Citations de Albert Ellis (18)
Quiconque tente de vous recommander une méthode infaillible pour filer continuellement le parfait bonheur profère des idioties ou se révèle carrément malhonnête. Au risque d'être perçus comme des effrontés, nous déclarons pourtant ceci: nous pouvons vous enseigner l'art de ne jamais vous sentir complètement malheureux.
Les gens peuvent mener une vie plus enrichissante, plus créative et plus satisfaisante au plan des émotions en disciplinant leurs pensées.
lorsque vous paniquez à l'idée de paniquer, vous êtes à ce point hanté par l'"horreur" de vos sentiments que vous pouvez les provoquer simplement en y pensant.
Les sentiments relatifs à ce que nous appelons les troubles affectifs proviennent de l'obsession du il faut que. Ils dérivent des trois formes de il vaudrait mieux que, il devrait ou il faut que, que les êtres humains inventent et entretiennent avec ferveur et dont ils se servent ensuite pour se dire des choses telles que: (1) "Il faut que je me conduise bien, et je dois me transformer en une horrible personne si je ne le fais pas" -ce qui provoque en eux des sentiments d'incapacité, de nullité, d'insécurité, d'autocondamnation d'anxiété et de dépression.
Soyons encore plus concrets: même si les thérapeutes efficaces enseignent à leurs clients à penser correctement, ils ne peuvent en aucun cas penser pour eux.
affûtez vos pensées, surveillez vos sentiments et passez à l'action, afin d'augmenter votre joie de vivre, à court, moyen et long termes, pour toute votre vie!
Comme nous l'avons indiqué dans deux de nos ouvrages précédents, la névrose est essentiellement un comportement stupide adopté par des gens qui ne sont pas stupides.
Et il vient me (docteur Albert Ellis) consulter en sachant qu'au contraire de nombreux thérapeutes, j'avais la ferme conviction que les homosexuels compulsifs pouvaient réellement changer.
[...]
Il devait ainsi s'obliger à obtenir des rendez-vous galants avec des femmes. Cependant, lorsqu'il dut passer à la deuxième étape de ces "travaux" et faire des avances aux femmes qu'il fréquentait, Jack commença à renâcler et à présenter différentes excuses.
A un certain moment, dans la première phase du traitement, le psychothérapeute "actif-directif rationnel" (contrairement au thérapeute ou au psychanalyste orthodoxe non directif avec lesquels nous sommes, respectueusement, en complet désaccord) vous fait savoir, de manière non équivoque, que non seulement vous êtes aux prises avec des problèmes réels mais que si vous voulez mener une vie plus saine, il vous faut vous rendre compte que vous pensez et agissez de façon irrationnelle. Il vous fera comprendre qu'il est dans votre intérêt de remettre en question vos postulats illogiques et que vous devez essayer de penser et d'agir d'une manière plus rationnelle et moins autodestructrice.
Le juge lui demanda:
"Comment expliquez-vous, madame, que vous ayez cinq enfants, qui ont entre un an et huit ans, alors que vous venez tout juste de me dire que le seul mari que vous ayez jamais eu est décédé il y a trois ans?
- Eh bien, votre Honneur, répondit-elle, mon mari est mort, mais pas moi!"
- Mais comment puis-je travailler à quelque chose de semblable? Tout cela est tellement vague.
- Cela vous semble vague, répondis-je.
Par un étrange paradoxe, ces méthodes basées sur la rationalité peuvent vous mettre en contact avec votre sensibilité et vous aider à réagir d'une façon beaucoup plus émotive que vous ne vous seriez autorisé à le faire par le passé.
Il est certain que si vous désirez tirer le maximum de vos relations sexuelles, il vous faudra considérer votre partenaire comme une personne et non comme une machine à faire l'amour. En agissant ainsi au cours des premiers rapports, il vous faudra comprendre qu'il éprouve des craintes particulières : être laid ou mal bâti, inepte ou incapable, un peu ou très maladroit en amour, etc. Montrez-lui que vous ne vous attendez pas à une technique parfaite et sans défauts, que ce n'est pas la réussite mais la personne qui vous est chère, que peu vous importe s'il lui faut longtemps avant d'être pleinement réceptif, que son plaisir vous importe plus que le vôtre, que vous êtes certain qu'au bout d'un certain temps il appréciera extrêmement la chose et que vous espérez une longue liaison et non une brève aventure.
La troisième règle de conduite pour arriver à des rapports satisfaisants est la suivante : portez un intérêt capital à la réussite de votre partenaire en pensant plus à lui ou elle qu'à vous. Vous feriez bien d'ailleurs d'appliquer cette règle à vos rapports avec vos proches.
Avant de s'inquiéter de la froideur de sa femme, un mari devrait d'abord se demander : « Suis-je un bon amant ? ». De même, une femme insatisfaite devrait rechercher la cause de sa passivité soit dans une différence de point de vue sexuel avec son mari, soit sur un plan beaucoup plus général. Un couple ne peut parfois mettre le doigt sur son « problème sexuel » que lorsqu'il a loyalement reconnu et réglé tous les autres côtés de leurs rapports.
Bien que nous ne puissions pas encore le prouver, nous pensons que les gens, en s'habituant à penser et à parler en A prime, pourront acquérir une meilleure maîtrise de leurs émotions et qu'ils se montreront plus aptes à agir de façon sensée et constructive.
L'expression A prime vient de l'équation sémantique A prime = A - a, dans laquelle "grand A" représente tous les mots du langage courant et "petit a", toutes les formes du verbe être, telle que "il est", "il était", "je suis", "j'ai été", "être"...
Par exemple, lorsqu'un client en thérapie de groupe ou individuelle déclare: "je dois travailler davantage au bureau" ou encore "je ne devrais pas haïr mon conjoint", nous l'interrompons pour lui faire remarquer: "vous voulez dire: "ce serait mieux si vous étiez plus vaillant au bureau", ou "vous préféreriez ne pas haïr votre conjoint".