« Aujourd’hui l’ardoise est chargée, elle m’accable, et je ne peux la régler qu’avec des mots, je n’ai plus rien d’autre. Plus rien, ni abri ni véhicule ni amie ni richesse, rien que les mots que je porte lourds dans les tripes, ceux que je n’ai pas encore écrits et qu’il faudrait bien que je crie un jour, rien que cet amour prisonnier que je veux porter à bout de bras au-dessus du temps et de la noyade, que veux approcher réaliser à chaque seconde »