Citations de Amy Giles (19)
Ce n'est jamais la douleur, le pire. La douleur est vite oubliée. C'est la violence dont je me souviens toujours. La rage. La haine.
Les yeux sont vraiment la fenêtre de l'âme. Quand on est méchant, on ne peut pas le cacher. Le monde entier peut le voir. Il suffit de savoir ce qu'on cherche.
Les mensonges sont plus faciles à débobiner. La vérité est une pelote trop emmêlée.
Un mensonge n'est pas un mensonge s'il contient une part de vérité.
Notre maintenant n'est peut-être rien comparé aux milliards d'années et d'étoiles qui forment l'Univers, mais c'est peut-être tout ce qu'on peut demander. Maintenant, c'est tout.
Voilà pourquoi je déteste les fêtes. Plus il y a de monde, plus je me sens seule.
On ne peut pas abandonner simplement parce que la vie nous met des bâtons dans les roues de temps en temps.
Je lis des trucs sur BuzzFeed. Je me disais que chaque seconde que je ne passais pas avec toi était une occasion perdue. Incroyable ! Écoute ça : dans le temps qu'il m'a fallu pour te dire ça, cinq bébés sont nés. On gaspille de précieuses secondes. Et si on raccrochait pour aller voir un film ou ce que tu veux ?
Je peux prendre un coup. Mais un coup serait plus facile que ça. La douleur physique passe rapidement. Notre séparation sera une blessure bien plus longue à guérir.
Je suis contente de ne pas avoir entendu parler des coupures verticales avant. Rowan avait raison; quelque part, tout au fond de moi, je ne voulais pas vraiment mourir. Mais c'est dur de vivre. Et alors je me revois assise devant le cosy de Lila quand elle est arrivée à la maison, à prier pour que ses petits poumons continuent à respirer. Je vais devoir faire la même chose pour moi, désormais.
Dans la vie, on peut soit avancer, soit regarder en arrière. On s’est remis à avancer, mais on n’oubliera jamais ce qu’il y a derrière nous. C’est impossible. Car sinon, ça pourrait se reproduire.
La puissance du pardon commence quand on se pardonne à soi-même.
La souffrance ne disparait pas, Lucas. Elle devient juste moins sévère avec le temps. Le truc c’est d’apprendre à plonger au fond de soi, à l’affronter, la gérer.. Descendre, la toucher, puis ressortir.
Je ne sais pas comment faire disparaitre ce cauchemar. Je ne sais pas comment continuer à vivre. Je ne sais pas comment t’aimer alors qu’il n’est plus là.
– Pourquoi tu as besoin de te mettre à l’épreuve?
– Parce que ça craint de vivre quand on se sent impuissant.
Si chaque seconde équivaut à 438 ans, alors tout ça, nous, moi... ne signifions rien. Nous ne sommes même pas un grésillement d'électricité statique sur le radar. Toutes les inspirations que j'ai prises au cours de ma vie ne forment même pas une bosse sur la frise de l'existence humaine. Le monde est rempli de choses bien pires : famines, génocides, maladies. Nous ne sommes qu'une famille de riches avec un père taré. Nous ne sommes rien.
C'est à ça que sert l'argent, tu sais. À faire disparaître les problèmes.
Telles des fourmis, les premiers secouristes montent et descendent la colline autour de moi, à la recherche de quelqu’un à sauver. Nous ne sommes pas sur la même longueur d’onde. Eux, frénétiques et agités, cherchent la vie, tandis que moi je ne vois que la mort.
Ma tête tourne ; mes yeux ont du mal à refaire le point. Ça me choque, comme toujours. Mais la brûlure n'est déjà plus qu'un souvenir. Ce n'est jamais la douleur, le pire. La douleur est vite oubliée. C'est la violence dont je me souviens toujours. La rage. La haine.