L'angoisse et la confusion se manifestent souvent lors de la décorporation comme dans l'hallucination autoscopique mais d'autres sentiments sont aussi évoqués par les expérienceurs. Il peut s'agir de sollicitude, de tristesse, de compassion ou de désespoir, souvent accompagnés du désir nouveau de réparer un corps malmené par l'indifférence, par la négligence ou par les excès. "Je n'y comprenais rien, je regardais mon corps étendu là, sur le lit ; et j'étais affreusement triste de voir à quel point ce corps, le mien, était abîmé".