Alexis s’était cru tout d’abord perdu dans ce pays. La solitude était angoissante et il éprouvait l’ennui d’avoir quitté les siens.
Mais bientôt il se passionnait à découvrir et à retenir dans sa mémoire les moindres tracés de ces champs et de ces bois inextricables. Aucun plan n’aurait permis de s’y retrouver. Il fallait reconnaître comme des images la terre même, les rocs, les groupes que formaient les arbres ou les plantes.