Elle n’était pas seulement lourde, mais massive, convulsée par les spasmes d’un arrière-train puissant et cartilagineux. Reathel ignorait que de tels ours existaient. Le spectacle le paralysa et il aurait pu rester planté là indéfiniment si le dogue n’avait pas foncé, traversant la clairière en deux bonds pour se fracasser contre la carcasse pesante de l’animal. Ils se heurtèrent dans de grands claquements de mâchoires, puis, d’un seul coup rasant, l’ourse ouvrit le flanc du chien et le sang gicla sur la neige.