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4.2/5 (sur 15 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Marseille , le 19/12/1914
Mort(e) à : Paris , le 18/05/2008
Biographie :

Albert Demazière est un militant politique et éditeur.

Dès la fin de ses études à la faculté d'Aix-en-Provence, lorsqu'il obtient un poste d'instituteur, il milite au niveau syndical, au sein du Syndicat national des instituteurs.

Membre du Parti ouvrier internationaliste depuis juin 1936, il rejoint rejoindre, en 1939, le Parti socialiste ouvrier et paysan. Mobilisé au début de la guerre, il est rendu à la vie civile en août 1940 et obtient un poste de fonctionnaire au sein de la direction régionale du ravitaillement à Marseille.

Il mène parallèlement une activité clandestine de reconstruction de mouvement trotskyste. C'est pour ces activités qu'il est arrêté en juin 1942.

Libéré en 1943, il y poursuit son travail de maintien d'une organisation trotskyste, qui renaît officiellement en février 1944 sous le nom de Parti Communiste Internationaliste. Il en devient le secrétaire général l'année suivante.

Il quitte cependant le PCI en 1948 pour rejoindre le Rassemblement Démocratique Révolutionnaire. Après la fin du RDR, en mars 1949, Demazière cesse toute activité politique.

Albert Demazière est éditeur de textes classiques et d'ouvrages divers.
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Bibliographie de Albert Demazière   (30)Voir plus

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Citations et extraits (10) Ajouter une citation
Antithèse du somme et de la mort

Rien n'est plus différent que le somme et la mort,
Combien qu'ils soient issus de même parentage ;
L'un profite beaucoup, l'autre fait grand dommage,
De l'un on veut l'effet, de l'autre on craint l'effort.

Une morte froideur qui descend du cerveau
Nous cause le sommeil, une fièvre brûlante,
Qui éteint les esprits par son ardeur nuisante,
Nous cause le trépas et nous met au tombeau.

Le somme va semant de roses et de lis
Les beaux traits délicats d'une plaisante face,
Et l'effroyable mort, dans l'horrible crevasse.
D'un sépulcre odieux les tient ensevelis.

Le soleil respirant mille petits zéphirs
Caresse doucement le dormant en sa couche,
Et la mort ternissant une vermeille bouche,
Étouffe pour jamais ses gracieux soupirs.

Après un long sommeil l'homme se sent dispos,
Pour aller au Palais, à la cour, à la guerre ;
La mort ronge au suaire, en la bière, en la terre,
Et, meurtrière, corrompt les nerfs, la chair, les os !

Le soleil et sommeil ont presque mêmes noms,
Mêmes effets; aussi l'un vous donne la vie,
L'autre empêche que tôt elle ne soit ravie,
La couvrant, curieux, dessous ses ailerons.

Ô gracieux sommeil, riche présent des Dieux !
Tu ne pouvais loger en une part plus digne
Que celle que tu tiens, puisque l'âme divine
A sa demeure au chef et sa fenêtre aux yeux.

Ne m'abandonne point, ô bienheureux sommeil,
Mais viens toutes les nuits abaisser la paupière,
De ma mère et de moi ; fais que la nuit dernière
Ne puisse de longtemps nous fermer le soleil !

Ainsi soit pour jamais le silence sacré
Fidèle avant-coureur de ta douce présence ;
Ainsi l'ombreuse nuit révère ta puissance,
Ainsi les beaux pavots fleurissent à ton gré.

Catherine DES ROCHES, XVIème
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Philippe Auguste : 27 juillet 1214 : Ma couronne au plus brave !

Au matin de Bouvines le roi s'adresse à son armée : "Vous êtes mes hommes et je suis votre roi. Je porte la couronne mais je suis un homme comme vous. Mais étant votre roi vous êtes de moi bien aimés. Pour ce, je vous prie gardez, en cette journée, mon honneur et le vôtre. Et si la couronne devait par l'un de vous mieux être portée je l'ôterai et la lui remettrai de bon coeur. Vous pouvez tous être roi et ne l'êtes-vous pas puisque sans vous je ne puis gouverner."

595 - [p. 35]
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L'Enfant

Les turcs ont passé là. Tout est ruine et deuil.
Chio, l'île des vins, n'est plus qu'un sombre écueil,
Chio, qu'ombrageaient les charmilles,
Chio, qui dans les flots reflétait ses grands bois,
Ses coteaux, ses palais, et le soir quelquefois
Un chœur dansant de jeunes filles.

Tout est désert. Mais non ; seul près des murs noircis,
Un enfant aux yeux bleus, un enfant grec, assis,
Courbait sa tête humiliée ;
Il avait pour asile, il avait pour appui
Une blanche aubépine, une fleur, comme lui
Dans le grand ravage oubliée.

Ah ! pauvre enfant, pieds nus sur les rocs anguleux !
Hélas ! pour essuyer les pleurs de tes yeux bleus
Comme le ciel et comme l'onde,
Pour que dans leur azur, de larmes orageux,
Passe le vif éclair de la joie et des jeux,
Pour relever ta tête blonde,

Que veux-tu ? Bel enfant, que te faut-il donner
Pour rattacher gaîment et gaîment ramener
En boucles sur ta blanche épaule
Ces cheveux, qui du fer n'ont pas subi l'affront,
Et qui pleurent épars autour de ton beau front,
Comme les feuilles sur le saule ?

Qui pourrait dissiper tes chagrins nébuleux ?
Est-ce d'avoir ce lys, bleu comme tes yeux bleus,
Qui d'Iran borde le puits sombre ?
Ou le fruit du tuba, de cet arbre si grand,
Qu'un cheval au galop met, toujours en courant,
Cent ans à sortir de son ombre ?

Veux-tu, pour me sourire, un bel oiseau des bois,
Qui chante avec un chant plus doux que le hautbois,
Plus éclatant que les cymbales ?
Que veux-tu ? fleur, beau fruit, ou l'oiseau merveilleux ?
- Ami, dit l'enfant grec, dit l'enfant aux yeux bleus,
Je veux de la poudre et des balles.

Victor Hugo, 1828
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L'amour est une feu qui vivifie non un flamme qui dévore.
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J'aime qu'un Russe soit Russe, Et qu'un Anglais soit Anglais. Si l'on est Prussien en Prusse, En France soyons Français (Béranger).
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Nous autres, nous ne sommes riches. Nous n'avons pour nous que trois choses : le pain, le vin et le sourire. (Louis VII)
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Qui aurait dormi quarante ans penserait voir non la France, mais un cadavre de la France (Étienne Pasquier).
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Le caractère des Français demande du sérieux dans le souverain (La Bruyère)
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Le sang de nos ennemis est toujours le sang des hommes (Louis XV)
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Le couteau vaut peu contre l'esprit (Michel de l'Hospital).
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