« L’as gagne, dit Hermann, et il découvrit sa carte.
– Votre dame a perdu », dit Tchekalinski d’un ton de voix mielleux.
Hermann tressaillit. Au lieu d’un as, il avait devant lui une dame de pique. Il n’en pouvait croire ses yeux, et ne comprenait pas comment il avait pu se méprendre de la sorte.
Les yeux attachés sur cette carte funeste, il lui sembla que la dame de pique clignait de l’œil et lui souriait d’un air railleur. Il reconnut avec horreur une ressemblance étrange entre cette dame de pique et la défunte comtesse...
« Maudite vieille ! » s’écria-t-il épouvanté.