Nulle troupe, si riche qu’elle soit, ne peut donner une idée de ce spectacle. Les habits soyeux, riches et éclatants, légués comme une mode splendide par François Ier à ses successeurs, ne s’étaient pas transformés encore dans ces vêtements étriqués et sombres qui furent de mise sous Henri III ; de sorte que le costume de Charles IX, moins riche, mais peut-être plus élégant que ceux des époques précédentes, éclatait dans toute sa parfaite harmonie. De nos jours, il n’y a plus de point de comparaison possible avec un semblable cortège ; car nous en sommes réduits, pour nos magnificences de parade, à la symétrie et à l’uniforme.