Citations de Alexandra Hubin (127)
Rien ne sert de connaître une véritable dysfonction sexuelle pour s'intéresser à son bien-être intime... La sexologie positive s'adresse à toute personne en recherche d'évolution et désireuse de construire son propre bien-être. Dans ce chemin, la bibliothérapie peut s'avérer un outil d'un potentiel infini...
Statistiquement, plusieurs études actent qu'entre 3% et 6% de la population serait concernée par l'hypersexualité, qui toucherait davantage les hommes que les femmes.
A nouveau, la fréquence n'a pas réellement d'importance : ce qui compte, c'est la souffrance exprimée.
... la gourmandise sexuelle peut être vue d'un très bon ou d'un très mauvais oeil, selon les mentalités.
La santé sexuelle n'est vraiment pas une question de statistiques, mais une affaire personnelle plus i moins prioritaire selon les individus.
D'innombrables études montrent qu'il nous est beaucoup plus facile d'atténuer notre désir sexuel envers notre partenaire que de l'entretenir. Maintenir la flamme est, c'est vrai, un défit de tous les jours.
La sexologie positive ne prône nullement d'accumuler des tas de savoirs théoriques sous un grand sourire optimiste. SexoPositiver c'est, au contraire, enrichir ses propres ressources et les utiliser comme moyens pour améliorer l'ici et le maintenant, et en profiter pleinement. Fondée sur la conviction que l'individu est le principal acteur de son bonheur, la sexologie positive met donc un point d'honneur à rester centrée sur la personne, son vécu, ses talents et ses objectifs, et à l'accompagner dans sa volonté de construire son propre bien-être sexuel.
"Le sexologue, c'est presque comme un horloger
il va essayer de détricoter le fil rouge
de ce qui a déséquilibré cette machinerie très subtile"
Christine Reynaert, PhD, psychiatre, Professeur, Belgique.
"Ce que les femmes attendent de leur partenaire, c'est qu'ils "se tiennent debout" physiquement et psychologiquement"
Esther Hirch, Docteur en médecine et sexologue (ULB), Belgique.
Le piège, c'est de penser que ce qui ne pose pas de problèm ne mérite pas d'être dit. Il est très important de savoir donner et recevoir des mots tendres, des remarques valorisantes et de ne pas minimiser les "caresses positives". Plus un couple consacrera du temps pour parler de ce qui va bien, plus il lui sera facile de parler de ce qui va mal. Si un couple ne communique qu'au sujet des difficultés, celui qui entend le mécontentement exprimé par son partenaire risque d'adopter une attitude défensive qui peut aller jusqu'au retrait, à la coupure, voire la fin de toute communication.
Prenez votre confiance à deux mains et osez dire des constatations comme "je traverse actuellement une période où je n'ai plus de désir sexuel pour toi", si tant est que ce que vous communiquez est fidèle à votre ressenti. Votre partenaire éjacule trop vite pour vous ? Dites-le lui, avec bienveillance. C'est alors que vous lui donnez la chance de remédier au problème. Considérez avant tout l'autre comme un adulte et parlez-lui comme tel. Vous manifesterez ainsi votre confiance en votre couple pour surmonter ce problème.
Pourquoi est-il souvent plus compliqué de parler de sexe que d'avoir une relation sexuelle ? Sans doute notre éducation y est-elle pour quelque chose. Notre vécu aussi. Et la peur de vexer l'autre. Ou le manque de confiance en soi. D'où qu'elle vienne, cette difficulté à parler de sexualité a tout intérêt à être surmontée, pour que notre couple puisse bénéficier des avantages non négligeables d'une communication sexuelle ouverte. Certaines vérités sont particulièrement dures à exprimer. Pourtant, il est primordial de considérer l'autre comme capable d'entendre ce qu'on voudrait lui dire, quelle qu'en soit la nature.
Laissez-vous la liberté de vous laisser séduire, juste ce qu'il faut pour prendre conscience des possibles, sans nécessairement, les concrétiser. Rappelez-vous que l'interdit agit souvent comme un aimant... et que le vrai choix d'être fidèle n'est donné qu'à ceux qui se sentent libres de ne pas l'être...
La peur de l'abandon et la fragilité de l'estime de soi sont souvent les freins qui empêchent de laisser la liberté à l'autre de prendre de la distance. l'effet est pervers : un partenaire qui se sent libre aura bien plus envie de donner que s'il se sent obligé de rester.
La fusion serait donc, à long terme, le pire ennemi du désir sexuel.
Le désir sexuel a en effet tendance à donner un aspect symbiotique au couple, construit alors sur une proximité qui, à long terme, risque d'annihiler la motivation sexuelle.
Il reste cependant vrai que la relation sexuelle entretient l'intimité, et qu'une intimité épanouie favorise le lien affectif. Or l'intimité a besoin de proximité pour se développer.
L'être humain semble avoir cette tendance généralisée à vouloir ce qu'il n'a pas... mais qu'il ressent comme accessible. Dans un couple, jongler entre proximité et éloignement est donc nécessaire pour laisser le désir respirer librement.
La corrélation entre problèmes conjugaux et diminution du désir sexuel chez la femme n'est plus à prouver. [...] Une mésentente ne favorise certainement pas l'envie de l'autre, et l'absence d'envie de l'autre ne facilite pas vraiment l'entente... Tant et si bien qu'on ne sait pas vraiment dire si c'est le problème conjugal qui est à l'origine de la baisse de libido, ou l'inverse. Notre complicité conjugale doit donc s'entretenir, et cela quotidiennement : une bonne entente n'est jamais acquise pour de bon.
Pas assez de vrais moments pour votre coupe; ? Organisez-vous du temps à deux. Mais pas n'importe lesquels : s'affaler devant la télévision en disant à peine quelques mots n'est pas très interactif comme activité... Attention aussi à ne pas rogner votre temps consacré à vous ou à vos amis au profit de votre partenaire si vous le vivez comme un sacrifice, cela risque fort d'être contre-productif, de faire naître une certaine forme de rancoeur et, pour finir, de miner l'intimité de votre couple;