Amélie Hébert

Bien que les animaux étaient à l'honneur (et que j'adore ce qui parle d'eux), j'ai trouvé recueil très ennuyant. Même la nouvelle avec le chat m'a peu intéressée (même si Hermione avait l'air bien mignonne et que je l'aurais bien prise sous mon toit).

Le commentaire de Martine :

Ce recueil de nouvelles met l'accent sur la relation entre les êtres humains et les animaux, elle nous transporte dans un voyage dans des lieux où les animaux n'échappent pas à la violence, à l'intolérance, à un tragique dénouement qu'ils soient voulus ou non, venant des êtres humains. L'être humain ne joue plus un rôle de bienveillant, protecteur et défenseur, mais plutôt celui qui traque, qui chasse, qui bat usant de violence. Que ce soit en pleine nature, dans un cirque, dans une ferme familiale, à l'abattoir, en laboratoire, etc.

Amélie Hébert nous conscientise à la réalité qui est peut-être désuète de la protection des animaux, qui est une morale non respectée et souvent bafouée avec un certain activisme vieux-jeu. Elle nous éveille les consciences afin de développer une pensée, du vivre-ensemble, les êtres humains et les animaux.

C'est un recueil que j'ai aimé lire, bien que les thèmes abordés m'aient fait lever les poils sur les bras, puisqu'elle dépeint la vraie nature humaine entraînée par la violence pour de multiples raisons. Je vous le recommande.
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Évoquant tour à tour Gabrielle Roy, Henry David Thoreau, Jack London et George Orwell, les huit nouvelles de Cheptel transportent le lecteur dans des récits de fiction, d’autofiction et de docufiction où l’animal n’échappe pas toujours à la violence, volontaire ou non, de l’être humain — du plus cruel au plus bienveillant.
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