André Pezzani

Un des plus grands penseurs du XIXe sicle, écrivain distingué, philosophe moral et chrétien, Ballanche est mort. Il est mort laissant d'universels regrets dans le monde de l'intelligence, dans cette noble famille de savants et de philosophes qui ont consacré leur vie au triomphe des idées religieuses et à la défense de la foi. Il est mort sans avoir joui de sa gloire, léguant à l'avenir un nom immortel.

La Kabbale se composait en effet de deux parties, l’Histoire de la création et le Char Céleste, ou explication sur la nature divine et le monde spirituel. L’histoire de la Genèse pouvait être expliquée à une seule personne, mais pas à deux, et il fallait encore que l’auditeur eût atteint un certain âge, mais quant à l’histoire du Char céleste appelé la sainte Mercabad il était défendu d’en parler, si ce n’est à un vieillard élu et prédestiné de Dieu pour recevoir cet enseignement.

L'individu, s'efforçant à travailler pour sa part à la réalisation de l'intelligence éternelle, est d'autant plus éternel lui-même qu'il s'identifie avec cette substance absolue de l'univers, et qu'il vit dans le tout. Nous vivons dans les bonnes actions que nous avons faites et qui ont contribué à faire avancer l'humanité, à le rendre meilleure.

Beaucoup de philosophe reconnaissent l'immortalité du principe pensant, mais il nient que l'identité se conserve; que la consience, la mémoire du passé relie le nouvel être à l'ancien : tels sont par exemple, Spinosa et Pierre Leroux.

L'âme est immatérielle et simple, donc elle ne peut se décomposer en parties, donc elle est immortelle.