Nos journées sont des pages blanches. Nous ne savons pas en nous levant où nous mènera l'inspiration du jour. Nous deroulons un fil d'encre sympathique sur des paysages ouverts comme des livres. Arabesque dénouée, nous passons, nous ne faisons que passer. La nuit vient nous cueillir où nous sommes et la pénombre tend alors sur nos têtes son drap de velours étoilé.