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Critiques de Ana Mirallès (229)
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Waluk

L’aventure est [...] au rendez-vous de cette fable gentiment écologique, mais pas moralisatrice, et est augmentée d’un zeste d’onirisme en l’évocation récurrente (par Esquimo) du mythique Nanook – référence directe au film documentaire de Robert Flaherty –, qui finit par être entraperçu par Waluk. Le tout est porté par le dessin délicat et élégant d’Ana Miralles dont le trait tout en rondeurs convient parfaitement à cette jolie histoire.
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Waluk

Un conte plus subtil et dense qu'il ne peut paraître, d'une grande force évocatrice parce que s'inscrivant à la fois dans le réel par le biais du message écologique, dans l'universel par l'usage de l'anthropomorphisme, dans l'ornirisme par la légende. Il y a une transcendance dans cet album, il serait vraiment regrettable de le limiter à un discours didactique environnemental pour enfant parce qu'un personnage ourson, c'est touchant, le nounours d'enfance.



Ce qui m'a frappée dans cette lecture, c'est que justement, le mot qui me vient pour la définir est : multiple. Autant pour le public jeunesse que adulte, émouvante et parfois drôle par ses personnages, dure et inquiétante par son sujet, par la lutte nécessaire, dépassant ce sujet. Il n'est pas seulement question de la dégradation par l'homme d'un environnement naturel et de ses conséquences, cet album raconte aussi la transmission intergénérationnelle sans l'idéaliser, cette relation aux aînés, leur expérience et un certain regard sur le monde. Le propos est profond sans tension, ni leçon, mais transmet à l'image du vieil ours Esquimo. Sans concession, ni facilité, il n'y a rien de puéril dans cette BD, on y voit autant la beauté que la laideur, la solidarité que la violence. La vie. L'éditeur qualifie cet album de " conte initiatique ". C'est parfaitement le cas, au plus près de la définition de conte et d'initiation.



Cet album est impressionnant par son équilibre : équilibre entre le discours et le récit, entre ce chaud des ours et le froid de la banquise, entre les scènes animalières et les scènes de confrontation avec les humains, un équilibre pour cet équilibre menacé que l'on retrouve dans le format à l'italienne - idéal pour ces paysages -, format entre album et BD, comme en témoigne le découpage dynamique des planches, la variété de perspectives et de dimensions, certaines en cases typiquement BD classiques, d'autres muettes, très expressives, qui relèvent plus de l'album.



Equilibre magistralement mis en évidence et en valeur par le dessin de Ana Miralles, un équilibre dans les portraits et postures des ours à la fois d'imagerie enfantine et d'un réalisme certain qui parvient à rendre le doux et la force. Tout dans le trait raconte cette sensibilité du texte de Emilio Ruiz sans en occulter la rudesse. Son travail de coloriste sur cet univers et ses personnages de blanc est une réussite. Sa palette décline la chaleur et la caresse du pelage, des tons plutôt vanille, les reflets, les effets de lumières sur la glace, des camaïeux de bleus et de roses. Les pages finales, une vision d'une aurore boréale, sont superbes. Elles sont celles de l'onirisme de ce récit et pourtant tellement jeunesse par la façon dont les expressions et positions de Waluk sont croquées, par ses tons vifs, éclatants. Une jolie émotion.

Les touches de couleurs, tranchées, des scènes avec les humains et leur monde, expriment tout le décalage entre les deux environnements. Des teintes qui ne sont pas criardes mais qui parviennent à faire ressentir comme une agressivité. Oui, on se sent agressé par les machines et des déchets de consommation répandus qui apparaissent sur les pages, sur ces blancs délicats.



C'est pourquoi, je suis si déçue par la couverture de l'édition française qui ne fait pas honneur à cette BD. Je la trouve même trompeuse parce que trop enfantine. Waluk ne se lira pas avant 8-9 ans.






Lien : http://www.lire-et-merveille..
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Waluk

Ana Miralles (Djinn) joue avec les expressions, mais aussi avec le corps de la bestiole, le tout entouré de superbes décors. Chaque planche est tout simplement sublime ! Quant au scénario, il est très adroit, car tout en gardant une dimension quelque peu documentaire Ruiz développe une véritable histoire, avec son rythme, de l'humour et parfois même un ton beaucoup plus grave.
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Waluk

Waluk est un bébé ours polaire abandonné par sa maman; il ne sait pas encore que c’est normal, que c’est comme ça pour tous les oursons d’un certain âge et que c’est grâce à cela qu’il va grandir et apprendre à être autonome. La seule chose qu’il sait, c’est qu’il se sent très malheureux, qu’il se retrouve livré à lui-même, tiraillé par la faim et encore incapable de chasser, ou en tous les cas très maladroit face à ses hypothétiques proies. Sa rencontre avec Esquimo, un vieil ours solitaire qui amoindri par la perte de son flair et des problèmes dentaires, va lui redonner l’espoir et la joie de vivre. Esquimo va le prendre sous son aile, lui apprendre rudiments et ruses pour la capture de sa nourriture, partager avec lui ses expériences et connaissances personnelles en matière d’animaux de la banquise mais aussi d’humains. Ce duo improbable va affronter le quotidien, chacun rendu plus fort par la présence de l’autre et ce qu’il lui apporte. Devenu plus grand, Waluk mènera les autres ours de la banquise dans une base humaine où Esquimo est tenu prisonnier depuis qu’il est tombé dans un piège. Ensemble ils parviendront à le libérer et nos deux amis passeront encore plusieurs années côte à côte.

