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Citations de Alain Soral (35)


Il apparaît que le politiquement incorrect – que ce soit l'affirmation de l'existence des races (différence des communautés ethno-culturelles), l'affirmation de l'inégalité des sexes (différence masculin/féminin) ou encore le révisionnisme historique généralisé (sens de l'Histoire, Shoah, 11 septembre...) – loin d'être de la démence ou de la provocation gratuite, n'est jamais que la réaction d'insoumission des esprits encore libres et en bonne santé face à cette idéologie totalitaire du mensonge et de l'absurdité.
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Il est intéressant de remarquer que de tous temps, sous tous les régimes: Egypte pharaonique, démocratie grecque, brahmanisme hindou, monarchie catholique. . . une oligarchie d'à peine 1% de la population a toujours commandé à la masse des 99% restants; comme une meute de loups dominant un troupeau de montons. Ainsi, la noblesse française, dernière oligarchie reconnue sous nos cieux, dicta-t-elle aux destinées de la France avec ce même pourcentage pendant plus de mille ans. Et il serait intéressant de recherché- à moins que le monde ait changé depuis du tout au tout- quelle nouvelle aristocratie, oligarchie ou minorité ordonne aujourd'hui, avec ce même pourcentage, au reste du pays ? Une question qui, en régime officiellement démocratique, est bien sûr la question qui tue . . .
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Dieudonné et l'esclavagisme
L'ex-comique Dieudonné utilise désormais ses passages télé hors promo pour fustiger l'esclavagisme blanc.

Pour que cesse cette énième rente de culpabilisation communautaire, je vais démontrer à l'inculte – et désormais pas drôle – Dieudonné qu'il a plus de chances de descendre d'un marchand d'esclaves que moi.
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Ainsi toute organisation symbolique et sociale absurde, que ce soit l'hérésie morbide des Cathares, la bureaucratie stalinienne ou le capitalisme financier purement parasitaire de Wall Street, est-elle vouée, par un châtiment du sens, à la disparition.
C'est juste une question de temps...
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Belle enfant, jeune âme fantastique,
Voici de mon amour la preuve pathétique,
Ne réprime donc pas cet élan poétique,
Accepte je t'en prie cette rose en plastique.
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Le vrai harcèlement sexuel [est] celui des médias qui nous harcèlent d’images de femmes.
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En terme de marché, il y a longtemps que la littérature est une affaire de femmes. Principales acheteuses des romans avant d’en être les lectrices, l’édition a dû se mettre au diapason de leur appauvrissante réduction psychologiste pour sauver son commerce. D’où la prolifération de romans tartignols dont les personnages n’ont plus d’autre épaisseur que leurs petits problèmes psychologico-affectifs, de préférence en milieu bourgeois.
Romans efféminés à l’usage exclusif des femmes et des tapettes, qui ont progressivement contraint l’homme à se réfugier :
- dans le polar et le roman américain, ou encore
- dans l’essai (historique, sociologique); forme explicative que les femmes apprécient peu, préférant plutôt que de comprendre "être prises" par l’histoire, et de préférence par une histoire d’amour.
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Le monde marchand au nom des droits de l'Homme :
[...] le mondialisme, volonté politique et non fatalité technique, résulte en fait de l'alliance de deux processus :
- l'un pratique, par la marchandisation intégrale de l'humanité sous la religion du profit marchand ;
- l'autre idéel, et qui en est la légitimation pour les belles âmes, par l'idéologie des droits de l'Homme abstrait... [I.e. déclaration universelle - donc abstraite - des droits de l'Homme VS. déclaration des droits de l'Homme et du citoyen - donc ancrée dans le cadre concret d'une nation enracinée]
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L'obligation aussi d'investissements à perte : la presse écrite.
Une colère populaire [légitime] jugulée en temps normal par l'enrobage et les mensonges de la presse écrite.
L'apparence de sérieux du commentaire écrit [...] donnant l'illusion, malgré les aléas et les vicissitudes : complexité du monde, conflits psychologiques... d'une gestion scientifique par les élites raisonnables et légitimes.
Le meilleur exemple récent de ce nécessaire investissement à perte étant le rachat, par Edouard de Rotshild, du pourtant ultra déficitaire journal de pseudo gauche Libération (avec des banques renonçant à leurs créances quand même, collusions obligent) afin de continuer en temps de crise aggravée, à enculer les cons de gauche.
Les cons de droite étant, dans le même temps, pris en charge par Serge Dassault, via la prise de contrôle du Figaro...
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La France, ma mère

