Alain Leygonie

L'auteur a dû vendre sa maison de famille, celle qu'il a habitée étant petit avec ses parents, morts à présent. Cette vente lui a arraché le coeur, et il se souvient de chaque bruit, chaque odeur, chaque souvenir associé à ce lieu familier. Il nous les décrit pour faire son deuil, partager, s'en souvenir ; mais aussi en guise d'hommage.



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C'est vraiment un très joli livre sur le principe, la couverture évocatrice donne réellement envie de pousser le portail et d'entrer découvrir les souvenirs et sensations qui nous sont offertes sur un plateau. Chaque chapitre aborde un souvenir : L'odeur du buis sous la rosée, le matin au levé ; le bruit des horloges de la maison, le grincement du parquet, les cartons souvenirs du grenier, les fleurs du jardin, les repas en famille, la fraîcheur des pierres l'été, etc... Ce sont des choses simples que j'aime ressentir et dont j'aime me souvenir moi aussi. Cette lecture est donc rafraichissante et émouvante pour cela, l'auteur reste authentique dans ses écrits et, à travers les souvenirs de la maison, c'est l'histoire de sa famille qu'il se remémore et nous raconte.





En revanche, l'écriture aurait pu être plus soignée : Sa simplicité est par certains côtés un atout, mais les tournures sonnent parfois faux alors qu'une simple reformulation aurait permis de mettre bien plus en valeur la beauté du contenu. Un nombre incalculable de parenthèses vient en outre alourdir la narration, soit en cassant le rythme des phrases, soit en répétant une donnée : Comme si l'auteur n'avait pas réussi à choisir entre deux tournures de phrases pour exprimer au mieux ses souvenirs ou sentiments - or en reformulant on se rendre compte qu'il aurait suffi de peu pour exprimer l'idée plus précisément au lieu de rajouter des parenthèses.





Bref : Un livre qui touchera certainement ceux d'entre vous qui, comme moi, sont sensibles au charme des vieilles pierres, aux odeurs de jardins et aux souvenirs de famille, à condition d'être très indulgent sur le style de l'auteur, qui n'est pas toujours au rendez-vous malgré certaines phrases et idées pertinentes et très évocatrices. Une lecture reposante qui fait l'effet d'un doux rêve. En refermant ce livre, j'ai eu l'impression d'avoir fermé les yeux et respiré ce qui était (parfois maladroitement) décrit.

Cet essai philosophique et éthologique montre que la bêtise n'est pas propre aux espèces animales non humaines ; que le mot "bête" est bien mal choisi.

En recueillant certaines connaissances scientifiques et des témoignages d'observations des animaux dans leurs milieux naturels, l'auteur démonte l'hypothèse de l'animal machine, sans "âme", sans souffrances, bête à manger du foin.



Il y a des passages un peu moins intéressants que d'autres mais, dans l’ensemble, c'est un travail qui amène une réflexion argumentée et raisonnée sur la façon dont nous voyons et nous traitons les autres espèces animales.

Ce très court roman policier fait partie du projet “Le Poulpe” qui met à contribution plusieurs auteurs qui se servent toujours du même personnage. Comme c'est mon premier je ne puis juger de la qualité de celui-ci en regard des autres. En soi c'est un petit polar tranquille, qui ne casse rien, tout en restant agréable à lire dans la mesure où on aime cette image du flic ou de l'aventurier, un peu blasé, tombeur de femmes et expéditif, à tous les niveaux. Ici, l'action se situant principalement au Mali, la couleur locale met un peu de piquant. Pour le reste rien à redire, ni à encenser...

Voilà qui remet l'animal à sa juste place, à l'égal de l'humain qui se croit souvent le seul être vivant intelligent !

Voilà un essai empreint de sagesse, d'humilité, d'humanité aussi, la vraie.

On y rencontre des porcs, des chiens, des vaches, des ânes, des rats, des grenouilles, des mouches, tous les animaux de la campagne chers à l'auteur, mais aussi des éléphants, des singes... Et, faites confiance à Alain Leygonie, ils sont loin d'être aussi bêtes que certains d'entre nous, humains, le prétendons !

Voilà, c'est tout et c'est à lire en famille.

Cette histoire de cet écrivain qui se fait passer pour mort m'a passionné. C'est absolument génial.

Le début du livre est vraiment pas mal, mais concernant la fin.... Hum.. Pas brillante.

Une idée originale et tentante :assister à sa propre mort !

Un roman facile à lire, drôle de surcroît, bref, une lecture plaisante.



Club de lecteurs de la Médiathèque des Chartreux
Lien : http://www.mediatheque-agglo..

C'est l'histoire d'un homme. D'un homme enfermé pour toujours entre les quatre murs de sa prison.

Son quotidien nous est raconté, sans précisions, sans temporalité, sans que cela soit descriptif.

Le but n'est pas de nous immerger complètement dans la vie physique d'un prisonnier. Non, c'est plutôt dans son esprit que l'auteur cherche à nous transporter.

Ce roman est beau. Riche, sans l'être. Fort, mais simple. Pas seulement parce qu'il nous emmène dans ce milieu carcéral, si inconnu, mais parce que les pensées et de grandes questions portant sur notre existence, telles que la liberté, ou encore l'évasion sont abordées.

Derrière ce personnage qui a besoin de liberté, il y a une quête. Celle de l'absolue jouissance de vivre.

Finalement, peut-être que la liberté est de l'autre côté de la fenêtre, ou simplement au coeur de nous même, dans notre esprit: la pensée....

Le brouillard, la neige, le coquelicot, la soupe, l'eau de javel ... autant d'odeurs que l'auteur nous dépeint pour en faire des paysages parfumés. Cette palette des odeurs plaira aux sensuels.

Une très belle histoire de famille racontée par le biais de la maison familiale.

J'ai retrouvé des endroits que je connais.