Mon avis : C’est grâce à Masse Critique de Babelio et aux éditions Delcourt que je découvre cet ouvrage que je vais offrir à la médiathèque pour mieux le partager. Je tiens donc tout d'abord à les remercier, en mon nom mais aussi en celui de tous mes jeunes lecteurs. Il se situe entre l’album et la bande dessinée et bénéficie d’un format à l’italienne. Ce conte initiatique aborde plusieurs thèmes tels la solidarité, l’amitié, le courage mais aussi les conséquences de l’activité des hommes sur la planète: la pollution, la menace qui plane sur tant d’espèces animales, le réchauffement climatique et son impact. Il nous montre la difficulté de l’apprentissage de la vie pour un être fragilisé affectivement, l’inquiétude face à l’inconnu et le pouvoir de la transmission intergénérationnelle. Tous ces sujets sont traités avec humour, tendresse, fraîcheur et drôlerie même quand ils veulent opposer beauté et laideur et solidarité et violence.

Le mélange des blancs et des bleutés crée une ambiance à la fois chaude et onirique. Le dessin est doux et rond, les expressions et les postures des ours sont à la fois enfantines et réalistes; les vignettes, par la variété de leur perspective et de leurs dimensions, contribuent à donner de la densité et de la subtilité à ce récit.

Dans sa version originale, la couverture de ce livre au format à l'italienne est la planche se situant page 37. Je trouve ce choix plus judicieux que celui de notre version qui a choisit une planche beaucoup plus enfantine qui risque de tromper l’acquéreur. En effet, je conseillerai cet ouvrage à un public à partir de huit ans seulement.

Public : à partir de huit ans et jusqu'à l'âge adulte. Pour les plus jeunes, préférer la lecture accompagnée.


Lien : http://noslivresnosemotions...
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Waluk

Une histoire merveilleuse à la morale simple et véridique : l’union fait la force.
Lien : http://www.bdencre.com/2012/..
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Waluk

Bien que s’adressant en priorité aux enfants, cet album peut être lu par tous tant il véhicule un message universel. Les esprits chagrins le trouveront probablement trop consensuel mais il n’est pas utile de leur prêter attention.



A peine entré dans l’album, vous serez conquis par la bouille toute ronde et terriblement expressive de Waluk, un ourson blanc qui vient d’être abandonné par sa mère. Sa vie pourrait s’arrêter là mais le petit ours va être tiré de sa tanière par un besoin des plus irrépressibles, la faim. Et le voilà parti en quête de nourriture. Les péripéties s’enchaînent avec jubilation, la chasse aux œufs restant un moment d’anthologie. C’est frais (forcément !) et pétillant.



Mais parlons des auteurs. Songez que le défi était de taille. Relater les aventures d’une tribu d’ours blanc sur la banquise immaculée durant 46 planches ne ressemble pas à une balade de santé. Pas question de laisser s’installer une quelconque monotonie. Le public enfantin est exigeant et Ana Miralles respectueuse de ses lecteurs. On lui connaissait déjà une grande conscience du trait et une incroyable faculté à coucher la sensualité sur le papier (lire « Djinn » ou encore le dernier « Muraqqa’ »). Elle nous prouve ici qu’elle sait jouer sur d’autres registres.



D’abord, la dessinatrice fait preuve d’une grande maîtrise graphique tant sur le plan de la mise en scène que dans la justesse des attitudes et des expressions animalières. Ensuite, elle fait littéralement vivre la banquise. Glace, rocher, sérac, trou de phoque, iceberg, installations humaines habitent le paysage. Au-delà du dessin, ses couleurs offrent une multitude de variations de bleu, de gris mais aussi de jaune ou de rouge, le tout cohabitant harmonieusement pour donner vie à cet univers inattendu. Enfin, le choix d’un format horizontal se prête parfaitement à la déambulation de nos ours. Il fait la part belle aux panoramas sans écraser nos quadrupèdes.



Ainsi, après vingt pages de promenade glacée, pas une seule seconde d’ennui, bien que vous n’ayez toujours pas croisé le moindre être humain. Cela va venir, rassurez-vous. Car dans cette ambiance un peu bon enfant, il manque à notre ourson un adversaire à sa mesure : l’homme. Mais pas question de relayer d’éternels procès partisans. Le scénariste Emilio Ruiz se montre bien plus subtil. Ici, point de chasseurs sanguinaires, bornés et avides de fourrures mais des touristes, des scientifiques ou des employés de la « fourrière ». L’histoire est contemporaine et il est surtout question de la vie quotidienne sur la banquise. On se rend alors compte que la cohabitation homme/ours blanc pose des problèmes qu’il faut bien gérer avec un esprit clair exempt de toute idée pré-conçue.



Pour conclure, il reste à enchanter nos chères têtes blondes. Nos auteurs y parviennent avec intelligence en ce réappropriant le mythe de « Nanook », le Grand Ours Ancestrale. Petit à petit, le récit va basculer vers le conte initiatique et délivrer son message, certes un peu moralisateur, mais bienveillant et magique, toujours avec ces couleurs enchanteresses. Ah ! Qu’elle est belle cette…



?!…



Et puis non ! Je n’en dirais pas plus sur ce bel album. Lisez-le donc !!!

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Waluk

Fait partie des 5 nommés des "Victor de la BD" dans mon collège. Une belle histoire qui met bien en évidence la cruauté des hommes et leur inconscience face au réchauffement planétaire.

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Waluk

Ana Miralles croque avec bonhomie et douceur ce monde de glace. Ce couple d'artistes espagnols livrent une fable riche pour toutes les générations, car délivrant un message universel. Sous un aspect quelque peu documentaire se développe une véritable histoire, touchante et joliment illustrée.
Lien : https://www.bdgest.com/chron..
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Waluk

waluk il et tout seul sans sa mere
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