Ensuite, nous constatons que l'exiguïté trompeuse s'ouvre sur un labyrinthe de couloirs, d'escaliers, de rampes, de salles oblongues et de chambres secrètes, et surtout de terrasses construites à différents niveaux pour créer des flux de vents qui rafraîchissent le palais tout entier et pour ouvrir des espaces à partir desquels l'on peut voir la ville et ce qui lui tient d'oiseaux : la nuée de cerfs-volants qui sont la passion de tous les habitants, et qui ponctuent le ciel gris-rose, dont les couleurs semblent se marier à celles de la ville, de morceaux d'arc-en-ciel.
C'est ainsi que nous comprenons l'ingéniosité de cette structure, avec ses jeux de perspective et ses trompe-l'œil, tandis que nous sommes conduits par une volonté extérieure à la nôtre et qui nous murmure : pas par ici, par là...
(Œillères (Hawa Mahal))