Mais je pense avec effroi aux villes immenses du futur, particulièrement lorsque j’imagine leurs soirées. Dans le ciel brillent les réclames multicolores des entreprises commerciales ; haut dans le ciel vont et viennent les vaisseaux volants brillamment éclairés ; au-dessus des maisons, les faisant trembler, filent les trains qui mugissent avec fracas ; le long des rues, en flots ininterrompus, des groupes rugissants, éclairés par les énormes réverbères, attrapent les tramways et les automobiles ; les enseignes des cinématographes qui tournoient éblouissent et les vitrines des magasins déversent des torrents ardents. Ah ! Cet effrayant monde du futur !