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3.5/5 (sur 2 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 16/03/1859
Mort(e) à : Paris , le 03/03/1930
Biographie :

André Marie Victor Hallays est un journaliste, rédacteur au Journal des débats, critique littéraire, critique d'art et écrivain français.
Très attaché au patrimoine français, il rédigea durant des années une chronique hebdomadaire dans le Journal des débats, appelée En flânant, où il décrivait dans des promenades virtuelles les hauts lieux de la France. Ses chroniques étaient préparées par de grands voyages de prospection à travers le pays. Elles ont été publiées par la suite en dix volumes sous le titre « En flânant - À travers la France » chez Perrin.

Source : wikipedia
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Rebâtie dans les premières années du XVIe siècle, la chapelle s'enrichit alors de peintures et de sculptures. En 1694, J.-B. Peru exécuta une magnifique gloire dorée derrière le tabernacle du Saint-Sacrement ; en 1761 on releva le sol du sanctuaire pour éviter les infiltrations de la Sorgue. Jusqu'à la Révolution, le zèle des confrères resta le même, et, dans Avignon, que des cortèges religieux sillonnaient chaque jour de fête, les processions des Pénitents Gris passaient pour les plus magnifiques.
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Ondine avait partagé les privations, les transes, les déceptions, toute la a vie haletante de ses parents ; enfant, elle avait été témoin des angoisses de sa mère aux prises avec la misère et des déboires de son père, pauvre comédien malchanceux. Ces trop rudes épreuves avaient développé chez elle le germe du mal qui la tua à trente ans; peut-être aussi avaient-elles donné à sa jeune âme endolorie cette réserve silencieuse qui devait consterner et désespérer le cœur maternel de Marceline.
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Chartreuse du Liget:

Au milieu de la forêt de Loches, dans un creux de vallon, de place en place, on découvre les restes de la Chartreuse du Liget: une petite chapelle en rotonde dont les murs intérieurs sont couverts de peinture du XIIIe siècle; plus loin, les débris du monastère, un magnifique portail du XVIIIe siècle, quelques bâtiments de la même époque, les murs éventrés et drapés de lierre d'une époque romane, un immense cloître qu'avaient lourdement réédifié les moines du XVIIIe siècle, et que la Révolution a saccagé. Dans ce monastère, depuis cent abandonné, de modernes châtelains ont créé une résidence charmante: les ruines se dressent au milieu des parterres de roses; les vignes vierges et les lierres recouvrent les vieilles pierres, effaçant les disparates des siècles. C'est un délice de voir la vie éternelle, se continuer et fleurir parmi les décombres des choses mortes; et l'on n'est point scandalisé d'apercevoir, comme pendant au cloître des Chartreux, l'enceinte d'un tennis. Est-ce la souveraine beauté des grands bois qui enveloppent ce sillon silencieux ? est-ce la grâce des vases et des sculptures du XVIII e siècle qui met comme un trait d'union entre les austères vestiges du moyen âge et les élégances d'une retraite moderne ? Rien ne choque dans ce décor composite..."p.71/72
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D'autres villes de France s'enorgueillissent de monuments plus anciens ou plus parfaits : la cathédrale de Nancy, oeuvre très remarquable de l'architecture du XVIIIe siècle, ne peut cependant rivaliser avec les sublimes cathédrales d'Amiens, de Chartres, de Rouen, de Reims, de Bourges. D'autres contiennent dans leurs musées ou dans leurs églises des oeuvres plus nombreuses et plus précieuses : ce ne sont pas de médiocres richesses que les tapisseries dite de Charles le Téméraire, le tombeau de Philippe de Gueldres, le monument de Catherine Opalinska, la Bataille de Nancy de Delacroix, mais on ne les saurait comparer aux trésors accumulés dans les galeries de Lille, de Montpellier ou de Dijon.
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La place est d'une parfaite beauté. La cathédrale romane avec son porche et sa tour carrée semble prolonger les bâtiments du Palais. Des bosquets touffus couvrent, le sommet des Doms. Au nord, s'élève la jolie façade, hélas ! trop restaurée, de l'ancien palais archiépiscopal qui, depuis, fut le petit séminaire. A l'opposé, la façade à pilastres de la banque de France bâtie sous le second Empire est d'assez bon style pour ne pas déparer la place.
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