Lorsque l’on compare ces caressants effluves du cœur et des yeux que l’on trouve du moment où l’on a passé la frontière, à cette froide dissection du talent, à cette éternelle négation du génie, auxquelles nous habituent nos feuilles quotidiennes, hebdomadaires ou mensuelles, on se demande pourquoi c’est toujours dans son pays et parmi ses compatriotes que l’on trouve ce désenchantement, qui mènerait tout droit au découragement si l’on n’allait de temps en temps se retremper à l’étranger