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Citations de Alexis Demey (13)


« Plus nous avancions, plus ce silence, où seul le bruit du métal semblait se lamenter, devenait assourdissant, presque sordide. Une sensation étrange m’envahit. Une appréhension, comme si chaque bruit était susceptible de cacher quelque chose, se terrant pour mieux nous sauter au visage le moment venu.Mon instinct de survie s’était déclenché. Embourbée dans une sensation de danger infondée, je m’apprêtais à riposter. Tous mes muscles se tendaient en préparation de l’assaut. »
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« Aucune expression ne transparaissait sur son visage. Son regard disait toute la vérité : il était perdu, comme si les ombre avaient contraint son mâne à se rétracter dans les confins de son être. Le corps et le mâne semblait temporairement désynchronisés, les deux se tendaient la main désespérément pour se récupérer l’un l’autre, laissant le commandant n’être plus que l’ombre de lui-même. »
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« Ce ne fut pas une mince affaire de lui expliquer que ma profession consistait à comprendre les cultures, les sociétés, les peuples. Ceci sans faire preuve d’ethnocentrisme, sans prendre ma culture comme référentiel ou la meilleure. Je devais repousser mes valeurs, mes croyances, tout ce qui me caractérisait comme membre de ma société afin d’être objective et de comprendre le peuple face à moi, sans a priori, sans stéréotypes, sans clichés. Le comprendre sans référentiel autre que mon vocabulaire d’anthropologue, le comprendre pour ce qu’il était sans jugement. J’étais un traducteur culturel en quelque sorte, un intermédiaire de communication objectif entre les populations. »
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« Âmes et êtres vivants existaient en symbiose, l’un ne pouvait vivre sans l’autre. Toutefois, certaines âmes avaient voulu devenir indépendantes et rompre ce lien pourtant crucial à leur survie. En quête d’une nouvelle source d’énergie, elle trouvèrent la réponse dans les âmes elles-mêmes. Si elles parvenaient à obtenir l’accord de leurs congénères, elles pouvaient s’emparer de leur énergie jusqu’à les détruire. »
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« Seul le bruit du fleuve qui grondait une complainte douce et fluide m’apaisait. Il était le seul élément familier et je me laissais baigner par sa mélodie pour ne pas céder à la peur. »
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« Le calme lourd de l’hiver ne réussissait pas à apaiser la vague d’angoisse qui m’inondait. »
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« Le bruit du ruisseau résonnait dans le silence étouffant de la forêt, tel un battement de cœur. »
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« La forêt avait un véritable effet apaisant. Les journées de marches à écouter chacun de ses mouvements, le chant des oiseaux, le bruissement des feuilles me paraissaient souvent trop courtes. J’avais l’impression d’être au cœur d’un organisme vivant qui veillé sur moi. Cette forêt m’avait vu grandir et je ne pouvais rien lui cacher. C’était parmi elle que je pouvais être moi-même, parmi cette nature grandissante et vieillissante à un rythme lent et éternel, presque imperceptible à mes yeux. »
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« Passais-je trop de temps avec les morts et pas assez avec les vivants ? Ma propre âme s’étant rendu compte de la cage que représentait mon corps, voulait-elle ainsi fuir en provoquant ces crises ? Je l’admettais, cette explication était improbable, mais elle était parfois un rappel pour me forcer à vivre parmi les membres de mon monde. Mon corps était une geôle douillette, composé d’une énergie débordante nécessaire à mon âme, et cette dernière ne devait pas l’oublier. »
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« Ma mère aidait les vivants à rester en vie, j’aidais les morts à ne pas mourir. »
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« Parfois certaine âmes ne parvenaient pas à partir d’elles-mêmes et demeuraient parmi les vivants. Elles restaient accrochées à notre monde et aux vivants qu’elles côtoyaient avant leur mort, mais les raisons de cet ancrage n’étaient pas toujours limpides. Fixées sur l’instant de leur mort, sur les dernières émotions ressenties, elles ressassaient perpétuellement le même film, comme une boucle sans fin dont elles ne semblaient pas pouvoir s’échapper seules. »
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« Les morts… Ils faisaient partie intégrante de ma vie. Souvent, ils me paraissent bien plus vivants que les vivants eux-mêmes. J’avais grandi avec eux, et certains me suivaient depuis toujours. En les écoutant, j’avais compris que, à la mort d’un individu, l’âme qui était avec lui retournait dans son monde. »
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«  J’adorais vagabonder dans les bois, pas toujours pour chasser ou dans un but précis, mais simplement pour me vider l’esprit. Je me retrouvais seule dans la nature qui semblait être à l’unisson avec mon esprit. Je laissais mes pensées partir et divaguer, s’en m’en soucier. La forêt me protégeait, cet être unique qui respirait au rythme des doux bruissements de feuilles que le vent soufflait au loin. »
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