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Citation de enkidu_


Au mensonge de la colonisation française, faite d’arrogance impériale pour oublier l’humiliation de la défaite de 1870 face à l’Allemagne - comme le rappelait Clémenceau - et de mauvais commerce - analysé en profondeur par Jacques Marseille - succédera le mensonge de la décolonisation.

La décolonisation : soit, sous prétexte d’antiracisme, la fin des coûts que représentait la continuité républicaine : routes, casernes et autres infrastructures incarnant la « civilisation » chère à Jules Ferry... pour ne garder aux multinationales que les bénéfices : extractions des matières premières et commerce inégal.

Une colonisation plus discrète et enfin rentable - appelée aussi « Françafrique » - accomplie, ne l’oublions pas, avec la complicité des élites indépendantistes auxquelles les élites impériales redistribuent toujours, pour leur silence et leur collaboration (essentiellement dans la répression des mouvements indépendantistes authentiques), une belle part du gâteau...

Ainsi, par la mascarade de l’antiracisme, succédant elle-même à la mascarade de la décolonisation, le peuple, constitué majoritairement d’ouvriers descendant de serfs - soit lui-même « colonisé de l’intérieur » - et qui n’a rien à voir ni jamais rien gagné à la colonisation, se voit traité de colon par un Français de fraîche date qui ne l’a jamais subie lui-même et qui, des deux, en est l'unique bénéficiaire, puisque sans l’épopée coloniale, ce Français-quand-ça-l’arrange croupirait encore au Gabon, ou sous la botte des généraux algériens très démocrates et partageux comme on sait !

Injure injuste envers le peuple de France par laquelle ce colonisé permanent entend bénéficier du privilège symbolique de l’éternelle victime ; sans oublier, si le devoir de mémoire accompagné de repentance progressent encore un peu, de réparations sonnantes et trébuchantes !

Une escroquerie morale doublée d’une aporie intellectuelle, puisque cette condamnation du colonialisme se fait au nom des «  droits de l’homme  », quand ces fameux « droits de l’homme » font partie intégrante du bagage colonial.

Une posture et une imposture d’ailleurs totalement contraires aux valeurs de l’islam, mais qui furent inculquées à cet ancien « pote », redevenu «  indigène », par les éducateurs gauchistes et autres manipulateurs trotskistes de SOS racisme, pour son plus grand malheur... (pp. 228-229)
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