, c'est mieux que d'y penser. L'écrire, c'est un peu le faire; c'est comme si je m'évadais encore, une sorte d'entrainement.
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Nous sommes des mercenaires au service d’un pays qui nous utilise comme bon lui semble parce qu’on a une dette à payer. Puis j’ai écarté cette évidence car elle m’était insupportable. Je l’ai mise de côté au point de l’oublier.
Nous étions en mission d’éclairage pour les compagnies de combat qui allaient livrer les premiers assauts. Nous étions les plus forts. Mais pour combien de temps ?
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A dix-huit ans j'ai quitté d'un coeur léger la maison de mon enfance et me voici aujourd'hui l'esprit enfermé entre ses quatre murs. Tantôt j'ai l'impression d'habiter cette maison fantôme, tantôt il me semble que c'est elle qui m'habite.
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Orgueil démesuré, orgueil stupide de "l'homme nu" qui, une fois vêtu, armé, outillé, sédentarisé, une fois installé dans le monde et dans le langage, assis à la droite de Dieu, se considère comme un être d'exception. Moi et les petits oiseaux. Les petits oiseaux, c'est-à-dire quelques millions d'espèces animales. Quelques millions d'espèces animales rassemblés en un seul genre, "en un seul bloc", les bêtes, et moi et moi et moi. Ainsi s'étourdit l'animal raisonnable.

[p9]
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La prison, c’est du temps suspendu. Quand tu sors, tu as l’impression que tu étais en pause et qu’un mauvais génie vient d’appuyer sur le bouton pour te faire avancer. Entre-temps, la vie des autres a suivi mille chemins. Ils ont vieilli. Toi, tu es toujours d’attaque, en quelque sorte, mais tu as juste huit ans de retard. Une éternité… En prison une seconde dure un siècle mais les années passent à une vitesse vertigineuse.
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La pension n’endurcit pas les faibles, elle les détruit un peu plus de l’intérieur. Rémy était bien plus fort que moi. Il ne pleurnichait pas sur son oreiller de pensionnaire, se battait à la première insulte, ne lâchait rien. Il ne récoltait pas d’heures de colle, ni de mots inavouables sur son carnet de correspondance. Il était la fierté de mon père. Mon contraire.
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Là, sur le banc qui se trouve entre deux frênes noueux, j’ai avoué à Samia qu’elle était la plus belle femme du monde. Elle a ri sans se moquer puis elle a abandonné délicatement sa tête sur mon épaule. Je n’ai pas osé l’embrasser. Pas encore, je n’ai pas voulu que notre amour débute comme ça. On ne rêve et on ne désire jamais assez.
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