J’apprends par la plume du petit Marc Weitzmann que : « La plupart des Français sont racistes, mesquins, politiquement nihilistes et parfaitement incultes quant à ce qui se passe au-delà des frontières de leur confort. »
Si Marc Weitzmann connaissait un peu mieux cette France qu’il méprise et dont visiblement il ne fait pas partie, il y découvrirait déjà que la plupart de ses citoyens (le peuple) y vit dans des conditions de confort bien moindres que les siennes.
Mais ce qui pue le plus dans cette prose d’avorton-puceau parisien néobranché, à qui je péterais volontiers la gueule au nom des licenciés de Moulinex, des trois millions de chômeurs et autant de précaires, de la population non z’y va des banlieues et de la paysannerie touchée par l’Europe de la vache folle, c’est :

pourquoi est-il interdit à ce point d'aimer son pays?
Pourquoi ce droit donné à l’Algérien, à l’Israélien, au Bosniaque, au Tchétchène et à tous les peuples de la Terre (y compris l’Allemand du grand Reich réunifié) est-il refusé au seul Français ?

Est-ce à ce point de la merde, mon pays ?
Pourtant il n’y a dans mon amour de la France ni chauvinisme, ni nationalisme, ni expansionnisme raciste de droite ; un simple patriotisme fort civil, fort peu militariste. La nostalgie d’une communauté humaine fraternelle et assimilatrice de communautés exogènes, sous la bannière d’une République soucieuse de protection des humbles...

Je cherche la réponse. Serait-ce parce que le peuple français n’existe pas?
Si le peuple de France n’existe pas, si je n’ai pas le droit d’y croire malgré plus de mille ans d’histoire, alors aucun peuple n’existe, et je ne vois pas de raisons d’accéder non plus aux requêtes des peuples algérien, bosniaque, corse ou tchétchène.

Parce que la France est un pays au passé honteux?
Autre contrevérité historique. Hormis la parenthèse pétainiste, due à l’occupation allemande et à la collaboration d’une certaine bourgeoisie trop contente de pouvoir écraser sous sa botte les acquis du Front populaire, la France a inventé la Gauche (1789), l’antiracisme (Constitution de 93). De tous les pays du monde, elle est le dernier à mériter d’être jeté à la poubelle de l’Histoire. Quiconque a voyagé sait le respect que suscite la simple évocation du mot France chez les peuples humiliés : la France de Montaigne, de Rousseau, l’accueil que ce pays réserva après la guerre aux musiciens de jazz... Pourtant nulle part ailleurs qu’en France, la France et le Français ne sont plus méprisés.


mais une question plus grave mérite d’être posée :
Quel est l’avenir d’un pays réduit de plus en plus à des communautés non solidaires qui le méprisent ? à des communautés qui ne pensent qu’à tirer avantage de la République en lui demandant toujours plus de lois d’exception, inconséquence liberticide qui exige paradoxalement un État fort?

Quel est l’avenir d’un pays que certains rêvent de voir brûler, d’autres de voir réduit à une grande surface, à un marché de la consommation et du travail libres de tout contrôle…
Il paraît qu’on se rend compte de la beauté des choses, et combien elles nous manquent, lorsqu’elles ont disparu.
À quand une LICRA, un MRAP contre le racisme anti-français?

Quand on pense à ce que le peuple de France Bretons, Polacks, Ritals, ouvriers des banlieues..., a pris dans la gueule par les z’y va et l’intelligentsia depuis vingt ans, il faut vraiment que le peuple de France ait le cœur à gauche pour n’avoir pas voté plus massivement pour le Front national, surtout quand on sait tout le boulot fait par Mitterrand pour l’y pousser !
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Venir sur un terrain nouveau, art, politique, sport... produit toujours de la naïveté, de la fraicheur... Il en va de même avec les êtres, où l'inconnu sympathique incarne toujours pour un temps - le temps de l'approfondissement- une sorte de perfection. Preuve de notre besoin d'idéal, de notre indécrottable espoir... de côtoyer ce monde clair et pur, où le blanc serait bien séparé du noir, le beau du moche, et les bons des méchants.
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Cette extension du tertiaire (accompagnée d’une extrême division du travail) devenu secteur mixte et majoritaire a deux conséquences sur le monde psychologico-affectif :
- la mère travaillant hors du foyer devient de plus en plus “la mère absente” pour son enfant, d’où carence affective;
- le père féminisé par l’évolution du travail devenant parallèlement “le père faible”, d’où carence morale.
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Ainsi grâce aux médias et à la propagande, le petit cadre se prend pour un bourgeois, tandis que le petit patron se sent solidaire du MEDEF.
Une mise à contribution du crétin de gauche et du connard de droite vers cette social-démocratie à la française qu'on appellera [...] : la "nouvelle société française"...
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Le rituel du sein.
Pour le nourrisson c’est le rituel fondateur. Avoir faim, attendre, avoir peur, être nourri ! Rassuré, repu, avoir faim de nouveau... C’est par cette alternance faim/satiété que nous intériorisons le monde extérieur; c’est-à-dire le temps et l’autre. Le temps par le rythme (faim/ sein/faim/sein...), l’autre par la mère, qui en ce premier moment est don d’amour et don de nourriture indissociés (don de vie). Acte rituel de la tétée qui permet au bébé d’accepter le « paradis perdu » (la fin de la vie intra-utérine) sans succomber à la panique (le traumatisme de sa naissance).
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À ceux qui verraient dans l’apologie de l’abstinence un choix existentiel, un sujet de conversation, je rappellerai la Nature, le corps impérieux. Comme disait Kant : « Les filles tombent amoureuses parce qu’il faut qu’elles aient des enfants », et sans vouloir rivaliser avec le philosophe, la vie m’a appris que – Madonna ou caissière – si à vingt ans les filles font les malignes, à trente elles finissent toujours par pondre des gosses. C’est même à nous de payer pour ça.
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La plupart des femmes n'étant ni bourgeoises de gauche flippées ni pétasses arrivistes, rares sont les féministes.

