Le plus beau jour de ma vie-je devais avoir six ans-fut celui où papa me fit un peu de place sur l'une des étagères pour y ranger mes livres. (...)
C'était un rite de passage, une cérémonie initiatique: celui dont les livres tiennent debout n'est plus un enfant, c'est déjà un homme. J'étais comme mon père. Mes livres tenaient droit. (p.44)