Tu as une dette envers les morts, Anton. Tu as survécu ; et puisque tu as survécu, tu te dois de vivre et d’être heureux. Ce n’est pas un droit, mais un devoir. Peut-on vivre et être heureux par devoir ? te demandes-tu. Oui, à condition que ce soit librement et pleinement consenti. Si tel est le cas, alors s’efface le poids du devoir et ne reste plus que la joie, l’intense jubilation de vivre.