Percevant la maternité comme une grâce (plutôt qu'une aliénation), le travail comme une obligation (plus qu'une libération), la femme normale n'a souvent pas d'autre choix que de prendre un emploi pour nourrir sa famille(1). Surtout quand celle-ci se réduit, pour cause de divorces de plus en plus fréquents, à une mère élevant seule ses enfants.

Mais les pétasses flippées(2) étant logiquement surreprésentées dans les médias (qui sont depuis 68 le déversoir privilégié de tous les parasitismes culturo-mondains), ceux-ci érigent peu à peu en discours dominant leur vision pourtant fort éloignée de la réalité.

Vision minoritaire et discours médiatique qui ne constituent pas même un lobby puisque ces féministes de la communication n'ont :

- ni réel pouvoir (celui-ci restant en général dans les mains masculines des actionnaires majoritaires du groupe qui les emploie) ;

- ni réelle solidarité ; le débinage, l'intrigue et le couchage restant - faute de pouvoir et pour cause de réduction psychologiste - la règle traditionnelle des promotions internes.

(1) Emploi souvent subalterne et de peu d'intérêt comme secrétaire, standardiste ou caissière.

(2) À mesure qu'approche l'âge inéluctable de la solitude et la mise au rancart. (pp. 88-89)
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Le père c’est donc (concrètement puis symboliquement) le monde plus dur de l’effort, du mérite et de la morale qui rejette dans la faiblesse de l’inassumé le monde maternel du pur plaisir où tout était dû.
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Quelques mots sur ces fameux nouveaux réactionnaires : dès qu’il y a "nouveau" dans le titre : beaujolais, philosophe… et que les médias en parlent un peu trop, on peut être sûr que c’est de la merde.
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" Des enfants, parlons-en.
En allant chercher mon pain, j'assistai l'autre jour à une sortie de maternelle. Tableau consternant. Des mères célibataires habillées en putes : jeans taille basse sur string, talons compensés en Elastomer, mèches, tatouages et piercing... flanquées de deux, trois pères chômeurs décolorés, le tout récupérant des chiards obèses ou geignards aussi mal fagotés qu'eux. D'un côté des parents post-ados immatures abrutis, de l'autre des enfants-rois déjà consommateurs pervers. Face à ce spectacle atroce qui ne pouvait qu'heurter une sensibilité un peu écologiste, une question me vint, brûlante et pressante. Pourquoi ces parents font-ils encore des gosses ?
S'il fallait obtenir un certificat de l'administration pour y avoir droit, se soumettre à une batterie de tests socio-psychologiques comme il en va pour l'adoption ou en Chine, combien auraient passé l'épreuve ? Un sur dix, pas plus. Alors pourquoi ? Pour toucher les allocs ? Parce que ces absolus ratés misant déjà tout sur leur descendance, vivent dans le seul espoir d'une sélection future à «Pop Stars» comme on joue au Keno ?
Et c'est sans doute parce que l'enfant le sait qu'il fait tous ces caprices, qu'il leur joue lui aussi dès cinq ans ce numéro boudeur d'ado précoce vu chez Delarue, profitant à fond de son petit temps de crédit avant d'aller, comme les autres, se briser sur le mur du chômage de masse et de la dépression..." (pp. 195-196)
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Si le pouvoir des marchands nous présente le laisser-aller à ses pulsions désirantes, jouisseuses, individualistes, irresponsables comme un acte de liberté transgressive, c’est donc bien que la liberté et la subversion sont à chercher de l’autre côté de cette entreprise de démolition de la conscience de soi et du respect de l’autre (ou de la conscience de l’autre et du respect de soi, c’est selon).
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